– Le Poitou-Charentes.
– Hein ? Quoi ? C’est où ça ?
– Sur la côte Atlantique, autour de La Rochelle. Ca te dit d’y aller ?
– Euh. Si je dis que j’ai poney amphibie… Zut, c’est pas une bonne excuse, je pourrais l’emmener. Bon. Faute de mieux, OK.
Y’a du soleil au moins ?
– Oui oui !!
(doigts croisés)
Note à moi-même : toujours vérifier les doigts adverses en posant cette question.
Mign’home ?
Oh, juste une contraction de « mignonne » et « home ». Parce qu’ici, c’est le coin de France aux maisons toutes choupi, trotrotrognonnes. Enfin à mon goût.
La pierre blanche des maisons basses est toujours ornée de milliers de fleurs grimpantes et autres plates-bandes.
Les trottoirs sont découpés de telle façon à laisser une bande de terre au bas de la façade où fleurs variées et autres plantes se disputent la place pour offrir un tableau impressionniste des plus agréables à la vue du gueux de passage.
L’autre chose à laquelle je ne résiste pas (et si tu me suis sur Instagram, tu l’auras compris) ce sont les couchers de soleil ! Les rares que j’ai observés ici sont spectaculaires ! Rien que ça ! Oui, en fait ils feraient pâlir un arc-en-ciel !
Je te laisse admirer par toi-même :
Enfin, ça c’est quand il ne pleut pas ! Le quart du temps en somme.
Sache que quand tu programmes un séjour ici, pour déterminer la durée en fonction du beau temps potentiel, pars du principe que pour un jour de temps acceptable (on ne va pas pousser jusqu’à beau et bon), pour faire tes activités, tu auras trois jours de temps à faire danser les escargots !
Voilà pour les généralités. Partons maintenant ensemble pour une escapade en Poitou-Charentes !
Que faire quand tu n’es pas en équilibre sur des pédales de bicyclette, pour reposer ton fessier proche des hémorroïdes ?
La Rochelle
C’est la grande ville à visiter de cette région.
Pas forcément en mode super-touriste armé du guide dernière édition. Tu peux tout simplement te diriger vers le vieux centre historique et flâner dans ses ruelles. Facile à trouver : il jouxte le port. Et si vraiment tu ne trouves pas le port (marin d’eau douce), repère la grande roue !
Comme nous, tu resteras coi devant les deux tours historiques (tour Saint Nicolas et tour de la Chaîne), qui veillent, fières gardiennes, sur le port de plaisance. Il y a aussi les deux phares, aussi beaux que différents, sauras-tu les retrouver ?
Mon péché mignon : la rue « sur les murs » (c’est vraiment son nom), le long des remparts qui permet d’arriver à la tour de la Lanterne.
Pour les adeptes de musique, c’est aussi « the place to be » l’été, mi-juillet, lors des Francofolies, festival français très couru depuis 1985.
Je conseille aussi fortement d’aller faire un tour à l’Aquarium. Certainement l’un des meilleurs que j’aie pu visiter : il est très diversifié (on retrouve même des espèces locales), bien organisé, et les animaux sont sublimés par la mise en scène de l’aménagement.
Prévoir 2h30 de visite sans se presser et sans trop de foule.
Le bon plan : en été, des nocturnes sont proposées !
Contact : 05-46-34-00-00
Tarifs : adulte 16€ et enfant 12 €
Horaires : 9h – 20h
Site web
Pour manger de bonnes crêpes et galettes à prix raisonnable quand il fait un temps breton, aller à :La Galettière
9 rue de la Chaîne (ruelle perpendiculaire au port)
05 – 46 – 28 – 29 – 59
Autre incontournable : le phare du bout du monde, situé à la pointe des Minimes.
Il s’agit d’une réplique exacte du phare du bout du monde que l’on retrouve en Patagonie (Argentine).
De forme particulière, octogonale, il est en bois et construit sur pilotis. J’ai beau me creuser les méninges, je n’ai jamais eu l’occasion d’observer un phare comme celui-ci.
Il est possible de le rejoindre de manière originale en choisissant une visite guidée en Segway (tu sais, cet engin roulant sur deux roues et vertical).
Là aussi, on croirait que l’office de tourisme a payé pour ravir les amateurs de photo en faisant naviguer à proximité de charmants voiliers à voiles blanches immaculées. C’est l’instant douceur.
