Cela fait plusieurs années que nous sommes ensemble mais nous n’avons jamais été tous les deux en visite à Airbus et au musée Aeroscopia. Si Flo s’y est déjà rendu plusieurs fois dans le cadre de son travail et par passion personnelle, Corinne n’y avait même jamais mis le bout d’un ongle d’orteil ! Nous avons donc eu l’idée d’écrire cet article à deux voix, afin de te présenter les visites de nos deux points de vue concernant le monde de l’aéronautique et de l’aviation : Corinne la débutante totale et Flo l’expert !
Pour cela, nous avons choisi de visiter le musée Aeroscopia et de suivre la visite guidée Airbus sur l’A350.
Qui sommes-nous au regard du monde aéronautique et de l’aviation ?
L'expert
La novice
MÉTIER : ingénieur aéronautique (support technique Airbus)
INTÉRÊT POUR LES AVIONS : maximum, passe son temps à les suivre sur Flight Radar, à les prendre en photo et à faire une dissertation orale à leur propos dès que quelqu’un manifeste un semblant d’intérêt !
ATTENTES POUR LES VISITES : voir comment est présenté au grand public ce qui fait son travail à Airbus et observer les réactions des gens face aux productions, se ré-imprégner de l’histoire de l’aviation à Aeroscopia.
CRAINTES POUR LES VISITES : entendre des informations erronées lors de la visite Airbus et trop de vocabulaire technique qui feraient décrocher la plupart des visiteurs.
MÉTIER : ex-instit’ en « maintenance »
INTÉRÊT POUR LES AVIONS : minimum, a une trouille bleue dès qu’elle voit une carlingue volante, soupire à se décoller les alvéoles pulmonaires dès que Flo disparait dans un aéroport pour aller faire du lèche-vitre donnant sur le tarmac.
ATTENTES POUR LES VISITES : découvrir des choses intéressantes et vulgarisées à propos des avions, en voir différents types de près et être impressionnée par leur taille, pouvoir manipuler un peu quelques « bidules » aéronautiques.
CRAINTES POUR LES VISITES : s’ennuyer comme un rat mort et embaumé face à trop de technicité exprimée sur un ton monocorde et/ou avec les kilomètres de texte en caractère 9.
Visite du musée Aeroscopia
Corinne n’a jamais mis les pieds dans ce musée, même si elle en entend parler depuis des années. Flo y est déjà venu trois fois. Nous sommes tous les deux des fans de la première heure de Tintin, c’est donc tout naturellement que nous avons choisi de vivre la première fois de Corinne dans le milieu aéronautique toulousain avec ce personnage. L’exposition sur Tintin et Hergé était en cours et nous étions curieux de voir comment le lien était fait entre les BD et les avions ! Malheureusement, cette exposition s’est terminée le 10 janvier 2019 (mais le public embarquera alors pour de nouvelles aventures !).
Pour cette fois, nous choisissons la visite du musée avec un visio-guide car il est 11h et la prochaine visite guidée a lieu à 16h30. Ça fait beaucoup trop d’attente pour nous qui sommes déjà dans le coin depuis 9h15 !
Petite présentation rapide d’Aeroscopia
Aeroscopia a vu le jour en janvier 2015 grâce à de nombreuses associations aéronautiques associées aux métropoles, au département de la Haute-Garonne et à la région Midi-Pyrénées. Il se place aujourd’hui comme le 3ème site touristique de Toulouse. Il était donc vraiment temps de s’y rendre sinon on serait morts de honte écrasés par notre prochain Airbus long courrier !!
Le complexe est immense avec ses 15 000 m2 où l’on peut retrouver un musée, un restaurant Sky-Trotter, un centre de ressources documentaires sur l’aéronautique, une boutique, et de nombreux espaces de découverte et d’animation.
Avec supplément pour la visite guidée de 3,50€ et supplément pour la location d’un audio-guide : 3€.
Il existe également des packages pour les visites aéronautiques « let’s visit Airbus » et « les Ailes Anciennes », à consulter sur le site internet du musée.
Il faut demander un devis pour les scolaires.
