Pour un selfie avec lui – Sam Riversag

Je ne connaissais pas du tout Pour un selfie avec lui avant que son auteur, Sam Riversag, ne me contacte pour me le faire découvrir*. Le résumé m’a plu dans mon envie de légèreté actuelle même si je n’arrivais pas vraiment à catégoriser le genre à lire alors que j’aime bien mettre mes lectures dans des petites cases !

Chronique et avis sur Pour un selfie avec lui de Sam Riversag

De quoi parle Pour un selfie avec lui ?

En découvrant l’infidélité de mon compagnon, je me suis retrouvée brutalement dans une autre dimension. Ma réaction intersidérale m’a sidérée moi-même : je serai une femme libre, sans contrainte ni belle-mère. Mais voilà que le félon demande son pardon. Et puis quoi encore ? Que feriez-vous à ma place ?

Mon avis sur Pour un selfie avec lui

J’ai bien aimé le côté enjoué de notre héroïne, Mary, et son amitié avec l’indéfectible Lola, personnage sensé, même si cette dernière est un brin excentrique avec sa manie de voir son avenir ou celui de ses proches au travers de ses cartes de tarot.

Le style littéraire est simple. Ici on ne se prend pas la tête et le phrasé est plutôt oralisé que littéraire, ce qui me va très bien dans cette période de virus et de maladies en tous genres que mon corps affectionne. Le langage soutenu ou bien très riche en figures de style ne passerait pas le moins du monde.
Le ton est dynamique et rythmé par tous les rebondissements rocambolesques dans la vie de Mary.

Par contre, plus j’avançais dans ma lecture et plus je prenais conscience, à priori, de ne pas être dans la bonne tranche d’âge de lecteurs car il me semblait plus avoir affaire à un roman de young-adult que de chick-lit comme je pouvais m’y attendre. En effet, les réactions de Mary semblent un peu immatures et on a l’impression qu’elle cherche encore qui elle est tant sur le plan professionnel que personnel.

Pour être entièrement honnête, j’ai failli stopper ma lecture à certains moments car je n’aimais pas spécialement la personnalité du personnage principal. Ma nature battante et féministe m’amène davantage vers des héroïnes au caractère bien trempé qui ne s’en laissent pas conter ! Or, ici, on se retrouve face à une jeune femme qui pardonne en cinq minutes et à plusieurs reprises à son compagnon, infidèle chronique, dès qu’il revient vers elle avec une belle bague de famille et des paroles mielleuses. Pourtant il cumule : elle l’a vu en action avec une autre dans leur lit commun, il l’a eue quittée sans un mot ou, au contraire, avec des mots blessants la fois suivante. Et que dire de ce moment où elle a pris la défense de ce même compagnon qui étranglait (au sens propre) sa mère à elle ???? Pour le coup, c’est moi qui ai bien failli m’étrangler…

Simon, le petit ami, est un personnage terne, peu engageant, sans personnalité et avec beaucoup trop de défauts insupportables pour mon caractère. Il me tardait tellement de le voir disparaître de l’horizon…Noyé dans sa bave de crapaud, de préférence… Tu l’as compris, ça n’a pas matché entre nous !

Je suis un peu restée sur ma faim une fois arrivée au dernier chapitre car un événement que l’on attend depuis le début du livre se produit enfin et… on n’en découvre rien de rien ! D’accord, c’est une porte ouverte pour un second tome d’une série mais… quand même ! On a souffert tout le long du récit avec un homme imbuvable et même nous, lecteurs, on aurait bien aimé terminer sur une note sucrée plutôt qu’amère ! Cela aurait été une juste récompense décernée à notre patience pour la lenteur d’émancipation et de rébellion de Mary !

Au final ? On succombe à la mode des selfies ?

Si j’ai aimé le rythme dynamique et la légèreté humoristique du roman, j’ai beaucoup moins accroché avec les valeurs véhiculées : la dépendance affective (ou même sociale car Mary ne semble pas franchement amoureuse ?) qui incite à accepter tout et n’importe quoi, la vengeance mesquine pour réparation d’une injustice professionnelle… Certains passages n’ont pas été évidents à affronter pour poursuivre la lecture. Je crois même avoir pensé une ou deux fois que des baffes se perdaient !
Je recommanderais plutôt ce livre pour des lecteurs qui ont entre 18 et 25 ans et qui sauront peut-être davantage l’apprécier ?

Ma note : 13 / 20

 

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* Je remercie Sam Riversag de sa confiance et de sa proposition de service presse pour cette lecture.

 

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