Le Futuroscope
Situé à Poitiers (ville dont tu peux faire l’économie de l’arrêt selon moi, rien de formidable à admirer pour le touriste de passage), c’est un monument dans les parcs de loisirs français.
Avec le développement des nouvelles technologies de l’image, le parc devient presque obsolète (plus besoin de prendre une entrée pour voir de la 3D par exemple) mais c’est un incontournable qu’il faut avoir fait au moins une fois rien que pour :
– faire la photo traditionnelle en trompe-l’oeil avec une des grosses boules
– découvrir la Vienne dynamique à bord d’un simulateur, le seul endroit où la Vienne te semble être un département passionnant à explorer !
– te sentir léviter à bord de la Giratour
– te moquer de tes amis avec les lunettes 3D kitshissimes sur le bout du museau !
– être à deux doigts de détruire une enceinte diffusant une musique publicitaire en boucle dans l’attraction « danse avec les robots ».
– avoir à nouveau 7 ans et demi devant le spectacle du magicien de I-Magic
– faire une petite sieste improvisée dans les fauteuils inclinés de « Chocs Cosmiques »
Avoue que ça serait quand même dommage de louper ça !
Je conseille aussi de prendre le pass premium de 15€ afin d’éviter les files d’attente interminables à l’entrée de certaines attractions prisées.
Des places à prix réduits pour certaines périodes peuvent être achetées sur des sites tels que Ventes Privées ou Ticketnet. Il faut les surveiller régulièrement !
Les endroits où la bicyclette devient une nouvelle excroissance de ton entre-jambe :
Il y en a beaucoup. C’est un coin de France « vert » et pas uniquement à cause de la végétation sur-hydratée !
La pédalade est ici un sport aussi national que la pétanque dans notre bon vieux sud.
Où pratiquer ?
L’île de Ré
J’ai envie de dire que tu ne peux pas découvrir cette île autrement que sur un vélo. C’est péché. Les plus courageux emprunteront le pont menant à l’île avec ce moyen de locomotion (ça monte sacrément, ça souffle… bon courage).
Si tu n’as pas pu amener ton propre vélo en bagage cabine, ne t’inquiète pas, les loueurs sont légion dans le secteur.
L’été, le lieu est prisé des stars décontractées. Comme moi, tu pourras y croiser par exemple Sandrine Kiberlain. Mais la plupart du temps, ne te leurre pas, tu tomberas sur Régis à bicyclette.
Hormis les foules estivales, j’ai tout apprécié de cet endroit : les kilomètres de pistes cyclables au milieu des marais salants (avec le cygne fourni pour l’esthétisme des photos), les petits villages avec leur clocher-phare (et nette préférence pour Ars-en-Ré).
Ne manque pas de faire un saut à la boutique de Tintin « Mille Sabords ! » à Saint-Martin-de-Ré pour un clin d’oeil nostalgique à ton enfance !
Ars-en-Ré |
Et puis il y a… le phare des baleines !
Je me découvre une passion pour les phares dans le même temps que je découvre la région ! A moins que ça ne vienne de la lecture de La petite boulangerie du bout du monde ? Bref.
Ah cette impression de liberté et d’évasion en gardant toujours un orteil sur le continent… C’est la vie maritime sans le mal de mer !
Si tu visites le lieu à marée basse, n’hésite pas à te pencher par-dessus le muret pour admirer le piège à poissons géant : les poissons y nagent librement à marée haute mais lorsque l’océan se retire, ils restent prisonniers du petit parapet qui encercle les abords de la plage. Une pêche de fainéant mais efficace !
La prochaine fois nous monterons tout en haut. Les escaliers sont superbes pour les amateurs de jolies photos et la montée des 250 marches se chiffre à 3,50€. Moins cher que le modelage des cuisses chez ton esthéticienne, merci les Baleines !
Ne t’épargne pas le passage par la boutique souvenirs. J’ai tendance à fuir ce genre d’endroit mais celle du phare des baleines possède une atmosphère particulière, paisible. Les amoureux des livres seront à la fête face aux innombrables oeuvres de qualité en rapport avec la vie maritime (romans, documentaires, jeunesse, BD… Il y en a pour tous les goûts). Les admirateurs de maquettes auront également de quoi se matérialiser des fourmis dans les doigts !