Horaires : ouvert toute l’année sauf le 25 décembre, le 1er janvier et une semaine en janvier.
9h30-18h hors vacances scolaires de la zone C et 9h30-19h lors des vacances scolaires de la zone C.
Informations et réservations : info@musee-aeroscopia.fr
Le hashtag à suivre et à partager : #MUSEEAEROSCOPIA
Accès : le musée est accessible aux quatre types de déficiences.
Site internet du musée Aeroscopia
Il est ouvert tous les jours de l’année de 11h30 à 18h non-stop et accueille tout le monde, visiteurs du musée ou extérieurs.
Il propose une cuisine maison à base de produits locaux autant que possible, essentiellement traditionnelle mais pouvant aussi être par moments une invitation au voyage en faisant découvrir des saveurs du monde entier.Les scolaires peuvent commander des formules pique-nique et les consommer sur place en extérieur ou en intérieur en cas de mauvais temps.
La visite du musée Aeroscopia et de ses collections
L’expérience du visio-guide
Le visio-guide, c’est comme un audio-guide sauf que c’est sur ce qui semble être un téléphone de prêt et tu peux « surfer » sur l’application au fil des QR Codes disponibles sur les panneaux lors de ta visite. Tu peux aussi avoir accès aux différents avions en exposition sur le visio-guide sans scanner quoi que ce soit et faire la visite comme bon te semble.
Les informations données à l’écran complètent celles que tu pourras trouver en exposition sur les affiches en les résumant, essentiellement. D’ailleurs, on a beaucoup apprécié de trouver du texte en braille sur les affiches ainsi que la silhouette de l’avion à observer afin que même les personnages malvoyantes ou non-voyantes puissent elles-aussi profiter de la visite !
Si, pendant 45min Corinne a joué le jeu pour chaque avion, elle a un peu lâché l’affaire sur le dernier quart d’heure car il ne s’agit vraiment que de description technique d’avion et bon… ben… déjà qu’elle n’avait rien retenu vraiment des huit d’avant, autant éviter de s’infliger ça pour les six derniers ! Elle a trouvé comment s’occuper autrement !
Par contre, Flo est resté concentré tout le long, adorant découvrir tous ces petits détails aéronautiques qui lui évoquaient bien plus de choses !
Les collections du musée Aeroscopia
Les collections se partagent deux espaces : un tarmac extérieur et l’intérieur d’un immense hangar.
Tu auras vite fait le tour du tarmac (surtout si comme Corinne tu n’y mets pas les pieds car il fait beaucoup trop froid de l’air… Hem…) mais tu pourras y admirer des avions réellement impressionnants : un Concorde, une Caravelle et un A400M (une des stars : c’est le tout dernier avion de transport militaire et de ravitaillement en vol d’Airbus).
Le presque détail des collections d’aeronefs
A l’intérieur du musée, situé sous une immeeeeeense voûte semi-circulaire design mettant bien en valeur une vingtaine de carlingues aériennes, on trouve des avions de légende (le Blériot XI), des avions commerciaux (le Concorde, le Super Guppy subissant une césarienne latérale à chaque déchargement pour que tu puisses voir son intérieur), les avions d’affaires (Falcon et Corvette), les avions de tourisme et de loisirs, un avion scientifique (un avion de Météo France au profilage particulier avec son nez de clown noir contenant plusieurs capteurs et au nom impossible à retenir), les avions militaires (le Mirage), et même des hélicoptères !
Bien sûr, la liste que l’on te donne ici est loin d’être exhaustive, on te laisse la surprise des découvertes !
En plus de tous ces avions, une fresque de 58m de long retrace l’histoire de l’aviation et de ses racines toulousaines de l’Eole de Clément Ader jusqu’à l’A350, dernier gros bébé d’Airbus. Cette fresque est vraiment très complète, mêlant reproductions de documents d’époque, portraits, explications résumées… C’est là que l’on prend vraiment conscience de la grande richesse de notre patrimoine aéronautique ! Ces 58m sont symboliques !
Tu pourras ainsi découvrir que Clément Ader n’est pas un inventeur à proprement parler car son talent, c’est d’améliorer ce qui existe déjà.
