Les Dolomites dans les Alpes en Italie. Cette région qu’on appelle le Sud Tyrol. Voilà une destination qui nous faisait rêver depuis un moment et surtout depuis un an à force de voir les contenus passer sur le web concernant ces montagnes incroyables et les randonnées et lacs qui les traversent. Mais à part quelques clichés, nous ne connaissions que peu de choses sur ce coin à part Flo qui s’est rendu dans les Dolomites, adolescent pour y randonner. Qu’à cela ne tienne ! Nous décidons d’y faire un petit saut de quelques jours (quatre pour être exacts) après un mariage au pied des Alpes françaises pour en découvrir les absolument incontournables-t’as-raté-ta-vie-si-tu-as-raté-ça dont tout le monde parle et qui font tellement fumer les rétines !
1/ Nous nous y sommes rendus au mois d’août, mois que nous ne recommandons pas du tout car c’est le plus chargé touristiquement parlant. Malheureusement, nous n’avons pas eu le choix de nos vacances cette année, il a fallu faire avec.
2/ Il est possible de faire une multitude de randonnées pour chaque site que nous allons te présenter ici, de la plus facile à la plus expérimentée. Nous avons choisi de faire les balades les plus classiques par manque de temps et surtout afin de voir les essentiels. Cet article s’adresse donc plutôt à des personnes qui, comme nous, ne connaissent pas du tout les Dolomites et souhaitent en parcourir « les bases » (ou ce qui nous semble l’être) lors d’un premier séjour.
Alors, alors, c’est le moment qu’on attend tous :
Que faire comme tourisme dans les montagnes des Dolomites italiennes pour en prendre plein les souvenirs ?
Une petite carte pour situer tous ces paysages incontournables des Dolomites
Tu trouveras en VERT les randos, en BLEU les lacs, en ROUGE les cols, en VIOLET les pyramides de terre.
SOMMAIRE CLIQUABLE :
Randonner dans les Dolomites
Randonnée jusqu’au lac de Sorapis
Randonnée autour des Tre Cime di Lavaredo
Randonnée et immersion historique aux Cinque Torri
Découvrir les lacs des Dolomites
Balade au lago di Carezza
Se promener au lago di Braies
S’imprégner de la légende du lago di Misurina
Faire une halte au lago di Fedaia
Une pause au lago di Landro ?
Flâner dans l’incroyable nature des Dolomites et découvrir les pyramides de Renon
Les randonnées incontournables des Dolomites
Ce n’est pas ce qui manque, les randonnées dans les montagnes des Dolomites !! Pour chaque site, il en existe presque des dizaines ! Nous avions pour habitude de voir des randonneurs un peu partout autour de nous, que ce soit au-dessus et en-dessous, à côté sur des sentiers parallèles ! C’était assez incroyable il faut dire car nous ne sommes pas franchement habitués à ça dans nos Pyrénées !
Nous allons t’indiquer les randonnées qui sont manifestement à la fois les plus incontournables, les plus accessibles ET les plus époustouflantes mais, on le répète, dans ces montagnes, tout est beau, tu peux en faire d’autres si le cœur t’en dit, sans risque de déception. De plus, lors de ces dernières, tu peux aussi choisir de rallonger la balade et de monter plus haut ou de descendre plus bas (avec des niveaux de difficulté plus intenses pour les machines du mollet) !
NB : Les randonnées présentées dans cet article sont faciles et faisables à la journée.
Le lac de Sorapis /Il Lago di Sorapis
Informations pratiques
Altitude : 1923 m
Dénivelé : 300-400 m à la louche
Itinéraire : aller/retour d’environ 13km (sentier n°215 vers Rifugio Vandelli)
Temps estimé de montée / de descente : 2h / 1h30 en prenant son temps
Niveau de difficulté pour Florent (expérimenté) : + et pour Corinne (padawan) : ++ pour les passages délicats
Pour complexifier : monter jusqu’au glacier ou encore rentrer en prenant le sentier n°216 mais il faut des équipements spéciaux (casques, cordes, harnais…)
Balisage : Si tu te perds, c’est que tu as suivi un papillon, c’est pas possible…
Quand la réaliser : préférentiellement en semaine, le matin aux aurores ou en fin d’après-midi pour éviter la foule
A éviter absolument : le dimanche et les jours fériés, le milieu de journée en été ou les week-ends
Parking : Passo Tre Croci / GRATUIT
C’est une rando MAGNIFAÏQUE du début jusqu’à la fin, qui se savoure en s’arrêtant régulièrement. Si tu prépares un trail, on te conseille d’en faire une autre pour t’entraîner parce que tu vas passer à côté de paysages totalement incroyables à force de regarder tes pieds et ta montre !
La montée jusqu’au Lac de Sorapis
Nous avons débuté cette randonnée du Lago di Sorapis, proche de Misurina à 7h30, un dimanche. Nous étions trois couples à prendre le départ, de manière échelonnée, pour ne pas trop se marcher dessus et profiter du calme de cet horaire matinal. C’est le mois d’août mais le fond de l’air est frais, on supporte pantalon et veste (surtout Corinne qui est une chochotte de la chair de poule).
Ça commence facile et tu te sens en confiance : le sentier est large et quasi plat, avec des cailloux ridicules, c’est à l’ombre la majeure partie du temps… Tranquiiiiiille Emile ! Tu te sens presque la forme de Kilian Jornet et tu en es convaincu, cette fois, tu vas tout déchirer.
Oui. Mais non. Parce que la montée pour le lac de Sorapis arrive assez rapidement. Elle est progressive sauf avec quelques raidillons qui cassent proportionnellement les pattes et les poumons. A la moitié du chemin, ça se complique encore. Le sentier devient bien plus étroit et tu rencontres plusieurs obstacles qui pourraient donner envie à certains d’abandonner :
- Tu te fais doubler régulièrement par des personnes d’un âge certain dont la respiration ressemble à celle d’une fée en balade alors que la tienne relève de celle du phacochère en plein coït !
- Si tu as un bon rythme, tu ne pourras que peu doubler les gens plus lents devant toi.
