En tête à tête avec Stéphanie Ledoux, artiste du voyage

Stéphanie Ledoux.
Allez, ne dis pas que tu ne connais pas. Ce n’est pas possible, je ne te crois pas. Sinon… tu étais où ces derniers mois ? J’ai juste envahi tous les réseaux sociaux à ma disposition pour te parler saouler de avec cette artiste incroyable du carnet de voyage ! 😅
Aujourd’hui est ton jour de chance, je te fais la totale, en tout bien tout honneur : une récapépette, les raisons de mon intérêt grandissant pour son travail et enfin… une INTERVIEW !

Qui est Stéphanie Ledoux ?

Oh, juste une des artistes francophones les plus importantes dans le milieu du carnet de voyage. Rien de plus, vraiment.
Originaire et vivant à Toulouse, c’est dans la ville rose que se situe sa bulle créatrice, son vivarium d’aquarelles et d’huiles, son appartelier enchanteur.
Elle se décrit elle-même comme une globe-trotteuse dessinatrice, qui utilise le dessin, et plus particulièrement le portrait, dont elle a fait sa spécialité, comme prétexte pour briser la glace et aller à la rencontre des gens.
Particularité : Elle est imbattable au repérage de caméléons. (Moi d’araignées de toutes couleurs et tailles. Je peux échanger mon don ??? )

Stéphanie Ledoux
© Stéphanie Ledoux

Stéphanie Ledoux et nous, un émerveillement chronique et incurable

Pour écrire cet article, j’ai cherché comment je l’avais connue. Black out total d’un lendemain de cuite à 17 ans et demi.
Alors j’ai fouillé les vieux posts de mon ancien blog. Merci la mémoire 2.0, j’ai retrouvé. C’était grâce à un excellent reportage de l’émission Envoyé Spécial sur les carnets de voyage. On suivait Stéphanie lors d’un séjour en Turquie et ses portraits, ses techniques de carnettiste, son contact avec les turcs ont su me charmer. D’autant plus que j’étais en Turquie quelques mois auparavant donc cette destination faisait encore sacrément écho ! Si tu le souhaites, tu peux visionner le replay de ce reportage d’Envoyé Spécial. ( j’ai succombé à la tentation de le revoir plus d’un an après, on le regarde d’un œil nouveau)
Je ne résiste pas au plaisir de publier la photo du carnet de voyage correspondant au croquis du poissonnier stambouliote du reportage :

carnet de voyage Istanbul Stéphanie Ledoux
© Stéphanie Ledoux

J’étais conquise et c’est tout naturellement que j’ai fait découvrir cette artiste à Flo, déjà adepte des carnets de voyages à titre personnel.
Peu de temps après le visionnage de ce replay, nous avons pu admirer en vrai ses travaux dans le cadre du festival Terres d’Ailleurs 2015, au muséum de Toulouse, et nous avons signé le début de la fin. On était définitivement perdus dans l’univers des portraits du monde.
C’est donc tout naturellement que nous avons répondu « PRESEEEEEENTS » pour son événement portes ouvertes annuel à son appartelier quelques mois après. Le Graal. Nous avons pu toucher et feuilleter toutes les merveilles de carnets de voyages. Premier effet kiss cool : « waouuuuuuuuuhhhhh ! », 2ème : « ‘tain ch’uis nulle en fait, mes carnets à moi ressemblent à ceux d’une enfant de 8 ans ! Bon, y’a du boulot ! »

Stéphanie Ledoux atelier à Toulouse
Réflexion sans aucune prétention. Je sais pertinemment que je n’arriverai jamais (même dans mes fantasmes avec 39° de fièvre) à ce niveau, et c’est tant mieux. Le rêve est encore permis !
En plus des carnets, nous avons admiré des toiles originales de toutes tailles, des reproductions à la vente (merci Papa Noël 2015 d’avoir équipé mon salon), des cartes postales, des marque-pages et Stéphanie nous faisant une démonstration d’une technique que je ne connaissais pas : la linogravure ! Désolé, on a dû laisser un peu de bave de ci de là ! Je ne peux que t’engager à surveiller sa page facebook pour être tenu informé de ces journées portes ouvertes qui valent vraiment le coup.
Petit bonus : elle y dédicace aussi ses livres !