Ce sera le cas avec son Eole qui s’inspire des vols d’oiseaux. Il est le premier à s’être élevé dans les airs grâce à un moteur. L’élévation a été minime mais elle a signé le début de l’aéronautique !
Depuis janvier 2018, la collection du musée Aeroscopia s’est agrandie car elle a vu arriver le simulateur Concorde et on peut dire que nous sommes de sacrés privilégiés car c’est le seul en France !!
Il a été construit en 1975 et il était destiné à la formation des pilotes de ligne.
Les îlots thématiques
En marge des collections, on trouve six îlots thématiques qui sont des espaces d’exposition interactifs. On peut y lire des informations, jouer, valider des quizz…
On trouve ainsi un îlot pour découvrir les coulisses d’un voyage en avion de la préparation du vol à la pressurisation de la cabine, un autre sur les métiers aéronautiques, un autre sur l’assemblage des pièces principales d’un avion via des écrans tactiles, un autre encore est un simulateur de vol permettant de se familiariser avec les commandes et gouvernes d’un avion…
Ils sont tous intéressants et fascinent tant le débutant que l’expert. On a tous les deux appris plein de choses en s’amusant !
L’îlot thématique qui a fortement ému Corinne est celui de l’archéologie aéronautique, le petit film documentaire est extrêmement touchant avec ses histoires de crashs et de retrouvailles avec les pilotes de guerre (ou de leurs descendants)…
L’exposition temporaire sur Tintin au musée Aeroscopia
Si Flo avait remarqué l’intérêt d’Hergé pour l’aéronautique, Corinne, elle, ne s’était vraiment rendue compte de rien, passionnée qu’elle était par les récits d’aventures de Tintin, ce jeune reporter de plus de 80 ans ! Pourtant, l’artiste était un grand passionné d’avions ! On s’en aperçoit rapidement dès l’entrée du musée où une colonne d’engins aériens représente la totalité des modèles présents dans les 24 albums : il y en a une cinquantaine, tous différents !
L’aéronautique, une passion pour Hergé
A l’époque où Hergé créa Tintin, dans les années 20, l’aviation passionnait les foules qui accourraient à chaque meeting aérien. Georges Rémi de son vrai nom (ses initiales donneront son nom d’auteur-illustrateur) et ses collaborateurs poussèrent le réalisme jusqu’à créer des engins qui existaient vraiment ou qui auraient pu exister. Chaque avion représenté est d’ailleurs un indicateur de quand l’album a été écrit (rappelle-toi le Boeing 747 de Vol 714 pour Sydney… Il achève l’œuvre d’Hergé).
Tintin, reporter au musée Aeroscopia
Ce qui est bien avec cette expo, c’est qu’elle n’est pas punie dans un coin : on la retrouve absolument partout, que ce soit dedans ou dehors et du sol au plafond ! Corinne s’est d’ailleurs amusée à retrouver et compter les peluches de Milou disséminées un peu partout dans le musée. Normalement c’est pour les enfants mais, face à Tintin, on a toujours 7 ans, non ?
L’exposition à proprement parler est variée : on trouve des reproductions grand format de vignettes de Tintin, la table à dessin d’Hergé, des planches encrées et des croquis, des numéros de revues originales dans lesquelles le personnage de Tintin est apparu à ses débuts de jeune premier, les secrets de fabrication d’un album, la biographie d’Hergé…
On ressort de là avec une seule envie : relire toute la collection et acheter les deux derniers numéros hors-série qu’il nous manque pour l’avoir complète !
La boutique Aeroscopia : quels souvenirs ramener ?
La boutique du musée Aeroscopia, on l’a adorée tous les deux. On y a passé facilement 30min ! On a trouvé les produits proposés bien pensés et moins « cheap » que dans la plupart des boutiques. C’est simple, on aurait pu ramener quelque chose de sympa et même d’original pour chaque membre de la famille !
Au final, on s’est modérés (notre nouvelle tendance anti-gaspi) et nous sommes revenus avec un livre sur les avions d’Hergé (pour aller avec la collection des Tintin) et une carte postale de l’exposition pour notre mur des souvenirs dans le bureau.
