BRESIL : les tops / les flops de mes étapes et mes futures visites ! { ACTE 1 }

 

Le Brésil : des découvertes au pas de course dans un pays qui a le temps !
 
*****

 

 

>>> PLANNING <<<


Trois jours en février 2009 —->
après avoir fait un road trip dans le Nord de l’Argentine, nous avons traversé la frontière en bus en passant par les incontournables Chutes d’Iguaçu pour arriver à Sao Paulo, la fin de notre périple.

Une dizaine de jours en février 2015 ——-> Morretes, Antonina, Ilha Do Mel, Parati, Rio de Janeiro, Ilha Grande

Sachant que le Brésil est sans conteste le plus grand pays d’Amérique du Sud, je te laisse imaginer le rythme soutenu pour parvenir à visiter ces lieux magiques en parcourant des distances en bus dignes des enjambées de Goliath.
L’idéal étant, on est d’accord, de prendre des vols internes pour s’économiser en temps et en énergie. Mais notre porte-monnaie a rétorqué que non, ce n’était VRAIMENT pas possible !
Bon.
Tant pis.

J’ai quand même largement de quoi te donner mon avis sur les quelques coins traversés !!
On y va ??
Faux départ. Mets ta casquette et passe toi de la crème solaire indice 50.
C’est que ça cogne quand on vient de l’hiver français alors que tu es aussi blanc qu’une fesse d’albinos des névés !
Ah ouaaaaaais ! Mets aussi du répulsif pour les moustiques, va. ^^

C’est bon.
Brasil que nós chegamooooooooooooos !


Légende de la carte :
– Pouce en bas rouge : je n’ai pas aimé
– Vortex de l’enfer rougeoyant : j’ai apprécié
– Coeur jaune : j’ai adoré !
– Avion bleu : quand je toucherai 3000€ par mois pour ne rien branler, j’aimerais bien retourner au Brésil visiter ces coins ! 

Ce qui me rassure un peu c’est qu’il y ait plus de coeurs jaunes que du reste ! On a beau préparer un circuit avec des spots incontournables, on a toujours quelques incertitudes sur les lieux les moins fréquentés, les plus reculés… Quitte ou double !

 

*****

On va donc commencer par le pire pour se déplacer ensuite vers le meilleur (qui va être compliqué à départager). Comme c’est long, dans cet article je me contenterai du moins bon et on continuera sur les coups de coeur la prochaine fois.

Je te conseille aussi d’ouvrir la page facebook associée au blog pour visionner davantage de photos des lieux traversés.


JE N’AI PAS AIME : Sao Paulo

Sao Paulo, c’est la capitale économique du pays. Elle élève fièrement ses immeubles gigantesques aux baies vitrées réfléchissantes aux yeux des touristes.
Mais c’est aussi une des villes les plus peuplées du monde avec près de 19 millions d’habitants sur son agglomération.
Et ça entraîne quelques problèmes, forcément.

– Déjà, la pollution. Elle n’est pas aussi manifeste qu’à Bangkok ou Mexico qui t’accueillent dans leur nuage dense et gris dès l’amorce de l’atterrissage, mais tu sens bien que tu ne respires pas l’air de Font Romeu !

– Ensuite, la densité. On est les uns sur les autres sans arrêt : du monde partout, du gris bétonné de tous les côtés.

Le bruit. Il n’y a pas un moment de répit. Même à 3h du matin, la nuit, il y a du boucan ! Certaines boutiques ne ferment pas, la circulation diminue, en restant conséquente, mais sans ralentir… Au bout de 3 jours je n’en pouvais plus !

La circulation de dingue. Déjà à Buenos Aires, tu galopes pour traverser. Mais alors ici… tu doubles carrément Usain Bolt ! Je me suis fait la réflexion un jour qu’il n’y avait que peu de personnes âgées dans les rues. J’ai vite compris pourquoi ! Le temps de traversée des grandes avenues est très court pour la largeur et tu ne peux faire autrement que trottiner, à minima. Les passages piétons ne sont pas respectés : on te klaxonne pour que tu te pousses et si tu n’es pas assez rapide (ou dur du chou-fleur auditif), tu expérimentes la dure vie d’une crêpe urbaine !

La délinquance : il y a beaucoup de vols à l’arrachée et de pickpockets. La praça da Sé nous a été présentée comme le lieu touristique le plus risqué à ce niveau. Tu découvres donc la manière astucieuse (échec sur le critère « discrétion ») de faire rentrer un sac en bandoulière dans un string taille S. Merci Sao Paulo !
Dès que tu quittes le centre (qui est IMMENSE), tu tombes sur des quartiers de plus en plus craignos : rien de moins que 612 favelas s’il-te-plait (dont une nommée ironiquement Paraisopolis = la ville du paradis) !!

Je n’ai pas non plus aimé le manque de charme de la ville : aucune réelle empreinte coloniale architecturale par exemple. Les rares monuments à visiter sont très dispersés du fait de la taille de la ville, on perd un temps fou à les rejoindre.