Piège à poissons et phare des baleines |
Puissance du kif ? ❤❤❤❤❤/ 5
L’île d’Oléron
A priori moins aménagée pour les cyclistes que sa petite soeur (mais le mauvais temps a certainement joué sur cette impression), ça n’en reste pas moins une île propice à la pédalade et aux balades et randonnées en tous genres.
Plus authentique, avec ses cabanes de pêcheurs, ses parcs ostréicoles, on sent moins ici la crème solaire et un peu plus la coquille. Le tourisme est présent mais pas invasif. Sur cette île, on peut encore se frotter à la vie locale, brute et iodée.
La photo de droite indique le sud. Le sud rochelais. Dans le vrai sud, il n’y a pas tous ces nuages ! (sauf en 2016) |
Le passage de quelques heures a été rapide (merci la pluie), il faudra y retourner pour explorer les autres recoins de cette grande île de 30 km de long (oui, tu vas en baver sur ta selle) qui semblent magnifiques d’après les photos fleurissant sur le net.
La découverte du phare de Chassiron à la pointe de l’île a permis d’admirer un point de vue à 360° et de comprendre la complexité de vivre dans un phare. Il vaut mieux avoir un 20/20 à tous ses tests sportifs (et laisser ton vertige sur la première marche) !
Tarifs de la montée du phare (sans la visite du musée) :
Adulte 3€ et enfant 1,50€
En repartant du phare, nous avons pris la direction de La Cotinière et là, en bord de plage, la vision la plus improbable qui soit !!
Un champ de cairns !! Petits ou grands (un faisait presque ma taille, même si je ne suis pas très grande et que donc ce n’est pas une référence), l’agencement est très zen et magnifique si des nuages bien gris viennent faire ressortir le blanc des pierres.
J’avais beaucoup vu ce genre de choses sur Pinterest mais je ne m’attendais pas à tomber dessus à l’île d’Oléron !
J’ai fait quelques recherches sur le net mais je n’ai trouvé aucune explication ni signification. Si tu en en as une, ça m’intéresse ! Est-ce une façon de faire des voeux ?
Avant de franchir le pont menant à l’île d’Oléron, affute tes pupilles afin d’observer deux choses :
– Si ta visite se déroule au printemps, sur quasiment tous les pylônes électriques, tu pourras observer des nids de cigognes avec ces dernières à l’intérieur.
– à l’entrée du pont, tu trouveras en contrebas Fort Louvois. C’est un petit fort en forme de fer à cheval datant du XVIIème siècle auquel on peut accéder à marée basse par une petite voie pavée.
Comme tu le vois, nous, on a loupé le coche de la marée basse ! (et le temps était merveilleux) |
Le Marais Poitevin, la fameuse Venise Verte
Et hop, magie du virtuel, nous voici dans un endroit labellisé « Grand Site de France » et parc naturel régional (département des Deux Ch Sèvres).
Je vais commencer par ruiner ce qui est peut-être potentiellement un fantasme visuel. Tu as certainement bavé devant les photos du Marais Poitevin tout vert (d’où son surnom, pas à cause du Géant qui serait venu le visiter en guest-star), notamment grâce aux lentilles d’eau qui recouvrent la surface de ses canaux.
RIP cher globe-croqueur. Feu la lentille a disparu.
Le débit du cours d’eau a augmenté sensiblement et l’eau est devenue plus pure du fait de l’usine de traitement des eaux de Niort.
De toute façon, à cette saison (mai), il ne fait pas suffisamment chaud pour qu’elle puisse proliférer. Il reste néanmoins un endroit où tu pourrais faire un cliché retour-vers-le-passé : au niveau d’une barque abandonnée remplie d’eau, selon le guide, les lentilles devraient pulluler cet été ! Ouvre l’œil !
Bon, rassure-toi, il reste encore suffisamment de verdure pour faire pâlir ta salade estivale décomplexante !
Petite bourgade que nous n’avons pas vraiment visitée, elle possède un embarcadère à barques pour visiter certains canaux du marais.
Intéressant à savoir si toutes les barques de Coulon sont prises d’assaut durant la saison estivale.
Les berges sont joliment aménagées et calmes. Un vrai petit havre de paix.