Stéphanie Ledoux visiter son atelier à Toulouse

Cette année, on a réussi à s’inscrire suffisamment tôt pour participer à l’atelier sur le carnet de voyage de Stéphanie Ledoux au Muséum de Toulouse. J’avoue que j’avais un peu peur car à part des Modigliani ratés en cours de dessin à 11 ans, j’étais finalement plus à l’aise dans le style de Picasso au niveau du portrait ! Flo, quant à lui, n’était pas forcément plus confiant que moi.

Stéphanie Ledoux atelier carnet de voyage Festival Terres d'ailleurs Stéphanie Ledoux atelier carnet de voyage Festival Terres d'ailleurs

Au final, avec un peu de technique (qu’il va falloir que je pratique car j’ai déjà oublié les proportions 😗 ), le rendu n’est pas si mal tant pour M. Coolture que pour moi !
La teigne tapie au fond de mon bulbe dira qu’il s’est fait aider pour le regard ! Mais chuuuuuut !

Stéphanie Ledoux atelier carnet de voyage Festival Terres d'ailleurs
Portrait de monsieur – La tahitienne

 

Carnet de voyage Cuba La World Coolture
Portrait de madame – Le vieil homme cubain

Grâce à la mise en confiance de Stéphanie, il s’est senti glisser le crayon et a remis ça avec le portrait de 3/4 d’une balinaise. Top non ? (Je te laisse deviner qui va le plus souvent dessiner dans nos carnets à venir !)

Carnet de voyage portrait balinaise

De se frotter nous aussi au plaisir mais également parfois à la difficulté d’un carnet de voyage, on admire et apprécie d’autant plus le travail de la magicienne du crayon en face de nous.
Rien de choquant donc à ce qu’on parle régulièrement de son travail et que l’on ait envie de le faire connaître, non ? 😇
D’ailleurs son nouveau partenariat avec Maud Villaret, créatrice « ethnique », nous colle des paillettes à la superglue dans les pupilles. Je te laisse te faire une idée du concept avec la toile Pomponnette :

Stéphanie Ledoux collaboration avec Maud Villaret
© Stéphanie Ledoux

L’interview de Stéphanie Ledoux !!

Je ne te cache pas que j’étais autant impressionnée que face à Mathias Malzieu mais là, au moins, j’étais assise et je suis arrivée quand même à sortir de ma bouche des mots dans une syntaxe cohérente !
Pour cette interview, on a fait un magnifique bouillon de culture entre tes questions et les nôtres, voici le rendu :

La World Coolture : Quel est le premier voyage vraiment marquant de ta jeunesse ?
Stéphanie Ledoux : La Polynésie : Tahiti et Moorea.

LWC : Quel a été ton premier dessin de voyage ?
SL : Ce n’était pas à Tahiti du coup parce que je n’osais pas dessiner en public. Je vais passer pour une enfant gâtée mais dans la foulée de Tahiti, quelques années après, nous sommes allés aux Seychelles et là-bas je dessinais un peu la végétation, la flore, les coquillages, les petits éléments décoratifs que j’insérais dans mon récit de voyage.

LWC : Comment en es-tu venue à faire un carnet de voyage ?
SL : J’ai commencé par un journal de voyage, un journal de bord où  je racontais mon quotidien et je gardais une trace écrite des expériences. Petit à petit sont venus s’ajouter des petits dessins qui ont pris de plus en plus de place mais au début, c’était vraiment le texte qui était prédominant.

Stéphanie Ledoux extrait carnet de voyage en Thaïlande

LWC : Tes études étaient-elles orientées dans le but de devenir artiste ou pas du tout ?
SL : Pas du tout. J’ai une formation scientifique avec des études de biologie et un diplôme d’ingénieur agronome ! J’ai exercé pendant 4 ans ce métier dans des instituts comme l’INRA avant de m’apercevoir que ma vraie passion c’était les voyages et le dessin et que je n’avais plus de temps pour tout ça. J’ai alors laissé tomber mon boulot.

