Le désert. Voilà un paysage de notre planète qui nous fascine, au moins autant que le mode de vie des nomades qui le peuplent. Nous avons lu et écouté beaucoup d’expériences incroyables dans le désert : le père de Corinne qui a couru de son temps le Paris-Dakar, les copains blogueurs de Wait & Sea qui ont fait un trek mécanique en 4×4 dans les dunes marocaines, les récits des avions de l’Aéropostale survolant les dunes (hey, on est toulousains, ne l’oublions pas, ça fait partie de notre patrimoine)… C’est donc le cœur chargé d’émotions et les membres picotant d’impatience que nous entamons cette 7ème journée sur les terres omanaises dans le désert de Wahiba Sands (Sharqiya Sands) !
C’est notre toute première expérience physique du désert de dunes (parce que les rêves, ça ne compte pas) et franchement, on ne sait pas trop à quoi s’attendre. Nous sommes rassurés d’avoir Hassan, notre guide, pour nous encadrer lors de notre dépucelage ensablé. On est fascinés autant qu’un peu inquiets, pour tout te dire. En vrai, avant le départ, on aura lu un peu tout et n’importe quoi. C’est là que l’on se rend compte qu’à chaque voyageur il y a son voyage et son expérience de l’environnement !
Comment entrer dans le désert de Wahiba Sands ?
Quand se rendre dans le désert de Wahiba Sands ?
Où loger dans le désert de Wahiba Sands ?
Quelles activités pratiquer dans le désert de Wahiba Sands ?
Quelles précautions prendre dans le désert de Wahiba Sands ?
Que faire dans le désert de Wahiba Sands pour les experts ?
Comment entrer dans le désert de Wahiba Sands ?
Ça, c’était notre première question lors de la préparation du circuit : par quel bout prendre cette immensité désertique à Oman ?
Présentations avec le désert de Wahiba Sands
Un désert de sable
Comme beaucoup de lieux à Oman, il porte aussi un autre nom : le Sharqiya Sands. Si tu n’as pas vu de photos de ce désert auparavant, sache qu’il s’agit d’un désert de sable mouvant (et non de sables mouvants). Oui, oui, les dunes se déplacent jusqu’à 10 mètres par an ! On n’en est que plus admiratifs pour ces Bédouins qui arrivent à se repérer sans boussole !
En tout cas si scientifiquement il est mouvant, pour nous, sentimentalement, il est émouvant ! (oui, on fait aussi dans la poésie de comptoir !)
Le désert de Wahiba Sands constitue une petite partie du plus grand désert de sable au monde (le Rub al Khali), et s’étale sur plus de 10 000 km2 ! T’en veux de la dune ? Y’en a !!
C’est aussi le désert le plus prisé par le tourisme car la majorité des touristes choisissent d’effectuer un circuit uniquement dans le Nord du pays et il leur est donc facilement accessible entre les montagnes, la mer et la capitale.
Un désert pas si désert…
Si, de prime abord, cette immensité sableuse parait d’une extrême aridité, en réalité il n’en est rien : 180 variétés de plantes et 200 espèces animales en constituent l’écosystème ! Pour notre part, on n’était pas très empressés de les rencontrer car on avait beau creuser dans notre mémoire, aucune bête sympathique n’émergeait parmi celles peuplant les déserts ! Et puis à priori, les licornes ne viennent pas de là non plus…
Le matin, si tu assistes au lever de soleil, tu pourras apercevoir les promenades nocturnes de toute la faune locale ! Une multitude de petites empreintes décorent les dunes ondulées par le vent de la veille. On te conseille de te faire accompagner par un Bédouin pour ce moment afin qu’il associe les empreintes à un animal. De notre côté on n’a fait que des spéculations de détectives et on a trouvé ça un peu dommage !
Portes d’entrée au désert de Wahiba Sands
Les derniers villages avant d’entrer dans le désert de Wahiba Sands
Il existe deux villages au Nord pour entrer dans le plus connu des déserts à Oman : Al Wasil et Bidiyah. De notre côté, nous sommes passés par le second. Tu peux aussi choisir d’entrer par l’Est côté Sour, mais peu d’informations sur cet itinéraire et l’accès était plus facile pour nous par le Nord, en étant à 3h de Mascate et 2h de Nizwa.
L’entrée est réellement impressionnante. Nous pensions qu’elle allait être progressive avec un peu de sable sur les bas-côtés et des dunettes qui se transforment en dunes de compet’ à l’horizon. Mais non, rien à voir. Ici ça fonctionne comme à la Dune du Pyla ! Tu franchis la dernière maison du village (dont le jardin ressemble plus à un terrain de beach-volley qu’à la pelouse du Stade de France) et hop, tu te retrouves au milieu d’un champs de dunes directement ! Bouduuuu !
J’ai un 4×4 mais est-ce compliqué de conduire dans le Wahiba Sands ?
Lors de la préparation de notre séjour à Oman, nous avons choisi de prendre Hassan, notre guide, en grande partie à cause de cette étape de notre séjour. Aucun de nous deux n’avait jamais conduit dans un désert de sable et l’idée de rider avec une voiture sur des dunes, seuls, nous faisait jouer un concerto de castagnettes au niveau des genoux.