- le VIIIIIDE ! Tu sais, celui qui attire tous les atomes de ton corps vers le ravin si tu regardes trop intensément ? Ben celui-là même est à 3mm de ton pied gauche. Heureusement tu as un câble pour te tenir lors de ce passage. Sinon, tu as aussi les escaliers métalliques ajourés ! Vraiment, c’est une randonnée des Dolomites compliquée pour les personnes sujettes au vertige !
Mais avec l’arrivée à la bifurcation vers le refuge, tu tiens le bon bout. Il ne reste plus que quelques mètres avant la récompense de tes efforts : le Lago di Sorapis !
L’arrivée au Lac de Sorapis
Il est là. D’un bleu exceptionnel et laiteux que nous n’avons vu nulle part ailleurs. Nous apprenons grâce aux panneaux que cette couleur est due au limon glaciaire que le lac contient (c’est de la farine de roche qui vient des rochers abrasés par le glacier). On s’use presque la rétine à force de le regarder. D’autant que nous ne sommes guère plus d’une dizaine sur ses berges et que le silence qui règne se prête totalement à la contemplation béate.
Nous nous rendons sur la « plage » en face pour manger notre casse-croûte en passant par la droite. Le chemin de gauche est à l’ombre, glissant, et avec encore une montée que Corinne ne peut plus affronter actuellement !
Il fait chaud en plein soleil. L’eau de surface du lac qui glisse sur le sable est étonnamment réchauffée selon le baromètre de nos orteils. On savoure.
Des touristes qui font n’importe quoi dans un des incontournables des Dolomites !
On savoure, mais pour peu de temps. 45min plus tard, l’ambiance change du tout au tout. Des grappes de personnes affluent bruyamment de toutes parts. Des familles, des jeunes qui font les marioles, des maîtres tirés par leurs gros chiens avec la laisse nouée autour de la taille (les feignasses). Le festival du Grand-N’importe-Quoi commence alors sous nos yeux éberlués. Alors qu’il est interdit de se baigner dans le lac (il est protégé), que c’est bien indiqué sur les panneaux et qu’on le rappelle même de vive voix, quelques spécimens (français… pffff) vont tremper leurs corps transpirants en criant comme des putois. Certains sortent même la bouée ! Non mais sérieusement ? Vous avez manqué l’embranchement pour Palavas ou quoi ?
En priant pour que le lac contienne des requins glaciaires affamés, on remballe nos gourdes et on sonne l’amorce du retour.
Flo décide de partir faire quelques photos du lac de Sorapis de drone sans drone. A savoir des photos du dessus de lac mais en grimpant sur les flancs des montagnes. Pendant ce temps, Corinne se pose et observe la foule, toujours plus nombreuse à débarquer. Quel spectacle ! Affligeant !
Il est 11h38, il fait plus de 25° et une mère de famille revêt un imperméable jaune en s’installant debout sur un gros rocher, de dos, pour que son fils et son mari puissent faire faire des photos d’elle à poster plus tard sur Instagram. Elle ne bougera pas d’un cheveu pendant 15min, jusqu’au signal sonore.
A ses pieds, à l’inverse, une jeune fille a décidément très chaud puisqu’elle décide de faire seins nus !
A gauche, un groupe de jeunes traverse l’amas de gros rochers surplombant une petite falaise. Ils viennent d’arriver au lac après 2h de montée, en nage. 3 secondes après, un PLOUF se faire entendre. L’hydrocution est donc une légende urbaine pour certains…
A droite, une jeune fille pleure bruyamment. Elle vient d’apprendre par un appel téléphonique une triste nouvelle et en fait profiter la moitié du lac. On pensait qu’un ours lui avait arraché l’artère fémorale…
La SPA semble être en balade car toutes races de chiens de tous gabarits débarquent d’un coup, langue pendante et queue en berne.
Certains posent la nappe de pique-nique sitôt le sentier de la montée terminé. Se mettre un peu en retrait pour laisser arriver les suivants est hors de leurs capacités physiques et sociales…
Flo redescend. Il s’est écoulé 20min depuis son départ. Corinne n’en peut plus de son étude sociologique. Pitié, on retourne à la voiture !
La descente depuis le Lac de Sorapis
Il est à peine plus de midi. Nous devons normalement mettre 1h pour redescendre, Corinne n’ayant pas mal aux genoux et la descente ne contenant que très peu de pierriers sur des dénivelés nécessitant une concentration intense. Mais voilà, nous sommes dimanche midi et tant les locaux que les touristes viennent pique-niquer : sur le sentier, c’est une autoroute bouchonnée que nous croisons !! Nous passons notre temps à attendre que les groupes passent pour nous engager à notre tour. Dans les passages délicats, nous sommes choqués de l’incivilité des randonneurs des années bissextiles : nous sommes sur le sentier, avec le vide en-dessous mais tant pis, il faut absolument qu’ils montent, sans attendre que nous soyons passés, en même temps que nous, au risque de nous mettre tous les 3 en danger !! Incroyable ! Tout le long de la descente qui durera 1h45 à ce rythme, nous continuons le festival du Grand-N’importe-Quoi :
- Ceux qui demandent s’ils sont bientôt arrivés alors qu’ils ont fait à peine le quart du chemin.
Ceux qui ne regardent absolument rien du décor incroyable dans lequel ils évoluent car seule compte la photo instagramable du lac (tant pis pour vous, vous suivrez le hashtag #lagodisorapis pour voir ce que vous aviez sous les yeux sur les photos des autres, hein !!)
Celles qui montent en petites robes et petites tennis des villes/espadrilles/sandales (ça devait être chouette pour ceux qui étaient derrière elles dans les escaliers vertigineux ! #PayeTaCulotte)
Ceux qui amènent chiens et très jeunes enfants qui doivent marcher mais qui n’arrivent pas à suivre car les humains/adultes ont sous-estimé la difficulté du parcours
Ceux qui montent sans eau ni nourriture alors que cette rando fait minimum 3h A/R, sous le soleil ! Oh, les amis, c’est la montagne, pas la balade digestive du pâté de maisons de chez mamie et il y a des précautions à prendre !