Il s’agit d’un village-rue (piétonne) le long d’un petit canal. Il possède également un camping (dont le chien de garde est un des plus obéissants que j’aie pu voir).
Ce n’est rien de dire que le lieu est tranquille entre les cyclistes et les promeneurs du dimanche hors saison estivale !
Mais c’est fort appréciable. Tu pourras descendre à des jardins et des cours en bordure d’eau, admirer les grandes granges maraîchères remise au goût du jour, prendre le temps de regarder les photos qui ornent les murs de la rue principale, remarquer que chaque passage amenant à un embarcadère porte un nom différent indiqué par une dalle au sol.
D’ailleurs chaque maison ou presque possède un embarcadère privé (avec une barque sur ou sous l’eau !) et l’on peut y entrer côté conche (petit canal) ou côté rue.
« Ortie », nom du passage vers l’embarcadère |
Notre fils au bonnet route est en extase ! |
C’est le village touristique principal de la Venise Verte. La profusion d’embarcadères, de guides, de barques, de loueurs de vélos, de petit train touristique est là pour te l’indiquer des fois que tu n’aurais pas compris !
Nous avons choisi la balade intermédiaire, celle d’1h30, en barque privée avec guide (étant donné le peu d’affluence, voire l’absence d’affluence, on a pu se le permettre) sinon en haute saison ce sera plutôt barque collective avec guide ou barque privée sans guide. Je ne conseille pas cette dernière solution. Bien que les parcours soient bien indiqués, vous n’allez pas avoir la moitié des informations intéressantes, vous n’êtes pas à l’abri de vous perdre dans les panneaux, la manoeuvre avec les autres dizaines de barques risque d’être compliquée.
Lors de ce tour, nous avons appris :
– que les guides-bateliers utilisent deux instruments : la rame et la pigouille (ce grand bâton qui permet de faire avancer la barque en poussant sur le fond) et qu’on n’utilise pas cette dernière sans formation au risque de la retrouver plantée dans la vase sans pouvoir l’enlever ! (Arthur et Excalibur à Venise…)
– que les aulnes permettent de lutter contre l’invasion des mini-vampires estivaux : leur sève attire les libellules (les demoiselles) qui mangent les larves de moustiques installées dans la vase des marais. Les anguilles et les gardons ont la même fonction ainsi que les chauves-souris dans l’espace aérien.
– les aulnes têtards ont aussi pour fonction de retenir les berges grâce à leurs racines et les peupliers aider à assécher les prés
– il y a à nouveau des loutres
– la vase contient des bulles de méthane qu’il est possible de faire remonter et d’enflammer à la surface de l’eau au moyen d’un briquet. C’est impressionnant ! (et ça m’a donné une envie furieuse de bananes flambées au retour !! Je suis hors sujet) Laisse faire le guide, un accident est vite arrivé !
– les moules d’eau douce ne se mangent pas (ou seulement si tu veux une excuse puissance 10 pour esquiver le repas chez belle-maman) et sont les bonbons des loutres et des rats musqués.
– il n’y a plus que des ruines à proximité des conches aujourd’hui car autrefois, si la barque était un moyen de transport indispensable, elle l’est moins aujourd’hui, et le développement des infrastructures de transports a signé l’arrêt de mort de ces habitations. Elles sont à présent louées à des éleveurs dont les bêtes paissent en liberté et en totale autonomie, se déplaçant d’une parcelle à l’autre via des ponts de bois.
– et plein d’autres choses que tu devras découvrir à ton tour !!
Nous avons choisi l’embarcadère de La Trigale mais les prix sont les mêmes que tu ailles à l’un ou à l’autre. Celui-ci peut combiner petit train, balade à vélo et barque. Nous n’étions intéressés que par la balade guidée en barque et nous avons payé 19€/pers pour 1h30, à titre indicatif.
Pour connaître tous les tarifs, ils sont ici.
Le guide conseille de partir à l’assaut des conches le matin à l’ouverture, vers 7h, pour assister au réveil des animaux. Ayant déjà fait l’expérience au Costa Rica, je ne peux que confirmer ses dires (et c’était à 5h45 du mat’ là-bas!!!)
Il est interdit de se baigner dans les conches, même s’il fait très chaud, sous peine de se retrouver coincé dans la vase par effet ventouse et de se noyer. Alors ne déconne pas !