Mais on te donne tout de même un minuscule aperçu de ce qui a pu retenir notre attention lors de la balade dans la boutique. Un fragment d’aperçu parce que le reste vaut tout autant le coup, sans exagération.
Aeroscopia : et pour les scolaires, ça donne quoi ?
Corinne était professeur des écoles et l’an dernier elle a mené un travail de plusieurs mois sur Toulouse et ses environs avec sa classe de maternelle. Elle a donc parlé des aviateurs célèbres ainsi que des inventeurs aéronautiques locaux en s’appuyant sur des albums de littérature de jeunesse abordant le patrimoine culturel de la région toulousaine (article à venir sous peu). Quoi de mieux pour conclure ce projet porteur que de terminer l’année par une sortie scolaire au musée Aeroscopia pour se frotter à la réalité palpable et bien mieux expliquée par des experts ?
Malheureusement, cette dernière n’a pas pu avoir lieu. Cela a pris des mois pour parvenir à recevoir un devis personnalisé et qui, de surcroît, n’entrait pas dans les frais en venant de la périphérie de Toulouse.
La déception a été immense car l’offre proposée était vraiment très intéressante et adaptée à son public de maternelle : une visite interactive du musée puis un atelier pédagogique où les enfants découvrent les métiers liés au voyage par des jeux de rôles ainsi qu’en prenant les commandes pour découvrir les différentes parties d’un avion !
Peut-être une petite amélioration concernant la communication avec les groupes de scolaires serait-elle à envisager ? C’est tellement dommage…
D’un point de vue de « maîcresse » tout a l’air très bien pensé et organisé jusqu’à la pré-visite gratuite pour les enseignants pour les aider à préparer leur venue avec les élèves !
Notre bilan sur le musée Aeroscopia
J’ai littéralement adoré ce musée ! Certains avions sont mythiques (le Concorde), d’autres sont impressionnants par leur taille et tous sont bien mis en valeur et bien documentés tant pour le débutant que pour l’expert en aéronautique. Si j’ai décroché à certains moments techniques, Flo a pu compléter ses connaissances sans problème pendant que je m’occupais ailleurs sans que j’aie le sentiment de perdre mon temps.
L’expo sur Tintin est fascinante et on découvre la passion d’Hergé pour l’aviation.
Gros coup de cœur pour l’installation archéologique dont le film m’a énormément touchée.
La boutique Aeroscopia est également géniale ! (c’est rare que les boutiques de parcs ou musées me séduisent.)
J’ai adoré le musée Aeroscopia. C’est la troisième fois que j’y viens et je trouve qu’ils ne se reposent pas sur leurs lauriers. Même si les principaux éléments n’ont pas beaucoup changé (et oui, on bouge pas un avion dans un hangar comme une petite voiture dans un champ de dix hectares), on sent que le personnel a à cœur de faire évoluer le musée. Surtout continuez comme ça Aeroscopia!!
Une seule chose: j’ai hâte de tester la visite guidée qui doit être riche en informations.
Concernant l’exposition sur Tintin, elle est très bien intégrée dans le musée. Malheureusement elle est éphémère.
Visite Airbus : la chaîne d’assemblage de l’A350
D’Airbus, Corinne ne connait que le logo, l’extérieur et le parking du bâtiment B22 à Blagnac. Parce que c’est là que travaille Flo. Oui, c’est mince comme connaissances. Lui, au contraire, maîtrise très bien son sujet en la matière car il évolue régulièrement au sein des différents sites Airbus !
Il était donc absolument nécessaire de remédier au manque culturel de Corinne et de faire les présentations physiques avec le plus gros employeur de la région ! On ne peut décemment pas être toulousaine et ne rien connaître à Airbus !
Les photos sont interdites à l’intérieur du site de la chaîne d’assemblage.
Partons faire un tour pour la visite de la chaîne d’assemblage de l’A350, « Let’s visit Airbus« . On va essayer de te convaincre d’aller visiter cette chaîne d’assemblage à Toulouse grâce à notre plus belle prose. Et oui, nous sommes dans une visite de tourisme dit industriel. Dans ce domaine, les règles sont très strictes : zéro photo!! En conclusion, nous n’avons pas d’images à te proposer dans cet article, à part nos dessins.