Ceux qui viennent à peine de commencer mais que ça gave déjà de dire « bonjour » à toutes les personnes croisées et qui te le font savoir, pensant que tu ne piges pas l’italien. Ouais, vous avez raison, gardez vos souffles d’impolis, vous allez en avoir besoin vu votre accoutrement non adapté ! Allez, bisous !
- Ceux qui démarrent la rando alors qu’un orage monte et que CA SE VOIT en tournant la tête !
Et le meilleur pour la fin : l’association pour aider les addicts aux drogues qui te demandent une signature sur le sentier de sortie puis… un don financier !!!
Enfin arrivés à la voiture. Viiiite, enlevons les grosses chaussures et partons vite de là ! Ne gardons que le meilleur : la beauté de ce lac de Sorapis et du chemin qui y mène, et l’absolue nécessité de se lever tôt pour en profiter sereinement !
Les Trois Cimes de Lavaredo / Le Tre Cime di Lavaredo
Informations pratiques
Altitude : 2400m au refuge Locatelli
Dénivelé : 300m environ
Itinéraire : boucle d’environ 12-13km en passant par le refuge Locatelli
Temps estimé : 3h en marchant d’un bon pas
Niveau de difficulté pour Florent (expérimenté) : + et pour Corinne (padawan) : +
Pour complexifier : plusieurs sentiers montent plus haut sur les flancs des montagnes et sont plus étroits et il y a également des via-ferrata accessibles librement.
Balisage : parfait et, au pire, tu suis la foule
Quand la réaliser : préférentiellement en semaine, le matin aux aurores ou en fin d’après-midi pour éviter la foule
A éviter absolument : le dimanche et les jours fériés, le milieu de journée en été ou les week-ends
Parking : celui du refuge d’Auronzo / GRATUIT mais péage pour y accéder de 30€ pour 24h (enculette) et 15€ de plus par tranche de 24h supplémentaire (attention à la montre ceux qui dorment en van !).
Ces Tre Cime ne sont rien de moins que les emblèmes des Dolomites. Tu les trouveras sur toutes les cartes postales et sur toutes les photos de touristes. Des montagnes incontournables ressemblant à trois madeleines géantes ! Néanmoins, nous avons été surpris d’y trouver moins de « touristes » (pour le coup, le mot est à prendre au sens péjoratif) que la veille au Lago di Sorapis. Peut-être parce qu’on n’y vient pas pour un lac et que se balader en petite robe blanche serait plus que jamais décalé au milieu des randonneurs aguerris avec vraies chaussures de rando, casques et baudriers !
Randonner jusqu’au refuge Locatelli
Une fois partis du refuge d’Auronzo, c’est sur un sentier large et plat que l’on rejoint le refuge de Lavaredo. On profite de cette absence de difficulté pour admirer le spectacle de la vallée Marzon, ça vaut le coup !
On se remet ensuite en (bonne) marche jusqu’à la chapelle Santa Maria Ausiliatrice, toute auréolée par les rayons de soleil matinaux. Des chevaux paissent tranquillement autour de la chapelle et nous offrent un spectacle des plus poétiques avec les Tre Cime en toile de fond.
(Tiens d’ailleurs, en parlant de ces dernières, si tu souhaites les admirer dans leur intégralité, c’est au niveau des deux monuments sur l’avancée rocheuse en contre-bas qu’il te faudra te placer)
En continuant le chemin qui ne présente toujours aucune difficulté, nous arrivons alors au refuge di Lavaredo. Pour poursuivre, deux solutions se présentent à toi : la plus rapide mais aussi la plus raide et avec la moins bonne visibilité part à gauche du refuge et te fait passer en bas des Tre Cime (parfait pour ceux venant pratiquer l’escalade).
Mais si, comme nous, tu viens pour bader et te décrocher les mâchoires dans des paysages spectaculaires, on te conseille le sentier de droite qui bénéficie d’une meilleure vue sur les Tre Cime et surtout d’une fréquentation beaucoup moins conséquente ! On a eu le temps de se prendre en photo sous toutes les coutures (même Trotamundo) sans que personne ne nous ait croisés !
Arrivés à la Forcella di Lavaredo (le col), on marque un temps d’arrêt car on ne s’attendait pas à un tel panorama. Non contents d’être au pied des Tre Cime, nous avons également une vue impressionnante sur la vallée suivante et sur le prochain refuge à rejoindre, celui de Locatelli. On joue avec quelques cairns sur notre droite, on admire les petits playmobils qui ont affronté la barre rocheuse de droite par la via ferrata qui demande du courage en intraveineuse. Si c’est impressionnant de les voir si petits, ça doit l’être tout autant de nous dominer de là-haut !
Puis on se remet en route : il ne faut pas trop traîner car un orage est annoncé à 16h et on connaît notre lenteur légendaire à force de prendre des photos de tout, partout ! Le chemin est toujours aussi facile et descend même jusqu’à arriver en bas du refuge. On se fait doubler par la camionnette de ravitaillement du refuge Locatelli. On hésite à lever le pouce pour voir si ça marche ici aussi…
Ensuite, à l’embranchement, il faudra prendre sur la droite et monter une petite volée de marches (elles cassent un peu quand on a faim, à cause de leur hauteur quand on fait moins de 1,70m) pour arriver au refuge Locatelli.
Une petite pause au refuge Locatelli
Avant d’y arriver ou une fois sur sa terrasse, retourne-toi et admire les Tre Cime. Le point de vue est époustouflant. Encore plus quand ces sommets sont éclairés par le soleil. C’est simple, on n’a jamais vu un tel paysage, encore renforcé par le contraste entre la verdure du vallon et la massive minéralité de ces reliefs ! Pour un peu, on pousserait un « ouuuuuuuuuuuuuh » à faire pâlir de jalousie tout bon loup-garou respectable.