Au final, ça ne se passe pas du tout comme ça. Il faut conduire sur une piste de sable toute droite et plane jusqu’aux divers campements (desert camps). Nous sommes allés faire un tour jusqu’au dernier campement, le plus enfoncé dans le désert, et il n’y avait aucune difficulté pour s’y rendre.
Flo s’est essayé à la conduite sur sable et il s’est débrouillé comme un chef. La sensation est comme celle de la conduite sur la neige : les pneus chassent rapidement. Il est ici conseillé de rouler assez vite afin d’amortir les cahots car en roulant à 50km/h, on se croirait sur des montagnes russes qui font monter le cœur aux lèvres en trois bonds !
Corinne n’a pas osé essayer, elle était trop occupée à retenir son estomac en-dessous de ses côtes.
Même si Oman est un pays très sécure, hormis les arnaques traditionnelles au Souk, tu pourras aussi trouver celle des rabatteurs à Bidiyah ! Nous n’en avons pas souffert lors de notre passage grâce à notre guide mais, en préparant cet article, nous sommes tombés sur plusieurs témoignages sur des forums qui dénonçaient cette combine.
Ils se concentrent à la station Shell de Bidiyah et te repèrent lorsque tu viens y faire dégonfler tes pneus. Ils vont tenter de t’effrayer par rapport à la conduite sur sable afin de proposer leurs services et t’emmener dans leur propre véhicule ou pour que tu les suives, par mesure de précaution. Bien entendu, tout cela ne sera pas gratuit…
Comment accéder au désert de Wahiba Sands sans 4×4 ?
Tu as loué une berline à Mascate ? Tu te déplaces en stop ? Tu fais un pèlerinage sur les coudes ?
Pas de problème, tu pourras toi aussi accéder au campement bédouin que tu as réservé pour la nuit au milieu des dunes omanaises.
Pour le coup, tu peux aller à la rencontre des rabatteurs dont on parle dans l’encart juste au-dessus et négocier ton aller/retour avec eux. Ce sera certainement la solution la moins onéreuse si tu es ceinture noire du marchandage de tapis.
Si tu ne te le sens pas, tu peux demander au campement de t’organiser un transfert pour venir te chercher à l’entrée du désert ( par exemple, le coût est d’environ 40 OMR pour le « 1000 Nights Camp »).
Enfin, l’autre solution est d’organiser une excursion de deux jours dans le désert de Wahiba Sands au départ de Mascate. Personnellement, on ne te conseille pas vraiment cette solution car elle te fera faire énormément de route en peu de temps… Et que dire de ces agences de voyages qui te proposent même de te rendre jusqu’au désert DANS LA JOURNÉE, sans nuitée, en incluant en prime la baignade dans un wadi ? Franchement n’importe quoi… Tu ne profiteras de rien et tu auras le rythme de visite d’un chinois préparant un trail !
Quand se rendre dans le désert de Wahiba Sands ?
Durant l’hiver
On te parle dans cet article pratique sur Oman des meilleures périodes pour voyager dans le pays, à savoir entre début novembre et fin mars. C’est également valable pour le désert omanais. Tu pourras alors profiter des journées et des nuits complètes sur ce sable fin (mais sans eau turquoise).
Le désert à Oman et la saison chaude : à éviter
Nous nous y sommes rendus de notre côté à la mi-avril et ce fut une expérience totalement différente. Il faisait une chaleur à faire rôtir des chamallows sans feu donc impossible d’arriver avant 17h30 et de repartir après 10h. C’était insoutenable pour nos organismes, vraiment.
Le panel des activités à réaliser s’en est vu réduit à peaux de chagrin et de tristesse réunies. Mais de toute façon, nous n’étions pas nécessairement venus pour faire mumuse dans les dunes autrement qu’avec nos fesses et nos mollets.
Par contre, ce que nous ignorions avant d’y être c’est qu’à la saison chaude, le coucher de soleil sur le désert de Wahiba Sands s’accompagne d’un fort vent (à décorner un éléphant d’Afrique) rapidement ressenti comme insupportable. Qui a déjà été à la plage à Narbonne ou à La Franqui sait de quoi on parle !
Et n’espère pas avoir de chance comme avec la mousson dans d’autres contrées, les Bédouins nous ont dit que c’était tous les soirs et que c’était systématique. On n’y coupe pas.
A moins d’aimer te faire fouetter, te voilà prévenu.
Éviter certains jours de la semaine dans le désert de Wahiba Sands
Pour avoir entendu des retours d’expériences négatifs, on te conseille d’éviter au maximum les jours de week-end des Omanais, à savoir le vendredi et le samedi. En effet, ceux-ci font des excursions bruyantes en famille dans le désert ces jours-là et, toi qui viens chercher le calme, tu risquerais fort d’être déçu, surtout si tu loges dans les campements proches de l’entrée.
(Tu t’en doutes certainement, mais, le bureau des pleurs du SAV, que l’on t’indique au 3ème dromadaire à droite, ne se trouve pas si facilement… Donc autant prendre tes précautions en amont.)
Où loger dans le désert de Wahiba Sands ?
Les campements bédouins au milieu des dunes
Plus le temps passe, plus l’offre se diversifie en matière de logement dans le Wahiba Sands. Il est presque possible de se loger quelle que soit sa bourse.