Les immanquables :
– l’avenida Paulista : la plus grosse avenue (sans intérêt esthétique urbain) où tu trouves tout l’immanquable, du shopping à la culture.
– le Museo de Arte : sur l’avenue Paulista, un bâtiment rouge aux lignes modernes qui jure avec ses abords proches. Les collections des artistes les plus connus ont l’air intéressantes à voir.
– le Jardim Botanico
– le Museo de Futebol : bienvenue au Brésil, il est temps de faire preuve d’une générosité / ouverture d’esprit (appelle ça comme tu veux) sans limite pour les hommes qui voyagent avec nous en les amenant dans leur temple à eux ! Bon, un ave péno, deux pater coup franc et on repart hein !
– le Parque Ibirapuera : le Central Park paulista ! Enfin un peu de verdure ! Il y a peu d’espaces verts à Sao Paulo et c’est bien normal car je crois qu’ils les ont tous concentrés dans celui-ci. Il est tellement gigantesque qu’il est possible de s’y perdre très vite (voyons si tu étais doué en courses d’orientation) mais aussi d’y trouver toutes sortes de choses surprenantes : des lacs (oui, au pluriel), le musée d’art contemporain, le pavillon Manoel da Nobrega qui était anciennement l’Hôtel de Ville, un planétarium, un gymnase, le Palais de l’Agriculture, l’Obélisque de Sao Paulo, le Monument aux Drapeaux, des spectacles de jets d’eaux la nuit…

 

Tu dois sentir au ton employé que non, je n’ai pas vraiment kiffé la ville elle-même, hors sambodrome et carnaval. C’est surtout que ça vient en comparaison d’autres endroits totalement incroyables ! On devrait y aller d’ailleurs !! 

J’AI APPRECIE : Morretes

Morretes est un petit village colonial dans la région du Parana, proche de l’Uruguay et au Sud de Sao Paulo. Le cadre est enchanteur : le vieux centre colonial est restauré, situé en bord de rivière mouchetée de palmiers et de flamboyants. Les couleurs vives de la nature et des façades s’assortissent parfaitement.
Ici on prend le temps de vivre et de regarder autour de soi : les brésiliens sont tranquilles et sympathiques, la nature tropicale donne de quoi voir lors de nombreuses randonnées pédestres ou cyclistes, de circuits en canoë, les hordes de touristes excités sont aux abonnées absentes.
Ressourçant !!

 

Mon estomac a adoré y déguster les spécialités locales : les chips d’aïpim (chips de manioc) et les balas de bananas, de coco ou de gingembre,  le BARREADO.
Il s’agit d’une sorte de ragoût de viande de boeuf que l’on mélange avec de la farine de manioc et avec la possibilité d’ajouter des bananes tranchées. Si le barreado est bien préparé, on doit pouvoir retourner l’assiette au-dessus de notre tête sans se retrouver avec un shampoing à la viande ! Du light quoi !

 

NB : J’aurais bien fait le train de la Serra Verde (de la montagne verte) entre Morretes et Curitiba mais il y a très peu de départs par jour et il ne faut pas manquer le coche ! Je conseille donc de bien se renseigner en amont à ce propos.
Les avis sont partagés à propos de ce train à l’ancienne mais sont bons pour la majorité. Tu sais ce qu’on dit : va voir par toi-même !

En voici un aperçu :

J’AI APPRECIE : Antonina

Antonina est un charmant petit village colonial niché en bord de mer et au pied de la montagne verdoyante. On y accède en bus local (et antique) depuis Morretes pour un trajet d’une vingtaine de minutes.
Ici aucune réelle activité à part les balades, les randonnées, le VTT, se caler contre les balustrades pour regarder les pêcheurs sur leurs barques à quelques mètres.
D’ailleurs comme il n’y a rien à faire, nous sommes les seules touristes. Le regard en face est parfois perçant de curiosité sur nos peaux blanches mais le sourire étiré l’adoucit. On s’est même vu offrir deux canettes de coca par un homme sans chaussures et en haillons qui n’a jamais voulu prendre notre argent !
Profite d’être là pour faire ce que tu ne fais jamais habituellement : ferme les yeux et lève le nez au vent sans être forcément allongé sur une plage. Fais le vide, ne pense à rien et respire.

8 Responses

    1. Merci ! C'est le but : faire voyager ceux qui ne peuvent pas toujours le faire physiquement, et donner des idées à ceux qui peuvent le faire !
      A bientôt pour les coups de coeur ! 😉

  1. Je vois un petit avion bleu vers Jericoacoara je me trompe?? J’ai adoré le Brésil !!!! Rio de Janeiro j’ai beaucoup malgré que j’y passerais pas une semaine entière dans la ville… Mes coups de coeur était Jericoacoara ( une de mes plus belles découvertes ), les chutes D’iguacu et Nager dans les piscines naturelles de Porto de Galinhas !!

    1. Je suis désolée, je ne connais pas du tout Jericoacoara ! Mais tu me donnes envie de regarder pour voir de quoi il s’agit ! J’ai adoré mes 2 voyages au Brésil également et j’ai pour projet de montrer une infime partie à Flo aussi !
      Bouh que cet article est vieux ! Il faut absolument que je le retape pour lui donner un aspect plus agréable visuellement et mieux organisé !

  2. Comme toi je n’ai pas vraiment aimé Sao Paulo, déjà que je l’ai visité sous les températures les plus basses de l’année (à peine 5°C le choc !) et en plus le premier endroit où j’ai débarqué en arrivant dans cette ville c’est la Praça de Sé donc tu imagines ! ^^

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.