On te conseille également de contourner le refuge pour deux raisons. La première parce que tu y trouveras deux petits lacs pas vilains à regarder : les lacs dei Piani. La seconde parce qu’un spot photo parfait se trouve dans ce coin, mais on va te laisser le chercher un peu car il mérite au moins ce léger effort de recherche ! Regarde plutôt :
… Un conseil en passant …
La descente de ce spot est rude et stressante sans bâtons à cause de cailloux TRÈS glissants avec un dénivelé assez conséquent. Je pense qu’on aurait pu casser une noix sans problème entre nos fesses tellement on était contractés !
Le retour de la randonnée jusqu’au parking du refuge d’Auronzo
La descente depuis le refuge Locatelli est enchanteresse avec les Tre Cime comme carotte pour avancer juste devant ! Elle ne présente aucune difficulté particulière si ce n’est le panorama sur la remontée menant au refuge suivant, celui de Lange Alm. Corinne a fait son caca boudin en ne voulant plus avancer. Puis, comprenant qu’il n’y avait pas d’autre choix puisque devant ou derrière il fallait monter, elle s’y est collée ! Finalement elle a grimpé ça en s’épatant toute seule en seulement 15min et un seul arrêt ! C’est le métier qui rentre, comme dirait l’autre !
Arrivés à Lange Alm, nous avons assisté à un spectacle aussi saisissant qu’inquiétant : l’hélitreuillage d’une personne sur la Cima Grande, celle du milieu. L’hélicoptère s’est approché vraiment très près de la paroi, on tremblait avec le pilote. Il fallait faire vite en plus car les nuages d’orage arrivaient rapidement et les vents qui vont avec également. L’histoire ne dit pas ce qui est arrivé à la personne secourue mais pour l’hélico, tout s’est bien terminé. Ouf.
Nous avons poursuivi notre fin de boucle de ces Tre Cime en surplombant quelques jolis petits lacs, et en traversant ce qui semble être un couloir d’avalanche avant d’arriver à la Forcella di Mezzo, le dernier col.
Ça commence à tirer un peu dans les mollets (notre rando a duré bien plus longtemps que prévu du fait des nombreux arrêts photos) et la fraîcheur s’installe sous les nuages. L’orage gronde au loin. Il est temps d’accélérer le pas et d’en finir.
Corinne a un nouveau blocage : juste avant le parking, il faut traverser un troupeau de vaches. Argh. Sa mauvaise expérience avec le troupeau de Charal du Lac Vert reste gravée. Elle regarde ses pieds et trace (mais pas trop vite pour ne pas les exciter et puis surtout parce qu’elle traîne une sacrée quantité d’acide lactique dans chaque patte). Jusqu’à ce qu’elle se rende compte que les steaks échoués devant les montagnes sont plutôt très photogéniques ! Alors, tant pis pour la peur, en avant pour quelques clichés ! Clichés vite avortés quand des teubés prématurés de la formation du bulbe ont décidé d’aller leur caresser les cornes en prenant des selfies à deux doigts de l’embrochage. Rien de mieux pour affoler un troupeau en bord de précipice et créer une panique générale. Allez hop, on vous laisse, les dangers d’Instagram, et on continue nos 50m jusqu’à la voiture ! Non, mais franchement, il y en a des inconscients sur cette planète…
Le sentier n’est pas terrible car il longe la route et même si tout est beau dans les Dolomites, admirer ça sous les gaz d’échappement et les bruits de moteur, bof bof. Ce péage est une enculette de bronze et il augmente chaque année mais si les finances ne sont pas totalement en berne, on conseille de le prendre.
Les Cinq Tours / Le Cinque Torri
Notre toute dernière balade avant de quitter cette région d’Italie. Si jusque là nous avons profité d’une météo de rêve, il fallait bien qu’elle revienne à la normale en montrant que les nuages étaient très très tristes de nous voir partir : il a plu ! Nous avons donc eu une accalmie de 30min pour explorer timidement les lieux, sans trop nous éloigner du refuge mais en profitant des multiples fleurettes faisant ressortir les aiguilles en fond (même des « poilues ») !
Pour accéder aux Cinque Torri
Alors là, attention. Tu vas garer ton véhicule sur un parking GRATUIT. C’est suffisamment rare pour qu’on te le marque en capitales. Notre porte-monnaie soupire d’aise. Mais pas pour longtemps !
En effet, complètement crevés par nos journées intenses précédentes et en prime avec les gouttes ricochant sur nos narines, on a choisi l’option téléphérique (16€ A/R, grande classe, il est même décapotable) pour nous amener rencontrer les 5 dames. 10min plus tard, nous voilà à l’arrivée, au refuge Scoiattoli, à 2255m d’altitude.
Quel intérêt de se rendre aux Cinque Torri ?
Tu fais de l’escalade. Voici ton incontournable ! Chacune des cinq barres rocheuses était envahie de petites fourmis qui semblaient s’en battre le baudrier des quelques gouttes bien fraîches ! Des enfants aux retraités fougueux, tout le monde semble y trouver son compte.
Tu as envie de découvrir une partie importante de l’Histoire des Dolomites sur le terrain ? Cet endroit a été le théâtre de conflits entre les armées italiennes et austro-hongroises durant la Première Guerre Mondiale. Tu pourras y trouver d’anciens abris et des vestiges de tranchées reconstruits afin de tracer un petit sentier historique sur les conditions de vie lors de cette guerre. Des panneaux sont aussi là pour t’apporter de plus amples informations.
On était vraiment frustrés que la météo ne nous ait pas permis d’explorer ce site correctement ni de lire les panneaux car ça semble passionnant et nous permet de poser un regard différent sur les Dolomites. (d’ailleurs, lors de la montée au Lago di Sorapis, on a pu noter la présence de plusieurs bunkers se faisant avaler par la végétation…).
Les plus beaux lacs des Dolomites
Le Lac de la Caresse / Il Lago di Carezza ✭✭✭
C’est le plus beau ! Ah non, crotte de grenouille constipée, on l’a déjà dit pour le Lago di Sorapis ! En fait, on n’arrive pas à les départager. Mais celui-là, on se demande franchement pourquoi Monet ne l’a pas peint ! Il est digne d’un impressionniste qui veut faire forte impression ! Pour les toqués des 50 nuances, il y aura de quoi faire qu’on soit amateur de classiques avec le « grey », ou plus original avec le vert et le bleu entre les montagnes, la forêt et le lac lui-même !
