Un film sur l’autisme : LE PHARE AUX ORQUES (2017) – Gerardo Olivares

Pour ne pas changer, c’est grâce à Netflix que j’ai découvert Le phare aux orques. J’y suis tombée dessus par hasard et le résumé me donnait la quasi certitude de me retrouver face à un film original et touchant. Et je n’ai pas été déçue !!!

Le phare aux orques affiche et avis

De quoi parle Le phare aux orques ?

Une mère madrilène emmène son fils autiste jusqu’en Patagonie dans l’espoir qu’un ranger et un groupe d’orques sauvages pourront l’aider à établir une connexion émotionnelle, les orques étant sa grande passion.

Le phare aux orques magnifique film émouvant

Mon avis sur Le phare aux orques ?

Les paysages de Patagonie sont présentés dans la puissance et la grandeur qui leur sont propres. Les plans leur rendent parfaitement hommage. Même si le réalisateur a un peu triché dans la 3ème et dernière partie en tournant des scènes à Fuerteventura ! La BO du film complète l’ensemble pour nous donner presque une qualité visuelle de documentaire. C’en est bluffant ! D’ailleurs, il est presque question d’un documentaire puisque ce film est adapté d’une histoire vraie dont tu pourras découvrir les images d’archives à la fin du visionnage. Je n’étais pas au courant avant de regarder mais ça ne fait que renforcer mon ressenti face à cette histoire.

Le phare aux orques chronique de film

Beto, le ranger, est le personnage qui porte ce film. J’ai rarement vu un tel charisme chez un personnage et son acteur, Joaquin Furriel, a le rôle chevillé à l’âme. On ne peut qu’être scotché par son regard tellement expressif et intense, ainsi que par son amour pour les orques, surtout une, Shaka, avec laquelle il entretient une relation toute particulière. Le film t’expliquera en quoi.

Tristan, l’enfant autiste (qui dans la vraie vie ne l’est pas du tout), est une fleur qui s’ouvre au fil des minutes sous le miracle de la nature et l’innocence de l’enfance, souvent ressentie par de nombreux animaux. Visiblement, ça marche aussi avec les orques, qui pourtant peuvent se montrer très agressives !
J’ai été moins convaincue par la mère, Lola, dont j’ai pu trouver par moment l’attitude agaçante et les agissements exagérés. Ou alors est-ce l’actrice qui n’a pas réussi à m’emporter dans ses émotions ? Néanmoins, j’ai trouvé qu’elle rendait bien les inquiétudes d’une mère pour sa progéniture atteinte d’un handicap et cette sensation d’être perdue face à tous les choix de la vie dans sa volonté de tout gérer au mieux.

Mon seul point négatif sera celui de terminer sur une non-fin. Et je n’en dirai pas davantage !!

Le phare aux orques film Argentine Patagonie

Au final ?

Le phare aux orques est un film qui nourrit l’âme. On respire presque l’odeur iodée de l’appel du large à travers l’écran. On s’émeut face à cet enfant autiste qui prend peu à peu conscience du monde qui l’entoure grâce à un animal et grâce à un homme qui donnera tout ce qu’il peut pour lui venir en aide. On a le palpitant qui chante quand les cœurs de deux êtres humains à la dérive se rencontrent et se bouleversent mutuellement. Si tu recherches un film qui fait du bien avec plein de bons sentiments et de nobles causes, sans prétention, il faut que tu visionnes celui-ci d’urgence !

Ma note : 17 / 20

Le phare aux orques film sur la nature

Tu rêves de partir en Patagonie et de voir des orques mais pour le moment ce n’est que virtuel ? Épingle cet article sur Pinterest !

Le phare aux orques film argentin touchant pour voyageurs

19 réponses

  1. Il me semble bien que c’est un film qui me plaira, car j’aime ceux qui sont touchants. Ce genre d’histoire avec les enfants est quelque chose que j’apprécie vraiment. Je vous ferai savoir ce que j’en pense si je le regarde.

  2. Un film qui nourrit l’âme, ces mots sont tout à fait justes.
    Par contre, pour les orques agressives, elles le deviennent uniquement en captivité.

    1. Oh merci pour cette précision ! On ne connaît pas suffisamment le mode de vie des orques pour avoir relevé ce petit couac scénaristique ! 😉

  3. J’ai vraiment étais touché par ce si beau film ! d’ailleurs je les regardé 2 fois de suites, haha !
    J’ai étais touché par ce ranger tellement attentionné envers cet enfant, et je confirme que rien que de voir le regard de Béto est flagrant !!
    Très beau garçon aussi haha :p

    1. Ca, on ne peut pas le nier et ça aide d’autant plus à entrer dans l’histoire ! 😉
      Ce film reste en tête durant longtemps…

  4. Très beau film sur la Patagonie sauvage et sur les orques. Par le jeu des acteurs qui sont excellents, on rentre dans cette histoire touchante !
    J’ai visité la Patagonie côté chilien et côté argentin et ça reste pour moi un de mes plus beau voyages tant les paysages sont à couper le souffle .

    1. Attention, comme je l’ai dit dans la chronique, tous les paysages en réalité ne sont pas ceux de la Patagonie, la vraie… 😉
      Mais nous avons aussi pour projet d’aller découvrir cet univers à part que sont les montagnes du bout du monde ! Merci de confirmer qu’il nous faut vraiment programmer ça ! 🙂

  5. Ce film est une merveille. Personnellement j’ai été plus qu’ému par le jeu sensible tout en nuances et retenue de Joaquin Rapalini (Tristan). Je conseille ce film pour découvrir ce merveilleux acteur.

  6. J’ai adoré ce film, très touchée par les acteurs, la véracité de l’histoire et l’amour et la sensibilité que je ressens avec cet animal. En effet amoureuse de la nature et animaux, l’orque m’habite depuis l’âge de 7 ans suite à un spectacle aquatique à Marineland (évidemment je n’avais pas la conscience pour invalider cette sortie), mais je pense que les choses sont écrites et sont des messages..
    De toutes petites minutes avant la fin du spectacle, ma tante et moi nous rendons au parking pour éviter la foule.. Et une orque se suréleve à plusieures reprises en pleurant !! Je dis à ma tante « tatie on dirait qu’elle nous parle ou qu’elle pleure, on dirait qu’elle veut sortir, (du bassin).. Ce moment m’a marqué, je me souviens m’être sentie impuissante et triste, j’étais convaincu qu’elle appellé à l’aide. Je me souviens a voir dit à ma tante, il faut les prévenir (j’avais peur qu’elle tombe).. Quelques mois après je regarde le film Orca, je me souviens avoir tellement pleuré que le bébé orque soit tué..
    Je n’ai jamais oublié ce moment et ce film. M’etant rendu à la péninsule Valdes je n’en ai pas vu.. A mon retour d’Argentine je découvre ce merveilleux film.. Je vais d’ailleurd le revisionner et je sais que je partagerai 1 beau moment quelque part sur cette belle planète avec cet animal. Merci ce partage et vos mots..

    1. Merci pour ce beau retour d’une expérience personnelle ! Je crois que l’on a tous de beaux souvenirs avec des animaux qui contrairement à ce que beaucoup de gens pensent, éprouvent des émotions et des sentiments. Les orques sont des animaux fascinants, qu’il serait intéressant d’étudier davantage (dans le respect de la vie et du bien-être animal)… 😉

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