LWC : Est-ce que ça a été dur de franchir le cap de la reconversion ?
SL : Oui ! Je n’avais pas vraiment confiance en moi pour que ça réussisse donc j’ai eu beaucoup de mal à prendre la décision. Passer d’un métier pour lequel on a fait des études poussées à un métier pour lequel on n’a aucun diplôme, c’est risqué, on n’a aucune garantie de réussite, c’est un métier précaire. Au début ma famille a eu du mal à accepter la décision même si maintenant ils ne diraient pas ça ! 😀

LWC : Y a-t-il d’autres artistes dans ta famille ?
SL : Non. Enfin si, j’ai un cousin que je ne vois pas beaucoup qui a fait des études d’art mais c’est tout. Et sinon j’ai une tante qui est décédée juste avant que je naisse et ce qui est rigolo c’est que je me suis aperçue il y a peu de temps qu’elle tenait des carnets de voyage, ce qui était atypique à l’époque. Il y a plusieurs personnes de ma famille qui trouvent qu’il y a des ressemblances entre sa vie et la mienne et peut-être que je serais sa réincarnation ! 😀

Stéphanie Ledoux extrait carnet de voyage en ColombieLWC : Quel a été le déclic pour te lancer dans les carnets de voyage en tant que professionnelle ?
SL : J’ai assisté à des festivals, notamment un qui est très connu à Clermont-Ferrand, et j’ai vu toute la variété de ce qui se faisait et que l’on pouvait éditer, donner des cours. Ca m’a encouragée à rencontrer des gens dont c’est le métier et à me dire « pourquoi pas moi ? »

LWC : Une journée chez toi, à ton appartelier, ça se passe comment ?
SL : J’adorerais vous dire que je passe ma vie à dessiner au milieu de mon bazar de voyage mais malheureusement, je passe 5 jours sur 6 devant l’ordinateur à répondre à des mails ! Et quand j’ai de la chance, il reste donc 1 jour sur 6 à faire de la création. Je n’en ai jamais fini avec tous les messages que la technologie nous apporte ! C’est une plaie dont je ne me sors pas ! Il y a beaucoup de sollicitations et j’ai du mal à tenir le rythme.

LWC : Combien de voyages fais-tu en moyenne par an ?
SL : 3 ou 4. J’essaie d’aller plutôt dans des voyages lointains car j’aime être dépaysée. Il faut que les repères volent en éclats.

Stéphanie Ledoux portes ouvertes de son atelier à Toulouse LWC : Quelle est la durée moyenne de tes voyages ?
SL : Un mois. C’est le temps qu’il faut pour laisser place à l’improvisation et à la flânerie le nez en l’air. Au-delà, on casse un peu le cadre « émerveillement quotidien ».

LWC : Tes voyages, en général, sont-ils motivés à titre professionnel ou c’est vraiment du voyage personnel ?
SL : Il y a les deux. Des fois j’ai très envie de visiter un pays sans avoir de comptes à rendre, de voyager à mon rythme sans objectif de carnets de voyage à produire et alors là c’est vraiment perso. Puis d’autres fois, on me sollicite pour faire des dessins sur un voyage. Le prochain sera en Papouasie, une expédition scientifique. On part sur un bateau et donc j’ai été sollicitée pour faire les dessins lors de ce voyage. Cette fois, je ne ferai pas de portrait, ce sera axé sur le naturalisme : la faune et la flore, notamment sous-marine.

LWC : Es-tu régulièrement sur Toulouse ?
SL : Je fais mieux que ça : j’y habite ! Mon atelier est ici et j’y passe le plus clair de mon temps (environ 75%).