Quant aux accros des puddles, comment vous dire ? Ce lac est un véritable miroir qui dit que ce sont les montagnes les plus belles tellement le reflet est réaliste !
On te conseille un petit tour du lago di Carezza, il s’effectue comme son nom l’indique : dans une caresse. 30min max, une balade dans les Dolomites sans aucune difficulté, tu peux admirer le décor sous toutes les coutures même si le plus beau point de vue reste celui du ponton de l’arrivée.
Aux heures d’ouverture, tu pourras te restaurer sur place et faire quelques emplettes pour des souvenirs si tu le souhaites. Les WC publics sont accessibles même quand les commerces sont fermés, en passant par le tunnel qui relie le parking au lac (et ils sont très propres !!)
<soupir>
Les barrières présentes tout autour du lac ne sont pas là uniquement pour notre sécurité mais pour protéger l’écosystème du lieu : faune et flore. De nous, humains. Sombres crétins dangereux et destructeurs. Alors, non, il n’est pas autorisé de passer par-dessus pour faire sa photo sur les rochers du bord. Pas même 2min. Non. Désolant de voir combien il est difficile pour certains de respecter cette simple règle.
Alors à notre moindre échelle, dès qu’on voit passer ce genre de photo non respectueuse sur Instagram, on se fend d’un petit commentaire rappelant la règle. Sur Instagram, on doit montrer l’exemple (le bon, tant qu’à faire), aux futurs touristes pour continuer à pouvoir admirer ces endroits incroyables encore pendant des décennies…
Le Lac de Braies / Il Lago di Braies ✭✭✭
Au Lago di Braies, bienvenue au Canada ! On a l’impression d’avoir été téléportés littéralement dès la sortie de la voiture. Tout y est : le lac, les montagnes, la forêt de sapins, le chalet en bois sur pilotis et les barques en bois ! Ah non, il manque un truc : nos chemises à carreaux en flanelle. On a déconné sur le look, là.
On hallucine, on croit rêver. Ce n’est pas pour rien que ce lac est également un incontournable, appelé « la perle des Dolomites » et lieu de tournage de plusieurs films (ne nous demande pas lesquels, on a cherché mais sans succès… Sûrement des petits téléfilms nationaux). On met un moment à dégainer l’appareil photo tant nos rétines sont demandeuses de pestacle naturel ! Et pourtant, on doit se dépêcher. Même si là aussi, il n’est que 7h30, il y a déjà pas mal de monde. Du genre qui se met bien devant les autres pour avoir sa tête sous tous les angles (et sur tous les appareils, groumph).
On prend quelques photos et on ne s’éternise pas. C’est un des plus beaux lacs des Dolomites italiennes mais à cause de ses touristes, c’est aussi un des plus gonflants. On n’a même pas envie d’en faire le tour cette fois, aussi beau soit-il selon les dépliants. Juste de fuir. Mais d’abord, on fait un petit crochet par la chapelle sur le côté droit du chalet. Ici, il n’y a personne et elle est toute mignonne en bord de lac. On se pose un peu du coup.
Et cette fois, on a froid. Vraiment. Plus que partout ailleurs dans les Dolomites : les ongles deviennent bleus et les dents claquent à cause de l’ombre. Sans regret, on quitte les lieux. Non sans une dernière larme devant la caisse du parking quand on voit le montant à payer s’afficher !
Un peu plus tard dans la journée, tu pourras effectuer un tour de barque louée si tu le souhaites ou encore te baigner si tu l’oses ! La baignade est ici autorisée, après vérification. Mais attention, c’est glacé, et si tu es un homme, tu risques de ressortir femme sans opération de chirurgie esthétique !
Si tu viens à l’heure du repas, on te conseille d’avoir pris tes dispositions pour pique-niquer. Il n’y a qu’un restaurant et il doit attendre ton porte-monnaie, de caisse-enregistreuse ferme !
A la sortie du parking, on t’indique que le vol de drone est interdit (et on comprend aisément pourquoi : ce lac est apaisant et des cours de yoga s’en donnent à cœur joie). Eh bien nous n’avons pas subi un vol de drone mais… deux !!! Quel boucan, on se croirait attaqués par un nid de frelons asiatiques !
Ensuite, et là, c’est super important de le savoir car les photos de blogs et d’Instagram te laisseront supposer du contraire : avant l’heure d’ouverture du service de location de barques, l’accès à la terrasse du chalet, au ponton et aux barques est formellement INTERDIT ! Les accès sont scellés avec de gros cadenas. Ceux qui y vont faire leurs photos mettent les pieds dans l’eau, escaladent et VIOLENT UNE PROPRIÉTÉ PRIVÉE. On se demande si ça leur plairait qu’on fasse pareil chez eux, juste parce qu’ils ont une jolie vue… Ils méritent tous un caca sur leur paillasson, tiens.
Le jour de notre venue, nous avons assisté à un tournage vidéo et à un shooting photo ! Il y avait foule sur ce pauvre chalet. Et c’était ridicule au possible. Les gens n’ont pas honte, franchement…
Le lac de Misurina / Il Lago di Misurina ✭✭✩
Moins majestueux que les précédents par sa beauté, il n’en reste pas moins agréable pour flâner ! Et puis son point fort c’est quand même sa ressemblance avec l’affiche du film The Grand Budapest Hotel !!
Savais-tu que ce lac de Misurina possède une légende ? On va te la conter, petit scarabée, parce qu’on trouve que ça passe crème comme point coolture. Pose-toi confortablement et écoute plutôt :
Misurina est une toute petite jeune fille capricieuse et égoïste ; elle vit dans les Dolomites, littéralement dans la paume de son géant de père, le roi Sorapis. Elle apprend l’existence du miroir magique de la fée du Mont Cristallo et insiste auprès de son père afin de l’obtenir. La fée accepte mais impose une condition au roi :
Je te donnerai le miroir mais en échange comme tu es grand et fort, tu devras te transformer en montagne pour faire un peu d’ombre à mes fleurs .