Ça ressemble à quoi un A350 de la visite Airbus à Toulouse ?
Faisons donc appel à ton imagination. Tu es voyageur dans l’âme ? Tu as peut-être déjà pris un vol long-courrier ? Tu sais, le zinc qui est un peu plus gros que celui que tu prends pour faire un Toulouse-Paris ? Mais siiiiii, tu saiiiis, celui qui a deux allées entre les sièges et dans lequel tu es pendant une bonne dizaine d’heures… Ça y est, tu vois de quel avion on parle ! La star du jour, à savoir l’A350 !
On parie que tu as toujours été attiré par la technologie aéronautique. Hey, si tu as grandi dans la région toulousaine, c’est soit le rugby soit l’aéronautique l’ami…! Si ce n’est pas le cas, peut-être que tu as peur de voyager en avion et que tu fais des prières et égorges un poulet avant chaque vol pour que tout se passe au mieux ! (On te laisse deviner qui est qui dans notre couple !)
Comment fabrique-t-on ces gros engins d’A350 afin qu’ils nous transportent en toute sécurité à l’autre bout de la Terre ?
Airbus, le constructeur européen et Boeing, le constructeur américain, sont les deux acteurs majeurs du secteur de la construction aéronautique, avec tout le respect que l’on a pour les autres tels que Embraer, Bombardier, ATR, Sukhoi, COMAC…Dans la large gamme d’avions d’Airbus, le dernier né est l’A350. Cet avion permet de parcourir de longues distances (environ 15000km et jusqu’à 18000km dans sa version dite ULR pour Ultra Long Range) avec une capacité importante (325 passagers pour l’A350-900, pax dans le jargon, jusqu’à 366 pour l’A350-1000 en configuration classique; bien entendu, la capacité est réduite pour l’A350-900 ULR afin d’augmenter son rayon d’action). C’est ce que l’on appelle un avion long-courrier.
Lors de cette visite, nous sommes accompagnés par un guide qui connait très bien son sujet même s’il n’est pas lui-même un employé. La visite est très bien menée. On y apprend quelques éléments de l’histoire d’Airbus. Par exemple, les différents noms et statuts d’Airbus et de ses « ancêtres ».
Tu pourras ensuite visiter le lieu où est assemblé l’A350. Alors on va être très honnêtes avec toi, il ne faut pas t’attendre à jouer à Indiana Jones sur les avions en plein assemblage. Cette industrie reste un domaine très sensible avec ses petits secrets. D’ailleurs, il faudra que tu montres patte blanche avant d’entrer sur le site. Airbus pourra alors faire une enquête sur toi en remontant aux 14 dernières générations… Non, trêve de plaisanteries. Il faudra tout de même présenter une carte d’identité avant la visite.
On apprend quoi concrètement lors de cette visite Airbus de l’A350 ?
Lors de cette présentation, tu apprendras tout plein de choses sur l’A350 comme les lieux de fabrication des différents éléments de l’avion, tout leur processus d’assemblage poste par poste. Les postes sont les différentes positions et étapes que suivent les avions au cours de leur assemblage. Leurs noms sont hérités de la Caravelle (un avion que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître et pourtant mythique).
Tu apprendras également pourquoi les avions sont verts ou jaunâtres avant de recevoir leur peinture finale. Si tu es Toulousain, tu dois déjà en avoir vu passer dans le ciel de notre belle ville. Tu découvriras plein de petits détails comme le nombre de zéros que tu devras mettre sur ton chèque pour acquérir cette magnifique machine qu’est l’A350.
Enfin, si tu as été sage pendant la visite et que tu as posé plein de questions, le guide se fera peut-être un plaisir de te montrer comment on achemine tous les tronçons et éléments de l’avion vers Toulouse. Un indice : cétacé… Là encore, les Toulousains partent avec une avance certaine, le voyant tous les jours en levant juste un peu les yeux. Les habitants de certaines autres villes européennes ont également la chance de le voir. On n’en dira pas plus, même sous la torture du pot de pâte à tartiner (sans huile de palme bien sûr).