Notre expérience au Wahiba Bedouin Rustic Camp
Notre séjour dans le désert était compris dans la somme totale que nous devions à notre guide, qui avait donc négocié un prix avec les Bédouins du desert camp, chose d’autant plus aisée que nous étions les seuls clients à cette période !
La soirée dans le désert omanais
Après environ 20min de route sur la piste depuis le village de Bidiyah, nous arrivons au Rustic Camp. Corinne a une réaction d’étonnement en passant le portail et se demande si c’est une blague. Il faut dire que nous ne voyons rien à part deux lits simples éloignés l’un de l’autre et plantés au milieu de petites dunes, sans rien d’autre ! Un peu sommaire comme entrée en matière !
Nous arrivons ensuite dans la cour avec d’un côté un bâtiment en dur et de l’autre une petite série de tentes noires. Et encore des lits à la belle étoile. C’est pour les punis ? Les somnambules ? C’est étrange quand même et ça donne des airs de fin du monde !
Il n’y a personne au campement, c’est étrange. On dirait l’Urbex Bedouin Camp !!
Finalement, on aperçoit les employés qui sont en train de nourrir les bêtes un peu plus loin et nous apprendrons plus tard que le « patron » est parti accompagner un groupe de journalistes de la TV coréenne au milieu du désert pendant deux semaines pour un reportage photo.
Un peu plus tard, après une pause bien méritée dans le sable, nos organismes fatiguant vite sous des journées à 40°, nous retrouvons nos hôtes pour le repas, préparé par la maîtresse de maison bédouine. Nous découvrons avec un peu d’inquiétude le repas à ras du sol… Il faut dire que nous n’avons pas brillé par notre aisance auparavant à Nizwa et Mascate !! Et on ne va pas ménager le suspense : on n’a pas fait mieux cette fois non plus avec notre riz, nos légumes et notre poulet grillé !
La soirée s’est achevée par une grande discussion entre notre guide, un employé du campement et nous. Un Omanais, un Bengladi arrivé dans le désert 2 années auparavant, et deux Français. Nous avons parlé de nos vies différentes, de nos passés, de nos loisirs, du quotidien dans le désert… Et… il nous a fallu faire une démonstration de salsa ! Tu le crois, ça ? Danser la salsa, en plein désert à Oman ? Pour nous c’était de l’ordre de l’impensable !
On te livre ce moment WTF de la démonstration de salsa ! On était un peu gênés et gauches parce qu’on ne savait pas vraiment quelles passes faire pour ne pas commettre d’impair culturel : est-ce qu’on risquait de les « choquer » ? Pouvait-on danser la salsa telle qu’on la connait et qu’on l’a même ré-apprise à Cuba ? Dans le doute, on a fait le plus soft possible :
Visiblement en hiver, clients et Bédouins finissent la soirée autour d’un feu de camp entre histoires contées, chants et bonne humeur ! Nous, on s’est un peu lâchés comme nous étions les seuls visages pâles à des kilomètres à la ronde !
La nuit dans le désert omanais
Elle commence à 22h, heure à laquelle l’électricité s’arrête dans le campement (elle est activée à 19h) pour des raisons écologiques. Ensuite c’est « Frontale Party » ! Tu as alors le choix entre :
- aller profiter de la fraîcheur salvatrice sous les étoiles.
- tenter de te débarbouiller dans une salle de bain sans toit et elle-même envahie de sable. Ce qui équivaut donc à enlever le sable et la poussière de dehors pour remettre du sable et de la poussière de dedans. Tout en ayant la trouille qu’une bête à dard soit entrée par un trou et qu’elle se tapisse dans l’angle mort de la frontale. Bon, en gros, tu n’auras jamais été aussi rapide dans une salle de bain !! (mais c’est une expérience !)
- tenter de dormir. Oui tenter parce que c’est étrange de se coucher en ayant chaud et de se réveiller en ayant froid ! Mais ça, c’est seulement si tu as réussi à t’endormir malgré les ronflements des employés exténués et que tu entends comme s’ils avaient pris la place du croque-mitaine sous ton propre sommier ! La particularité du campement bédouin, c’est la proximité, mais ça, tu l’avais un peu zappé, tiens !
La matinée dans le désert à Oman
Comme on y reviendra plus en détail un peu plus bas, il faut absolument que tu te lèves avant le soleil pour aller l’admirer passer au-dessus des dunes !
Ensuite tu reviendras tranquillement au campement en assistant au réveil des dromadaires solitaires sur le chemin. Certains ont autant de mal à lever la paupière que nous, c’est mignon !
Puis vient le moment de la toilette de chat parce qu’il faut faire vite en avril avant que la chaleur étouffante ne soit là, une fois le soleil levé. Et puis il faut aussi prendre le petit déjeuner, un des deux repas que nous prenons plaisir à avaler, à la fraîche. Le reste du temps, la chaleur torride nous fait l’effet d’une gastroplastie !
A 10h, nous refaisons nos sacs à dos en 4ème vitesse. La tente noire à toile épaisse se transforme en sauna, on pourrait déjà essorer nos sourcils ! A 10h30, nous sommes dans le 4×4, clim’ à bloc. On regarde par la vitre arrière et on se demande bien comment font ces gens pour survivre tous les jours au midi solaire… A-t-on vraiment les mêmes chromosomes ?