LWC : Quelle place tient la photographie pour toi dans les voyages ?
SL : C’est une autre source documentaire. Généralement je me sers du dessin pour entrer en contact avec les gens et pour créer une complicité et la photographie me sert davantage pour garder trace des détails que je n’ai pas le temps de capter sur place. Donc quand je refais une toile en grand format à l’atelier, je me sers autant de mes croquis que des photographies prises sur place.

LWC : Quelle est ta technique de prédilection pour réaliser tes carnets ?
SL : Le crayon. C’est passe-partout, tout-terrain, léger, ça ne prend pas de place, c’est rapide, ça marche sur tous les papiers.

Stéphanie Ledoux extraits de ses carnets de voyage

LWC : Que prends-tu concrètement comme matériel quand tu te déplaces en sac à dos ?
SL : Ca dépend du type de voyage prévu. S’il est nomade, je ne prends pas un carnet de voyage de 2 kg mais des feuilles volantes perforées et je pose une spirale au retour. Mais s’il est plus sédentaire, ça peut m’arriver de prendre de gros carnets. En petit matériel je prends une trousse avec des crayons, de la colle, des ciseaux, du scotch en papier, de l’aquarelle, un pinceau de voyage et un petit contenant avec de l’eau. Des fois aussi des plumes et de l’encre.

LWC : Combien passes-tu de temps quotidien à dessiner en voyage ?
SL : Pas énormément comparé à d’autres carnettistes qui sont compulsifs.  Ca peut m’arriver de passer des journées sans dessiner et à l’inverse, passer 5h d’affilée à faire une série de dessins parce que c’était le bon lieu, les bonnes rencontres… Mais je ne dessine pas tout ce que je vois et d’ailleurs je ne dessine pas quand je ne suis pas en voyage. Je ne tiens pas des carnets de vie comme certains autres carnettistes, Lapin par exemple.
En général dans la journée je réalise les croquis sur le vif et j’écris le texte le soir.

LWC : Au retour, combien passes-tu sur les retouches de ton carnet ?
SL : Une ou deux semaines mais je ne fais pas que ça. Encore une fois, les mails me pourrissent la vie. Et quand j’ai fini de rattraper mes mails, l’inspiration qui était super pressante en rentrant s’est un peu évaporée.

LWC : Fais-tu beaucoup d’expositions et de festivals ?
SL : Oui ! Trop ! Ca fait depuis le mois de septembre que je n’arrête pas et que je rêve d’une nuit de sommeil complète ou d’un week-end normal.

LWC : Comment en es-tu venue à dessiner des portraits ?
SL : Le visage humain me passionne et c’est quelque chose que je faisais d’après photo étant ado et c’est naturellement ce qui m’a intéressée depuis que je suis sur les routes.

LWC : Es-tu plutôt portraits d’enfants ou d’adultes ?
SL : Ca dépend sur qui je tombe et avec qui j’accroche.

LWC : Quelle est la réaction des gens, surtout dans les coins reculés, quand tu leur montres leur portrait ?
SL : Il y a tout type de réactions, toute la palette des émotions humaines. Il y en a qui sont émerveillés, d’autres morts de rire, d’autres encore qui sont timides et se cachent le visage dans les mains, d’autres qui me prennent pour une sorcière et jettent le carnet (en Ethiopie), d’autres qui sont fiers et qui le montrent à tout le monde comme en Indonésie ou en Thaïlande où ils accrochent les dessins aux murs, certains n’en ont rien à faire (les nomades marocains) et jettent le portrait en boule au fond du feu… On ne sait jamais à quoi s’attendre mais ça ne laisse jamais indifférent ! Le plus décevant est quand la personne ne montre pas d’émotion, par timidité ou par réserve.

Carnet de voyage Stéphanie Ledoux

LWC : Un conseil à donner pour faire évoluer les carnets de voyages de ceux qui en tiennent ?
SL : Se lâcher, se faire plaisir, expérimenter, ne pas avoir peur d’une nouvelle technique, faire quelque chose de personnel, qui vous ressemble. Il vaut mieux un carnet imparfait mais qui transmet de l’émotion plutôt que quelque chose qui ressemble à un magazine et qui en est dénué. Par exemple, là, je vois passer le dessin raté d’une éthiopienne, je le déteste mais d’un autre côté, je me souviens pourquoi je l’ai raté : on me parlait sans cesse en même temps et je n’étais plus trop concentrée.