Sorapis accepte la proposition et la fée précise :
Je sais que c’est un très grand sacrifice pour toi. Demande donc à ta fille si elle est disposée à renoncer dans quelque temps au miroir ; comme cela tu ne resteras pas une montagne éternellement.
Sorapis se mue en montagne et Misurina, en voyant la transformation de ce dernier, a un vertige et tombe avec le miroir. Des yeux de son père coulent alors des larmes de tristesse face à cette chute qui forment le lac de Misurina, dans les eaux duquel reposent sa fille et son miroir magique.
Maintenant que tu connais son histoire, tu vas pouvoir en faire le tour et prendre plaisir à t’imaginer les personnages in vivo. Ou comme Flo à te faire un graillou improvisé avec des canards. Ou faire un tour de pédalo sur le lac. Ou juste te balader tranquillement sans rien attendre de plus. Il faut environ 45min en y allant piano pour faire la boucle complète (on a fait un arrêt boisson fraiche au bar du fond !!).
Et comme c’est un peu long 45min, on te donne un 2ème point coolture pour occuper ton temps : le lac de Misurina a été le dernier cadre naturel a accueillir les épreuves de patinage de vitesse pour les JO, ceux de Cortina d’Ampezzo en 1956 en l’occurrence ! On ne savait pas qu’à une époque on pouvait patiner sur un lac lors des JO, nous !
Le lac de Fedaia / Il Lago di Fedaia ✭✩✩
Nous voilà à 2036m d’altitude et la route qui mène à ce lac offre une très belle vue sur le massif de la Marmolada et le glacier qui le coiffe ! C’est d’ailleurs le seul attrait de ce lac des Dolomites : la vue sur le glacier !
En effet, il est construit artificiellement par la retenue d’eau qu’offre le barrage et donc… bof. On n’est pas subjugués.
La seule raison pour laquelle on y passe plus de 10min est celle de nos estomacs respectifs qui crient famine ! On s’arrête donc au restaurant d’à côté et Trotamundo en profite pour tenter de se faire des copains locaux avec les nains tyroliens folkloriques. Comme nous avec leurs homologues humains, il semblerait que ça ne soit pas très concluant !
Le lac de Landro / Il Lago di Landro ✭✭✩
Situé entre Dobbiaco et le Lago di Misurina, on a choisi de ne pas s’y arrêter. A cette période de l’année, il était bien vide (autant qu’un verre en fin d’apéro) et n’offrait pas d’intérêt particulier pour nous. Par contre les familles s’en donnaient à coeur joie avec la « plage » de sable et l’eau peu profonde !
Toutefois, on te conseille d’y faire un saut de repérage car on a vu des photos à d’autres périodes de l’année et il a l’air de valoir autant le coup que ses petits copains du coin !
L’incroyable nature des Dolomites, de ci de là…
Ce qui fait le charme des Dolomites en plus de ces lacs que l’on se gagne, c’est qu’on n’a pas besoin de forcer trop sur le sport et sur la foulure de rate pour s’exploser la rétine en regardant sa nature. Si on osait, on te dirait même qu’il suffit de prendre sa voiture et de se laisser porter au gré du bitume se déroulant dans les montagnes italiennes. Ce que l’on a fait. En ayant quand même un œil sur le GPS pour faire quelques boucles plutôt que des allers-retours.
Franchir quelques cols incontournables des Dolomites
Rassure-toi, nous ne parlerons pas ici de celui de l’utérus ! (On a honte, mais cette blague moisie ne nous a pas quittés, il fallait qu’on te la partage pour que tu comprennes combien c’était horrible d’utiliser le mot « col » ici, dans cet article, sans penser à ça…)
On ferme la parenthèse gênante.
En une journée, nous avons franchi 5 cols : les passi Gardena, Sella, Fedaia, Pordoi, Falzarego
Ils rivalisent de majestuosité, mais on a quand même nos petits chouchous ! On a nommé : le Passo Gardena (mais attention, il est très difficile de s’y garer gratuitement, on a « triché » sur le parking d’un commerce et pendant que Flo allait dans la boutique, j’en profitais pour aller faire une photo de l’église ci-dessous, sinon impossible !) et le Passo Pordoi.
Les pyramides de terre de Renon
Il faut que l’on t’avoue que les cheminées de fées, l’autre petit nom des pyramides de terre, nous fascinent. Alors forcément, quand on a découvert qu’il y en avait dans la région, on n’a pas pu s’empêcher d’aller y faire un petit tour.
Pour ne pas être déçu comme Corinne, il faut que tu saches qu’il ne te sera pas possible d’aller au pied des pyramides comme à d’autres endroits dans le monde. Il faudra te contenter de les regarder de loin sur les terrasses panoramiques à la fois pour préserver ce phénomène naturel fragile mais aussi pour ta propre sécurité.
Comment se forment les pyramides de terre de Renon ?
Eh bien, par le phénomène de l’érosion de l’argile des moraines, provenant des glaciers. Tu vas voir, c’est simple : quand il pleut, l’eau emporte l’argile qui s’écoule dans la vallée. Sauf à un endroit : sous les gros rochers car la terre est protégée de la pluie. C’est ainsi que pluies après pluies, les fées construisent leurs cheminées.
Jusqu’au jour où la cheminée devient trop fine pour supporter le gros caillou qui tombe alors, laissant le reste de la colonne de désagréger au fil du temps.
Autant qu’admirer ces jolies constructions géologiques, on a aimé regarder les collines verdoyantes aux alentours, tellement vertes d’ailleurs qu’on croirait que le paysage a subi une retouche photo trop saturée !
Enfin, la bonne surprise de la visite a été la présence d’une boîte de correspondance : la municipalité fournit des cartes postales des pyramides de terre, tu écris ton message dessus ainsi que l’adresse du destinataire, tu postes ta carte dans la boîte sans affranchir et miracle, ta carte sera envoyée ! C’est mignon ! (Si on avait su, on en aurait envoyé aux gens qui travaillent, les pauvres !)
- C’est accessible sans être sportif ces pyramides ?
- Comment accéder aux pyramides de Renon ?
de manger un carambar !