Sur la piste du retour, on s’arrête fréquemment : les dromadaires nous offrent un joli spectacle régulier dans ces dunes dorées qui commencent à nous éblouir. Pendant que Flo se casse la tête pour faire de jolies compositions picturales, Corinne subit comme d’habitude son karma animalier : un camélidé semble réactif à ses phéromones et commence à la coller d’un peu trop près malgré ses petits pas de côté de tanguera… jusqu’à venir baver sur son objectif ! Beuuuuuuuurk ! Pourtant ça n’avait pas matché sur Wahiba Tinder ! Nous le laissons là, le cœur manifestement brisé. Jusqu’au prochain 4×4.
Réserver son séjour au Wahiba Rustic Bedouin Camp !
Tente 2 personnes (3 lits simples ) : 113 €
Tente 3 personnes (3 lits simples) : 133€
Chambre double avec SDB privative avec lit double : 103€
Chambre quadruple (4 lits simples) : 182€
Chambre simple : 80€
Tente simple : 92€
On se répète mais nous sommes passés par les tarifs préférentiels de notre guide qui a un accord commercial avec ce campement. Sinon, en tout honnêteté, nous trouvons ces tarifs un peu excessifs pour la prestation proposée. La rusticité, l’authenticité et l’accueil sympathique ne devraient pas se monnayer à ce tarif…
Les autres campements des Wahiba Sands qui ont retenu notre attention
Tente 2 personnes (2 lits simples et SDB commune extérieure) : 119 €
Tente 2 personnes (1 lit double et SDB privative) : 176€
Des bungalows en dur à partir de 340€.
De la nourriture de qualité, une aire de jeux pour enfants, climatisation dans certains logements et piscine extérieure, s’il n’est pas forcément le plus écologique, le 1000 Nights Camp est certainement un des plus confortables avec un excellent rapport qualité/prix. C’est aussi le camp situé le plus au milieu des dunes et… le plus connu ! Ne t’y prends pas au dernier moment si tu souhaites y passer la nuit !
Tente 2 personnes (2 lits simples ou 1 lit double ) : 82 €
Tente 3 personnes (3 lits simples) : 123€
Les salles de bain sont communes.
Un peu moins avancé dans le désert, ce campement est aussi simple que celui que nous avons expérimenté mais à des tarifs plus abordables. Il ne comporte également que des tentes bédouines sans possibilité de logement en dur. Il peut proposer du surf sur sable (sand surf), ce que cherchait désespérément à pratiquer Corinne !
Le gros point positif : il est respectueux de l’environnement et ne fonctionne qu’avec l’énergie solaire.
Tente 2 personnes (2 lits simples ou 1 lit double ) : 400 €
Comme son nom l’indique presque, il s’agit d’un campement de deux tentes privatives perdues dans le désert mais avec un intérieur digne du Hilton des sables ! Chacune comporte une salle de bain avec une douche et SON PROPRE PERSONNEL DE SERVICE !
Parfait pour une lune de miel, non ??
Craquer son slip et réserver son séjour au Starwatching Private Camp
Les bédouines, les femmes du désert omanais
Il faut savoir qu’il sera plus facile de rencontrer les Omanaises que dans le reste du pays car les Bédouines sont plus accessibles. Elles sont plus indépendantes que leurs compatriotes en dépit de ce que pourrait laisser supposer leur tenue traditionnelle avec abaya et masque noir couvrant le visage. Elles conduisent par exemple très bien dans le désert et peuvent venir au secours des touristes en mauvaise posture.
Elles gardent et dirigent également le campement durant les absences de plusieurs jours de leurs époux comme ce fut le cas lors de notre séjour.
Faire l’expérience de la tenue bédouine dans le désert de Wahiba Sands
Notre hôtesse nous a invités, juste avant le dîner et de manière espiègle, à revêtir les habits traditionnels bédouins. On ne savait pas du tout ce qu’il fallait mettre parmi tous ces vêtements accrochés au mur. On a pris des pièces un peu au hasard avant d’être un peu guidés. Pour Corinne, ça n’en finissait pas, il faut se déguiser en oignon pour être Bédouine ! Mais le plus marrant, c’est qu’elle a choisi une robe d’hiver alors qu’il faisait encore 35° à 20h ! Quant au masque traditionnel, ça faisait vraiment bizarre de le porter sur le nez ! La sensation n’est pas du tout la même qu’avec celui du carnaval brésilien !
Flo, de son côté, s’est fait nouer le turban sur la tête et poser le kandjar à la ceinture.
Bon sang, on a eu du mal à trouver un côté pratique à ces tenues, avec nos habitudes occidentales ! Mais c’était marrant à expérimenter et la Bédouine a beaucoup ri de notre maladresse. Heureusement, nous avons pu retrouver nos tenues à nous après un tour de salon et une photo-souvenir !! Corinne avait le Niagara qui chutait activement au niveau de la 8ème vertèbre !
Tout notre respect vestimentaire pour ce peuple !
Quelles activités pratiquer dans le désert de Wahiba Sands ?
Les activités du désert omanais été comme hiver
Photographier les paysages et le ciel de Wahiba Sands
Pour qui n’a jamais été dans le désert, le vrai, comme nous, il y a de quoi se mettre la carte SD en joie. Cette immensité jaune-orangée sous forme de vagues minérales géantes est impressionnante. Elle nous force le respect car si elle paraît apaisante de prime abord, on sait que les dangers aiment s’y tapir également.