Si tu veux avoir les réponses à toutes ces questions, et bien plus encore, il ne te reste qu’une chose à faire : sauter sur ton ordinateur pour vérifier le jour de la prochaine visite, faire ta réservation et venir à Toulouse au musée Aeroscopia pour prendre le départ du bus !
Notre offre combinée musée Aéroscopia + visite A350 coûte 24€.
La visite A350 seule coûte 15,50€ pour un adulte et 13€ en tarif réduit ; elle est possible tous les jours sauf dimanches et jours fériés.
Pour en savoir plus sur la visite Airbus A350, clique sur le lien de l’intitulé.
Tu pourras également trouver ici d’autres visites aéronautiques à Toulouse proposées par Manatour.
Une visite rapide, bien documentée, vulgarisée pour le plus grand nombre et compréhensible de tous. Même moi j’ai tout suivi ! La visite est variée avec trajets en bus entre les divers sites/bâtiments et observation d’une chaîne de montage avec petit film explicatif, on ne s’ennuie pas et on ne voit pas le temps passer !
Étant très visuelle, quand Flo m’a demandé à la fin ce que j’en avais retenu, malheureusement… pas grand chose comme je n’avais aucun support sur lequel m’appuyer et que je n’ai absolument aucune mémoire des chiffres.
Un petit tour en bus et nous voici sur le site Airbus. Retour au boulot un samedi pour moi… C’est étonnant de se retrouver dans la peau du visiteur lorsque, habituellement, je peux me balader comme je veux dans le site.
Notre guide connaît plutôt très bien son sujet. Bien évidemment, on ne va pas lui demander de répondre à des questions ultra pointues sur la technique. Cependant, il connaît très bien l’entreprise et la méthode d’assemblage de l’A350. J’avoue avoir été agréablement surpris. Il a également très bien vulgarisé tout ceci pour le visiteur plus novice.
Le tour dans l’usine Airbus dure 1h30. Il est, dans cette visite, focalisé sur l’A350 ce qui est déjà très bien. On pourrait passer des jours entiers à visiter tous les détails de l’assemblage de cet avion, de la peinture, des tests au sol et en vol et du processus de livraison.
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Ces visites sont l’objet d’un partenariat avec l’Office de Tourisme de Toulouse et l’agence Manatour que nous remercions pour leur confiance. Comme d’habitude, les avis donnés ici nous appartiennent et sont livrés en toute intégrité.
12 Responses
merci pour cette visite et vos appréciations respectives qui nous donnent envie de faire ces deux visites et bravo à Corinne pour les dessins des avions !
michel
Merci Michel pour ce gentil commentaire mais il faut rendre à César ce qui lui appartient : les dessins sont de Flo !! (qui d’autre que lui pour dessiner sa passion pour les avions ??? 🙂 )
très bonne idée de faire cet article sous vos deux regards. Je trouve ça super intéréssant. Je ne suis pas très musée en règle général, je suis vachement plus nature même quand il fait pas beau mais j’avoue avoir pris du plaisir à lire cet article. Ca me permet d’en apprendre un peu tout en restant chez moi dans mon plaid LOL .Je n’y serais jamais surement allé donc grâce à vous je me suis téléporter là-bas. J’avoue que j’aurais failli craquer aussi sur le petit bracelet avion hihi
Merci à toi !