Le sentier est plat, il n’y a pas de cailloux, c’est large et bien sécurisé. Tu trouves même des bancs régulièrement pour
admirer le sublime panorama qui s’offre sous tes yeux !
En voiture : comme nous venions du Lago di Carezza juste avant, nous avons choisi naturellement cette option.
Il faut que tu te gares au parking n° de Collalbo et ensuite continuer un peu à pied le long de la route jusqu’à arriver au début du sentier qui va lui-même jusqu’à Longomoso.
En téléphérique puis train électrique : le téléphérique se prend à Bolzano jusqu’à Soprabolzano et ensuite le train relie Maria Assunta à Collalbo. Des dires de ceux qui ont pris ce trajet, il vaut le coup ! C’est d’ailleurs depuis le téléphérique que tu verras le premier des trois groupes de pyramides de terre : en arrivant à Soprabolzano ! Petit veinard !
L’inconvénient toutefois c’est que les visiteurs arrivent en grappes en fonction des arrivées de train donc pour la photo souvenir sans personne autour, ça va être compliqué et il va falloir jouer des coudes !
Flâner sur les routes au hasard en déroulant le bitume des Dolomites italiennes
Pour cette partie, on substitue les images aux mots et on laisse s’emballer ton imagination !
Où loger dans les Dolomites ?
Pour un séjour d’une semaine voire moins comme nous dans ces fabuleuses montagnes italiennes, mieux vaut éviter la perte de temps inutile en changeant d’hébergement (à moins que tu ne sois un Bernard-l’hermite). On te conseille donc de séjourner au même endroit puis de rayonner à la journée.
De notre côté on a choisi un hébergement de type auberge de jeunesse à Dobbiaco : la Guesthouse – Cultural Center Gustav Mahler ! C’est rare car c’est un logement petit budget dans les Dolomites. Comprendre qu’il fait partie des moins chers et que c’est un très bon rapport qualité-prix dans le coin.
Les chambres sont sommaires mais très propres, il y a un parking pour te garer facilement au retour de tes escapades, c’est proche de la gare pour la team sans voiture et il y a un restaurant si tu es trop fatigué pour trouver où manger le soir ! L’ambiance y est sportive, bon enfant et tous âges confondus !
Clique ici pour réserver à la Guesthouse – Cultural Center Gustav Mahler !
Et voilà, notre passage de 4 jours dans les montagnes du Sud-Tyrol touche à sa fin. On espère par cet article t’avoir donné quelques idées des paysages incontournables des Dolomites à visiter. Pour nous, on se répète, ce sont les plus beaux endroits des Dolomites, ceux que tu dois absolument programmer pour un premier voyage dans ce coin. Bien sûr, par la suite, il y aura plein d’autres choses à découvrir, la nature étant bien pourvue dans ce secteur !!
Un deuxième article arrive bientôt pour te parler des visites à faire dans les Dolomites côté villes et villages, ainsi que quelques informations pratiques.
En attendant, si tu veux donner ton avis en commentaires que tu y sois allé ou pas encore, nous partager tes expériences, n’hésite pas, on adore te lire et te répondre !
Tu ne sais pas quoi voir comme lacs dans les Dolomites ni où aller randonner pour admirer les plus beaux paysages ? Épingle cet article sur Pinterest pour t’en souvenir !
65 Responses
Les dolomites, sur notre liste depuis que l’on est arrivées vivre en Italie (il y a trois ans quand même :o)! En lisant votre article et en voyant les photos, on ne peut que se dire qu’on loupe trop de choses en repoussant sans cesse ce voyage !
Superbe article, hyper détaillé c’est top ! Je nous le garde dans un coin pour LE fameux voyage que l’on fera un jour c’est sûr !
Bonne soirée,
Amélie & Laura
Alors maintenant, vous allez nous faire le plaisir de placer ce séjour en tête de peloton (du Giro ou autre 😀 ) ! Non, franchement, pas besoin de SAV, le Sud-Tyrol et les montagnes de Vénétie ne font jamais de mécontents !
Au plaisir de vous voir y partir à votre tour ! 😉
C’est magnifique! Merci pour cet article très complet. C’est juste pas pratique de s’y rendre depuis Toulouse…
Merci Anne pour ton retour.
Oh c’est pas plus compliqué que plein de destinations ! En voiture, ça se fait pas trop mal et en plus la route est superbe (massif des Écrins) ! 😉
Les Dolomites sont vraiment un émerveillement constant. Ces photos sont magnifiques et nous rappellent notre propre voyage. Mais en hiver, donc avec personne sur les sentiers et donc après qui râler . Même si Août ne semble effectivement pas la meilleure saison pour profiter du calme des montagnes, voir tout ce vert et ces fleurs nous donne envie d’y retourner, au printemps
On pense qu’une fois la neige fondue, les Dolomites accueillent des randonneurs constamment. Pour août, c’est vrai qu’on a subi la pire période de l’année en matière de tourisme mais très sincèrement, en se levant aux aurores, on en a très peu souffert sur les chemins de rando ! (pour le lac de Sorapis, on a traîné pour redescendre sinon on aurait été peinards !)
Et si tu as déjà fait les incontournables présentés ici, tu pourras être quasi seul sur les sentiers secondaires.
La majeure partie des touristes ne viennent que pour les principales activités touristiques. 🙂
Quelle superbe région et vos photos sont magnifiques.
Je connais le Tyrol côté autrichien et le Tyrol du sud me fait de l’oeil depuis quelques années. Même si ce sera sans randos
Merci pour ton commentaire ! 🙂 Eh bien voilà, tu n’as plus qu’à continuer sur la lancée pour découvrir l’autre moitié de la paire (on ne connait pas la première mais pour en avoir vu des photos, les deux se valent) !
Il y a plein de choses à voir sans rando dans les Dolomites italiennes dont des tours de lacs quasi tout plats, les villages qui sont vraiment chouettes, quelques musées… On abordera tout ça dans le prochain article sur cette région !
Oh mon dieu cet article fait rêver. Bien envie de découvrir cette destination au printemps ou septembre pour éviter la foule.