On y retournera donc et la suite sera dans un nouvel article !
Trotamundo et moi, bien assortis (il est dans ma main droite si tu ne me crois pas) |
Crédit Giphy |
Sinon il y a aussi l’album facebook avec quelques légendes supplémentaires.
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9 Responses
Je note toutes ces belles idées pour notre tour de France à vélo de cet été !
Merci !
Avec plaisir ! Il y a de quoi faire dans cette belle région ! Je vais rajouter un article-photo sur l’île de Ré (où l’on vient de faire 30km à vélo avant-hier) et l’île d’Oleron car j’ai eu un immense coup de coeur qui devrait vous plaire aussi !
Si vous passez par Toulouse, n’hésitez pas aussi, on a plein de bons plans !
Poitevine, j’approuve tes coups de coeur et tes réserves (notamment en ce qui concerne la foule sur Ré et à La Rochelle) SAUF en ce qui concerne Poitiers qui ne vaudrait pas le détour ??? Soit, ça n’est pas la plus belle ville du monde, ni la mieux dotée en charme. Mais nous avons quand même LE joyau de l’art roman qu’est Notre-Dame la Grande (toute petite en fait …), et puis une magnifique cathédrale, des rues avec de belles maisons de l’époque médiévale, le Baptistère Saint Jean qui est le plus ancien monument chrétien d’occident, le dolmen sur lequel a festoyé Rabelais …. Bref Poitiers vaut le détour ( et je peux te le prouver la prochaine fois que tu viens dans le secteur 😉 )
Oups, je ne voulais pas choquer ! Néanmoins, c’est très bien que tu donnes ton avis de Poitevine et que tu complètes mon article pour ceux qui s’y rendraient ! Je marche sur des oeufs en te disant que je ne suis pas vraiment une adepte des édifices religieux et que c’est certainement pour cela que je n’ai pas trouvé d’attrait particulier à Poitiers. Le dolmen, je n’en avais jamais entendu parler par contre. Donc avec plaisir pour la preuve lors du prochain passage !
Tu ne m’as pas choquée du tout, ni vexée !!! je suis la première à reconnaître que le charme de Poitiers est (très) discret … mais il peut séduire ! Les édifices religieux ne sont pas ses seuls atouts (même si sa réputation de ville « sainte » est forte !), il y a aussi le palais des Ducs d’Aquitaine ( merci Aliénor !), le reste des arènes ( avec beaaaaaaauuuuuucoup d’imagination, on peut découvrir les vestiges d’un monument plus grand que celles de Nimes ou d’Arles), les belles collections du Musée Sainte Croix (sculptures de Camille Claudel entre autres), les animations scientifiques et expos de l’espace Mendès France, le superbe Hôtel Fumé et sa cour intérieure, le très beau parc de Blossac et son jardin anglais… Bref la liste est longue !
Je ne suis pas adepte de la religion, mais le génie qu’ont mis les hommes à concevoir ces édifices, à les embellir(les vitraux, les fresques, les sculptures !) avec les moyens de leurs époques me fascine, c’est pour moi un fil conducteur dans les visites de villes parce que c’est souvent la trace la plus évidente du passage des humains … Mais loin de moi la volonté de vouloir te convertir ! 🙂
Je suis complètement fan du coucher de la photo du coucher de soleil à La Rochelle, juste magique ! Bravo 🙂
Je me suis posé la même question que toi sur les pierres empilées à Oléron (j’en parle dans mon article sur Oléron). En gros, c’est soit un rite funéraire soit pour signifier son passage quelque part.
Tes photos sont très jolies.
Merci beaucoup ! Je crois que j’en ai fait un encore meilleur dans mon tout dernier (celui sur La Rochelle aussi, décidément) avec le pont de l’île de Ré dans le brouillard, et un ciel orange. Enfin en tout cas, je l’adore, c’est déjà un début !!
Je suis une expatriée poitevine dans le sud ! Ton article m’a fait beaucoup rire, je rejoins juste un commentaire plus haut Poitiers vaut le coup surtout si on passe par le Futuroscope, mais sinon tu as bien rendu l’âme de ma région ^^
Tu fais partie du gang du « c’t’tantôt » !! Bon, il va me falloir un greeter pour apprécier Poitiers je crois !