En tout cas notre appareil photo ne tient pas en place ! Il sautille comme dans les cartoons !
Au couchant dans le désert de Wahiba Sands
Tout prend des teintes rosées qui seraient apaisantes si un vent particulièrement stressant ne se levait pas tous les soirs à la saison chaude au moment où l’on rassemble le bétail dans les enclos. En plus, on a de la chance, il a commencé la veille de notre arrivée ce satané zef ! Tu te contentes donc de profiter avec tes yeux pendant que tes mollets se font fouetter allègrement. Deux photos volées, quelques grains coincés dans l’objectif déployé, un timelapse raté car on a eu peur que le trépied ne s’effondre sous la force des bourrasques, triste échec numérique ! Mais c’est une expérience, on retiendra ce tour météorologique que l’on ignorait jusque là !
La nuit dans le désert de Wahiba Sands
Quand les ronflements s’élèvent et que le vent se calme enfin (il est aussi pénible que notre vent d’autan du sud-ouest), on ressort le trépied et le pull polaire pour aller faire des pauses longues du ciel étoilé sans aucune pollution lumineuse. On te donnerait bien quelques conseils en la matière mais on a encore besoin d’exercer notre pratique pour ne pas dire de bêtises !!
En tout cas, même si nos yeux sont les seuls capteurs, le spectacle est incroyable et vaut bien le fait de supprimer quelques heures de sommeil au compteur ! Parole de marmotte ensablée.
Le matin dans le désert de Wahiba Sands
Les yeux encore tout collés et la bouche à l’haleine de fennec (pour rester raccord avec le décor), il te faut partir en quête du lever de soleil. L’heure ? Bien trop tôt du matin ! (environ 5h pour les organisés un peu stressés) Mais l’énorme point positif c’est qu’il n’y a plus de vent ! Youpiiiiii !
Gravir les dunes s’avère bien moins compliqué que la veille au couchant car avec la condensation de la nuit, le sable est froid et dur. C’est presque une rigolade ! Du coup on arrive bien en avance et, en attendant, avec un bâton, Corinne entreprend de chercher un puits de pétrole pendant que Flo fait les réglages pour un timelapse qui, cette fois c’est décidé, sera le bon (bordel) ! On enlève les chaussures et on savoure sous nos orteils le pouvoir du moment présent et d’un sable si fin qu’il parait artificiel. On pourrait rester comme ça des heures, dans ce silence total qui assourdit nos pavillons auditifs.
La star solaire arrive enfin et on ne sait plus vraiment ce qu’on doit faire tellement c’est beau : faire un concours d’élasticité mandibulaire ou bien lancer le mode rafale sur l’appareil photo pendant une heure ? Finalement, on fera les deux en dansant et en faisant les andouilles sur les crêtes des dunes environnantes, jusqu’à ce qu’on s’assagisse en voyant des empreintes étranges (comprendre « flippantes ») laissées par des animaux en balade insomniaque.
Une fois le soleil levé et les dunes prenant des teintes jaune-orangé, il ne faut pas traîner car la chaleur va déferler comme un tsunami au thermostat déréglé. On descend donc en slalomant dans les milliards de crottes de chèvres avant de s’avouer vaincus et de s’en fabriquer des nouvelles semelles par la force des choses…
Approcher les rois du désert omanais : les dromadaires
Les dromadaires sont partout, mais plutôt sur la piste que dans les dunes. A moitié sauvages et à moitié domestiqués, on ne sait jamais trop sur quel pied danser avec eux et on s’approche toujours avec précaution, on sait que ça court très vite ces bêtes-là, en dépit des apparences ! En tout cas, nous, on n’en aura rencontré que des sympas qui cheminent avec une démarche flegmatique le long de la piste, qui viennent piquer la nourriture des chèvres, qui ont le nez qui coule et qui viennent coller le museau sur notre objectif (pouaaaaaah, dégueuuuu), qui roupillent pépère pendant qu’on s’agite de bon matin, qui veulent leur moment de gloire dans Paris Match…
Bref, on aura bien rigolé avec ces sacrés dromadaires !
Les activités du désert en hiver
Il faut savoir que les activités ci-dessous ne pourront pas être pratiquées à la saison chaude à Oman. Pourquoi ? Tout simplement parce que sous l’effet de la chaleur intense, le sable « se ramollit » et donc on s’enfonce et on s’ensable très (trop ?) rapidement. Et tu sais ce qu’on dit ? « Là où il y a d’la gêne, y’a pas d’plaisir ! »
S’amuser dans les dunes grâce aux sports mécaniques
Le plus connu des sports mécaniques du désert, à la fois par les touristes et par les locaux, c’est sans nul doute le Dune Bashing ! Ça consiste à gravir des dunes en faisant beaucoup de bruit avec son 4×4. Grosso modo. Si c’est impressionnant à voir, le boucan ferait fuir un dromadaire sourd comme un pot rouillé à des kilomètres ! Autant te dire que si tu cherches la paix dans le désert, mieux vaut ne pas loger dans les premiers campements proches des villages et surtout pas les jours de week-end (vendredi et samedi).
Ce sport étant très technique, on conseille aux Régis de l’embrayage de se contenter d’une simple observation de la pratique des autres, pour éviter tout accident fâcheux.
Le Dune Bashing vraiment impossible lors de la saison chaude ?