Tu connais ma « passion » pour les musées mais c’est vrai que par chez nous, quand il ne fait pas beau, il ne fait VRAIMENT pas beau et on ne peut rien faire d’autre que des activités en intérieur. Alors autant en profiter pour aller découvrir ce qui fait notre patrimoine à 20min de la maison ! 😉
Ça donne bien envie, pour le jour où on ira à Toulouse! C’est dommage pour l’expo Tintin, elle devrait être permanente pour tous les fans, hihi! (Je plaisante, mais on est beaucoup de tintinophiles tout de même ^^)
C’est vrai, on est beaucoup beaucoup de petits et de grands enfants à adorer ! On se disait que certainement certains documents et certaines pièces étaient prêtés et du coup c’était impossible de les garder éternellement…
Mais il y aura de nouvelles choses tout aussi intéressantes à découvrir ! 😉
Dommage que Concorde soit recalé dans un coin du musée, il n’est pas mis en valeur. Cet oiseau magnifique fait juste parti d’un ensemble alors qu’il devrait sortir du lot. Il paraît ici un peu vieillot et démodé. Sniff
Nous comprenons votre point de vue mais tous ces avions sont magnifiques et chacun mérite autant que les autres d’être mis au premier plan. C’est comme dans une classe quand tous les parents souhaitent voir leur enfant au 1er rang. 😉
Néanmoins tous les visiteurs d’Aeroscopia ou presque savent que la star Concorde est présente et n’hésitent pas à la chercher ensuite dans le hall d’exposition pour ne pas oublier d’aller le voir ! Les deux plus gros avions ont simplement été mis de part et d’autre du hall. 🙂
Bonjour, avec des amis nous avons passés une belle journée. Visite d’ Aéroscopia et des ailes anciennes.
Je passe assez régulièrement sur l’itinéraire entre CORNEBARIEU et BLAGNAC. Je pensais que le fleuron de l’aviation française était AIRBUS et son 380 et je constate avec horreur qu’un cube de béton masque la moitié d’une beauté qu’est le 380. A chacun de mes passages je ne vois que ce cube gris horrible, POURQUOI ??????
Bonjour Jean-Louis, nous sommes ravis que la visite d’Aeroscopia vous ait plu également. Nous n’avons pas encore fait celle des Ailes Anciennes mais elle sera certainement au programme de cet hiver !
Pour votre question suivante, nous ne savons pas quoi vous répondre, malheureusement, puisque nous sommes indépendants et que nous ne travaillons pas pour Aeroscopia. Nous vous invitons donc à prendre contact avec eux via leur site afin de leur demander directement. 🙂
J’ai voulu inviter (200 kms a/r) ce samedi 28 Mai, des amis (4 personnes) venant de l’Est de France. Quelle déception. À part le transport par vieux bus à travers Z.I. banlieue Toulouse avec hangars fermés et avions extérieurs quasi invisibles durant les 2/3 de la prestation, vue intérieure d’un petit atelier à travers vitre lointaine et à la vision partiellement obstruée par poutre charpente métallique, vidéo non réactualisée et mini posters de piètre qualité peu visibles en raison nombre de visiteurs, il n’y a rien d’intéressant à découvrir avec cette chère prestation. Si…, une guide gênée qui a fait de son mieux pour donner le change. Bref, le cinéma est bien organisé : carte id. obligatoire, pas de prise de photos (pour quoi, il n’y a rien à prendre sinon que le client ne puisse montrer aucune preuve de l’escroquerie, probablement), création de légende du secret pour rien alors que bien des docs publics sont + explicites et qu’avec sa voiture perso, par les espaces publics on peut découvrir 200 fois plus. Quelle image pour AIRBUS, la ville de TOULOUSE, son Office de tourisme… J’ai honte. Je ne comprends pas que ces entités puissent se prêter à ce genre de marchands du Temple aussi peu scrupuleux.
Pour mes dires, les mis en cause peuvent me traduire en justice (pour une explication publique je le souhaite d’ailleurs, et même si peu osent, préservons les chevaliers blancs couilleux).
Marcel VALY, transaction Manatour n° 578101
Bonjour,
J’avoue que le côté ludique de la visite Airbus pourrait être amélioré. J’ai effectué la mienne en 2018 à ses débuts et je me disais que ça allait s’améliorer au fil du temps, parce qu’il est rare que l’on soit au top dès le démarrage. Je suis donc désolée que l’expérience ne vous ait pas plu (n’y connaissant rien de rien pour ma part, je suis ressortie de là en ayant quand même appris des choses), en espérant que vous ayez trouvé néanmoins toute satisfaction dans la visite du musée Aeroscopia.
Etant donné que je suis une simple touriste comme vous, je vous invite à adresser votre avis argumenté à l’agence Manatour ainsi qu’à l’office de tourisme de Toulouse qui le prendront en compte pour l’amélioration de leurs visites. 😉