LWC : Peux-tu nous parler de ton projet de partenariat que tu as développé avec Maud Villaret ?
SL : On est fans toutes les deux du travail de l’autre depuis des années et cela fait 3/4 ans que l’on envisage de travailler ensemble mais on n’avait jamais le temps. Là, au printemps, Maud a parlé de cette expo et depuis cet été on la travaille : elle est venue plusieurs fois à Toulouse et moi aussi à Paris. On a mélangé nos univers, nos techniques, notre matériel de voyage et on s’est régalées à réaliser ce travail. Elle crée des bijoux voyageurs inspirés surtout de l’Afrique avec des tissus, des coquillages… Les toiles présentes lors de l’expo sont des toiles que l’on a imaginées ensemble et il y a eu un effet ping-pong : je dessinais, elle venait broder, puis je continuais le dessin et elle repassait encore derrière…D’autres fois elle me préparait un support et je venais dessiner dessus, etc.
Malheureusement c’est intransportable et il ne sera pas possible d’admirer ces toiles à Toulouse !

Stéphanie Ledoux portes ouvertes de son atelier à Toulouse

LWC : As-tu planifié de faire des expositions à Toulouse ?
SL : Je manque de temps, et j’ai trouvé une formule qui est bien pratique en faisant des portes ouvertes d’atelier directement chez moi comme ça je n’ai pas à transporter tout mon bazar ailleurs. Les gens aiment bien pousser en plus les portes d’un atelier d’artiste.

LWC : Quelle est ta philosophie de voyage en trois mots ?
SL : Partage, curiosité, plaisir.

LWC : On te propose un portrait chinois ! Si tu étais…
… un animal ? Une fourmi parce que je ne sais pas m’arrêter de travailler !
… une couleur ? Le vert, pour la nature
un métier ? Un artisan
un film ? Eternal Sunshine of the Spotless Mind
un style musical ? Rock indépendant
une saison ? Le printemps
un plat cuisiné ? Un pad thaï
un sport ? La plongée sous-marine
un pays ? La Birmanie
un lieu à Toulouse ? La prairie des Filtres
un mode de transport ? Le tuk-tuk
une fleur ? La fleur de tiaré

LWC : Le mot de la fin ?
SL : Venez voir notre exposition à Paris parce qu’on y a mis tout notre cœur ! C’est jusqu’au 23 décembre dans le 7ème arrondissement ! (voir les informations pratiques un peu plus bas)

Pour finir sur Stéphanie Ledoux…

J’espère que si tu ne la connais pas déjà, ta curiosité sera piquée pour jeter un œil au travail formidable de cette artiste du carnet de voyage simple et sympathique !
On se donne rendez-vous à ses prochaines portes ouvertes ? Je crois qu’on n’a pas encore suffisamment de ses œuvres !

Stephanie Ledoux acheter ses oeuvres

 

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INFORMATIONS PRATIQUES :

STEPHANIE LEDOUX
Son facebook
Son site internet

MAUD VILLARET
Son facebook
Son site internet

flyer exposition stephanie ledoux

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6 réponses

  1. Oui, je la connais, je suis allée plusieurs fois dans son atelier! J’ai son livre à la maison et une repro au mur!
    Et l’an dernier au muséum, j’ai pas osé m’inscrire avec elle, trop nulle que je suis en dessin, j’ai fait celui avec Anne Steinlein 😉 !

    1. On est exactement pareilles dans nos possessions ! J’ai juste un livre de plus ! Inscris toi, nous étions nuls aussi en portraits et avec la technique expliquée, ça va de suite mieux ! Tous les participants avaient des styles totalement différents dans la manière de représenter des portraits, certains presque flous, mais tout était super !
      Ca consistait en quoi ton autre atelier du coup ?

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