Nous nous sommes rendus compte de l’impossibilité à pratiquer le Dune Bashing en avril quand un Omanais a décidé de venir admirer le soleil tout juste levé sur la dune en face de la nôtre mais en faisant sa feignasse : il voulait garer son 4×4 au plus près de la plus haute dune du coin. Si de notre côté on se l’est joué tranquille en cheminant sur la crête d’un sommet à l’autre, pour lui, ça a visiblement été bien plus compliqué car il s’est ensablé direct avec le véhicule planté comme un canard qui fait le bouchon (derrière en l’air) ! On l’a laissé faire quelques minutes (on sait que les Omanais ont leur fierté) avant d’envisager de venir proposer notre aide… ou plutôt nos bras inexpérimentés. Il a fini par s’en sortir tout seul mais les minutes ont été bien longues et il était quand même assez près de la piste, sur des dunes ridicules comparé à celles des pratiquants du sport mécanique.
Randonner et glisser dans les dunes de Wahiba Sands
De manière beaucoup plus écolo et apaisante, deux activités proches de la nature peuvent t’être proposées dans les campements bédouins ou par les agences de voyage :
- la randonnée sur la crête des dunes voire carrément le trek pour traverser le désert de Wahiba Sands. Si tu ne t’éloignes pas trop du campement, tu peux randonner par toi-même en totale liberté et tu t’apercevras par la même occasion que ce n’est pas une sinécure de marcher au beau milieu des dunes !
- le Sand Surfing : l’activité que Corinne rêve de pratiquer depuis qu’elle l’a découverte dans des récits de voyage du Pérou ! Malheureusement, c’est dune morte en avril, il fait trop chaud, le sable brûle, impossible de chausser une planche pour « rider » les monticules de grains de cailloux !
Quelles précautions prendre dans le désert de Wahiba Sands ?
On se répète, il ne s’agit bien là que d’un article pour les débutants comme nous en matière de désert. On va donc aborder là le B-A-BA du désert ! L’absolument indispensable à connaître !
Qui dit désert dit chaleur. Ça peut donc sembler tomber sous le sens mais quand on va dans le désert de Wahiba Sands, on prend de l’eau en quantité suffisante pour éviter le plus gros danger du visiteur des dunes : la déshydratation ! Il vaut mieux aussi se couvrir la tête, éviter de porter des vêtements sombres, se mettre à l’ombre régulièrement.
Pour entrer dans le désert, il faut impérativement dégonfler ses pneus de 4×4 à environ 1,8 pour rouler sur la piste et entre 0,8 et 1,3 pour aller dans les dunes.
Si comme nous tu as droit au vent dans les dunes, pour plus de confort, tu peux soit emporter ton masque de snow ou tout simplement des lunettes d’explorateur avec des caches sur les côtés. On en rêvait !!
Animaux du désert et sécurité
Il faut savoir qu’il existe deux types de scorpions : les noirs que l’on retrouve dans les villes ou proches des hommes et les jaunes que l’on trouve dans le désert. Les jaunes sont les plus dangereux pour l’humain. Autant te dire qu’il vaut donc mieux éviter de marcher pieds nus dans le sable !
Il ne faut pas marcher trop près des touffes d’herbes car il y a souvent des serpents dessous : ils s’abritent du soleil et s’hydratent avec l’eau contenue dans la plante. Ils sortent lors du frais de la nuit donc prends ta frontale quand tu vas faire ton petit pissou nocturne et surtout, pense bien à vérifier l’intérieur de tes chaussures avant de les enfiler le matin au réveil et à secouer tes vêtements (de la même façon, inspecte ton lieu de couchage avant de dérouler ton sac juste avant de t’y glisser) !
Les camel spiders ne sont pas dangereuses pour l’homme sauf si tu t’amuses à les manipuler et qu’elles te mordent. Les infections liées aux morsures constituent le plus gros risque car elles ne sont pas dotées de glandes à venin et elles sont même plutôt utiles car elles font leur affaire des vilaines bébêtes moins sympas.
Les experts du désert peuvent-ils sortir des sentiers battus aux Wahiba Sands ?
Les experts (vraiment) pourront s’enfoncer davantage dans les dunes pour aller bivouaquer à leur guise voire carrément traverser le Wahiba Sands du Nord au Sud. Cette traversée peut s’effectuer en une journée mais le campement pour la nuit est conseillé. La piste ne présente pas de grosses difficultés et mène jusqu’à Qihayd. Il est malgré tout possible de louer un service de guide au 1000 Nights Camp en cas d’inquiétude.
Ces aventuriers veilleront à respecter scrupuleusement les précautions énoncées plus haut ainsi qu’à s’équiper de plaques de désensablement et du livre Oman off-road qui coûte un rein et une rate car il n’est plus édité mais qui est une bible pour sortir des sentiers battus (attention toutefois, il se peut que certains chemins soient abandonnés et devenus impraticables pour cause de « la-nature-reprend-ses-droits »).
Ils éviteront également de partir seuls mais au moins à deux 4×4. En cas de problème mécanique, c’est toujours utile dans un endroit totalement isolé ! Néanmoins, l’écosystème du désert est fragile, ne partez pas en convoi de 100 voitures ! (oui, c’est manifestement déjà arrivé…)
32 Responses
Superbe! Et magnifique travail.
T’as ramené la tenue dont on n’a pas le droit de se moquer?
Merci beaucoup Mathylde !
Non, la tenue est restée là-bas, ça appartenait à la Bédouine du campement ! ^^ (et je doute un peu qu’elle m’aurait servi ici !! 😀 )
Magnifique article plein d’humour et puis je suis bien sûre fan des carnets de croquis (que je pratique aussi). Le désert est fascinant mais il me fait un peu peur !
Merci Marieke ! Mais… tu as déjà montré tes carnets ? (j’ai un trou de mémoire là…)
Pour le désert, on pense quand même qu’il vaut mieux se faire accompagner pour les premières expériences et apprendre à conduire avec un guide. C’est comme pour la neige, on ne s’aventure pas seul dans de grands espaces enneigés en étant novice, par sécurité.
Super cet article (et j’adore toujours cet dose d’humour !) qui ne fait que renforcer mon impatience à découvrir tout ceci à mon tour ! Ce sera notre première fois dans le désert aussi !
Nous avons également choisi l’option d’un camp à taille très humaine, on verra sur place ce que cela donne. J’ai un trépied et des lampes frontales…
J-7, on y est presque 😉
Merci Céline ! 🙂
On ne veut pas vous spoiler mais… vous allez A-DO-RER ! Si possible, prévoyez aussi des batteries nomades et des chargeurs solaires, il n’y a rien pour recharger sur place. On a hâte de vous suivre dans votre périple omanais ! Bon courage pour les derniers préparatifs ! 😉
J’avais hâte de découvrir cet article et je suis pas déçu, c’est tellement beau <3 Trop hâte d'y aller à mon tour !!!
Je confirme pour le vent à décorner les éléphants, j'ai eu la même expérience dans le désert en Egypte, toute la nuit, sans interruption jusqu'aux premiers rayons du soleil où tout s'arrête comme par magie.
Ta dernière photo "swag" est exceptionnelle, quant à la photo en tenue traditionnelle, je trouve qu'elle vous va bien 🙂
Oh tu as aussi prévu d’y aller Alexis ? Si oui, connaissant tes goûts, ce pays est réellement fait pour toi ! 😉
Pour la photo en tenue traditionnelle, on n’a pas arrêté de dire à Flo qu’il avait une tête d’omanais avec sa petite barbe et son physique méditerranéen ! Pour ma part, vu comme je suis couverte, blonde, brune ou rousse, mince ou avec des kilos superflus, ça ne changeait pas grand chose ! 😀
En tout cas merci pour ton avis !
Salut à vous 2,
Quel plaisir de lire vos articles, celui sur le désert est super!
Je ne résiste pas à l’envie de vous faire part d’un stage « carnet de voyage » que j’organise au Maroc, du 10 au 17 mars 2019. On ira jusque dans le Sahara, à Merzouga, à dos de dromadaires, si vous voulez tester, c’est chaloupé et doux, c’est super! On dort une nuit sous des tentes touareg, et on repart au lever du soleil, toujours à dos de dromadaire.
Les infos et (photos du dernier stage) pour s’inscrire sont sur mon site http://www.mariebobin.net et celui des guides avec qui nous partons (Morocco Ecotravel) : https://morocco-ecotravel.com/marie-bobin/
Il reste encore des places mais il ne faut pas trop tarder, Mars va venir vite!
A bientôt, Marie
Bonjour Marie, nous sommes ravis de te croiser par ici ! Merci pour ce gentil retour ! 🙂
On adorerait participer à ce genre de stage. Surtout à Merzouga que je (Corinne) n’ai pas eu l’occasion de voir étant enfant car… il pleuvait !! Oui, oui, totalement improbable, j’ai une chance folle ! 😀
Malheureusement, j’ai plusieurs problèmes de santé que je dois prendre par les cornes cette année et tant financièrement que physiquement, ce ne sera pas possible. Mais si on peut suivre ce stage quelque part sur les réseaux sociaux, ça sera un plaisir de le faire ! 😉
Superbe article, j’adore ! et que dire des photos…. un régal. Bravo pour les croquis. Vous nous donnez envie d’aller découvrir ces contrées.
Merci beaucoup ! De toute façon, c’est facile avec les déserts, ils ont l’air sublimes partout ! 😉
Ça a l’air super même si le récit de votre nuit avec ronflements n’envoit pas vraiment du rêve.
Et la photo de nuit est magnifique même avec l’ombre de l’appareil photo.
Les joies du dortoir comme dans toute auberge de jeunesse du monde ! 😀 (la finesse des toiles de tente font comme si on logeait en dortoir !)
Merci pour la photo de nuit mais on pense sincèrement qu’on ne peut que s’améliorer, déjà en apprenant à repérer le cadrage à faire avant que la nuit ne tombe !
Le désert, vos photos, vos dessins et Corinne en bédouine <3! Un article parfait, qui mêle bons conseils, humour, vécu et qui me donne envie de filer illico presto à Oman! Bravo à vous deux!
Merci beaucoup Chloé !! ^^
Vous pouvez filer à Oman, on trouve même des burgers pour Aymeric !! 😉
Le cocktail parfait du très bon article, celui qu’on lit de bout en bout et qui donne envie de réserver direct des billets d’avion. Des anecdotes drôles, des illustrations à tomber, des infos pertinentes c’est le choc des mots, le poids des photos !
Comme dirait notre guide omanais pour singer les français : « ouuuulalaaaah » ! 🙂
Merci beaucoup pour ce très gentil commentaire qui nous fait bien plaisir et qui nous motive pour écrire les suivants ! On va tenter de continuer sur cette lancée !
Quelle expérience de folie ! Vous avez du vous régaler et ça se ressent dans l’article. Nous n’avons jamais exploré un désert mais c’est vraiment quelque chose qui nous tente. Au passage les photos sont sublimes.
Oh oui, on a vraiment adoré ! (avant en rêvant, sur place en kiffant ce décor, après en se souvenant) 🙂
C’est une expérience que l’on vous souhaite de vivre vivement !
Et merci pour le compliment ! 😉
Salut 🙂 j’avais le plaisir de vous voir au Jebal Shams car j’ai vécu 3 ans en Oman. Bonne suite et bonne journée ! Andrea
Coucou Andrea ! Merci pour ton petit message par ici ! 😉
Bonne journée à toi aussi et au plaisir de te recroiser !
Hello!
je suis tombée sur votre blog lors de mes recherches pour séjour à Oman (on y va en couple début février), et vlatipa que je vous vois avec le 4×4 que je veux, les expériences que je veux, et tout et tout 😀 Je me permets une petite question: avez-vous loué le 4×4 dès le début du séjour, ou l’avez vous pris sur le chemin? Car on se tâte avec l’époux pour louer un véhicule dès l’aéroport, mais on a peur que ce soit pas très malin niveau consommation/utilité… Il vous a coûté combien?
Aussi, selon vous, un guide est-il obligatoire pour deux arabophones comme nous, qui désirons voir l’essentiel mais entrer en contact avec les gens? (on a concrètement assez peur que le guide nous bride un peu dans nos élans d’indépendance…) Merci beaucoup d’avance pour nos réponses, et n’hésitez pas sur les conseils, ce serait avec plaisir que nous les prendrions!
Bonjour Laurie,
Tout d’abord, vous allez vous éclater à Oman, c’est un pays magique !
Ensuite, pour ce qui est de l’arabe là-bas, il s’agit d’un arabe littéraire qui ne ressemble pas à celui du Maghreb. Je ne sais pas si vous le pratiquez ? Sur la fin de séjour, nous avons rencontré des Algériens qui nous expliquaient comprendre un mot sur 4 environ, en parlant lentement…
Comme nous l’avons expliqué dans l’article précédent sur les informations pratiques, nous avons choisi l’option guide car nous voulions justement être au plus près des habitants et lui savait où nous amener pour sortir un peu des chemins très courus. On a ainsi dormi dans une cabane de pêche, mangé et parlé avec sa famille et ses amis. On a pu poser toutes les questions que l’on souhaitait.
MAIS on a choisi notre guide en fixant de base, avant le départ, toutes nos conditions pour ne pas avoir de trop mauvaises surprises.
Nous n’avons donc pas loué de 4×4 seul, on a pris le 4×4 qui appartenait au guide ! 🙂
Si vous voulez sortir un peu des grands axes et pourquoi pas suivre la population, n’hésitez pas et prenez un 4×4. Certaines routes de montagne ne sont pas goudronnées. Et il vous servira aussi ensuite pour le désert.
Après, c’est vraiment laissé à l’appréciation de chacun. C’est un pays que l’on peut tout à fait explorer en indépendant.
De notre côté nous voulions que l’on nous explique les coutumes, la façon de vivre, les habitudes, les choses qui les surprennent, etc. On avait trop peur de passer à côté de ces choses en voyageant seuls. Rétrospectivement, on ne regrette pas. On serait passés à côté. Déjà rien que parce qu’on aurait perdu un temps fou à trouver notre route ! ^^
coucou, merci pour cet article! les paysages sont magnifiques!
Merci beaucoup pour ce gentil retour ! 🙂
Ca a l’air génial comme expérience et comme destination !
Oman était une vraie bonne surprise ! Ce n’était pas mon 1er choix de voyage car j’aurais aimé aller en Iran ou en Ouzbékistan mais les projets sont tombés à l’eau. Oman s’est imposé et je ne regrette pas du tout ce choix ! C’était vraiment incroyable !
C’était aussi ma 1ère expérience de nuit dans le désert comme ça, et ça ne ressemble à rien de ce que l’on connaît en France. Ni les bruits, ni les habitudes, ni les températures… Rien ! Super dépaysant !
Bonjour, je viens de lire votre récit. Nous partons à Oman du 27 avril au 4 mai, nous pensions passer une nuit dans le désert mais en vous lisant, pas sur que ce soit une bonne idée ! Selon vous il faut mieux éviter et passer une nuit en plus à Mascate ou dans les montagnes ou bien ça vaut le coup quand même malgré la chaleur ? Merci pour votre réponse.
Bonjour,
Pour moi ça vaut quand même le coup quitte à être là-bas ! (à moins que vous ne supportiez absolument pas la chaleur…). Mais c’est tellement spectaculaire et éloigné de ce que l’on connait que je ne me verrais pas vous déconseiller l’expérience (à part au-delà de mi-mai pour nous, Européens).
Profitez-bien de ce fabuleux voyage !
le sultanat est tellement beau !!
Je suis tout à fait d’accord !