On ne peut pas te partager notre expérience pour ces périodes mais on pense quand même qu’il y a du monde tout le temps une fois la neige fondue. Par contre la constante pour avoir la paix de manière certaine : se lever aux aurores !! Commencer les randos à maxi 7h, c’est mettre toutes les chances de son côté (et ça permet d’avoir une lumière à tomber) ! 😉
Très bon article et très bien détaillé excellent travail ! Ca nous aides beaucoup pour notre périple d’une semaine 🙂
Auriez vous des villages à nous conseillé à tout hasard pour agrémenter nos rando 😀
Merci beaucoup d’avoir pris le temps de nous laisser ce gentil commentaire ! Nous sommes ravis de pouvoir vous aider à organiser un peu votre séjour.
Pour les villages sympathiques, nous avons aimé Bolzano et Brunico mais notre conseil est de se laisser porter par les routes et de s’arrêter dès qu’un village semble vous plaire ! Tout vaut le coup dans cette région et le moindre endroit révèle des surprises !
J’ai parfois l’impression de ne pas vivre les mêmes moments que vous en randonnée ! Quand je lis votre article, je n’arrive pas à m’imprégner de la beauté des lieux à cause de tous ces aspects touristiques. Sûrement dû peut être aux périodes auxquelles vous partez. Ca me laisse perplexe. C’est fou que vous observiez autant de gens maladroits ou irrespectueux, je n’en croise que très rarement quand je fais des randonnées. Dernièrement en Auvergne, on était absolument seules au monde avec Marieke ! J’ai l’impression même de ne pas vivre dans le même monde que vous. Après j’avoue ne jamais voyager pendant les vacances scolaires, et je pense sincèrement que ce genre de destinations ne se fait pas au mois d’Aout. Je préfère tourner les talons plutôt que vivre ce genre de moments. Maintenant je conçois tout à fait que vous n’aviez pas forcément le choix et que c’est difficile de trouver des lieux non touristiques au mois d’Aout. Sinon vos photos sont sublimes, je vous rassure, étant quelqu’un de très positive, je balaie les mauvais côtés de vos randos pour garder cet émerveillement absolue !
Alors ce commentaire mérite réponse ! 😀
En effet, on n’a pas du tout eu le choix pour le mois d’août (moi enseignante et en plus un mariage en plein mois de juillet qui nous a empêchés de partir lors de ce mois estival toujours un peu plus tranquille). Pour la rando où il y a le plus de monde, je pense que tu fais référence au lac de Sorapis, c’est entièrement notre « faute » car on a voulu attendre pour redescendre. Je mets « faute » entre guillemets car c’était fait exprès pour pouvoir partager sur le blog cette expérience et livrer l’entière vérité de la situation si l’on choisit de ne pas se lever tôt pour randonner dans les incontournables des Dolomites (TRÈS touristiques, au même titre que le chemin côtier des Cinque Terre).
Pour les autres endroits, on avait une paix royale aux aurores niveau Bidochon si l’on excepte les photographes irrespectueux des règles. Et si tu choisis les randonnées plus discrètes mais tout aussi jolies, tu seras vraiment tranquille. Mais on ne pouvait pas ne pas voir les principaux sites touristiques lors d’un premier séjour, c’était inconcevable…
Et c’est pour ça que souvent on n’a pas les mêmes expériences : on fait les incontournables en premier et ensuite on va dans des endroits plus discrets. Sur les sites majeurs, dur d’éviter la foule. Soyons honnêtes, ce n’est pas en Auvergne que ça va se bousculer, comme nous quand on part randonner en Ariège ou en Corrèze !
Il faut savoir aussi que ça nous dérange d’être entourés d’autant de monde mais pas mal de personnes ne sont pas incommodées. Ca les rassure de ne pas se retrouver isolées. 😉
Ces paysages !!! Ça laisse rêveur. J’adorerais découvrir les Dolomites mais c’est le côté foule qui me retient un peu, c’est bête. Merci pour tous ces conseils de randonnées car j’aurais passé du temps à trouver celles qui valent vraiment la peine ^^ Les photos sont vraiment top et ça donne trop envie d’aller voir ces belles montagnes se refléter sur ces lacs aux couleurs improbables <3
Alors sincèrement, ne te retiens pas pour la foule ! Il y a du monde en été (en août) sur les randonnées les plus incontournables. Et encore, comme on le dit, si tu te lèves très tôt, c’est plus que très supportable car il n’y a quasiment personne !
Ça serait dommage de passer à côté pour cette crainte. On a été beaucoup plus incommodés par la foule aux Cinque Terre à la même période.
Dans tous les cas, merci d’avoir pris le temps de laisser ce gentil commentaire ! 🙂
Tout d’abord, merci beaucoup pour cet article très bien écrit et très détaillé! Je me rends dans les Dolomites mi-août, malheureusement handicapée par une cheville blessée lors d’un précédent voyage et pas encore réparée… Cela dit, au vu de votre article, sur nos 4 jours de trip, je devrais pouvoir trouver mon compte et me donner l’envie d’y retourner pour randonner dès que la cheville sera opérationnelle!
J’attends avec impatience votre deuxième article et vous souhaite de nombreuses autres et belles découvertes! Si vous souhaitez des infos sur le Mexique, la Corse, la Slovénie, la Martinique, le Kirghizstan, n’hésitez pas à m’envoyer un mail pour vous rendre la pareille niveau bons plans 🙂
Julie
Bonjour Julie,
Oui, tu devrais sans problème trouver des choses à voir dans la nature en dépit de cette cheville qui joue de vilains tours ! Nous doutons d’avoir sorti le second article avant que tu ne partes mais nous te recommandons les villages de Brunico, Chiusa et un peu Dobbiaco. 😉
Nous ne connaissons pas tous les endroits que tu cites mais plusieurs sont sur notre bucket-list donc au plaisir de te contacter un jour si nous partons vers ces contrées. Merci pour cette gentille proposition ! 🙂
Vous nous avez convaincus! Cet été on passe par les Dolomites!
J’ai une question cependant : vous dites que certains sous-estiment la difficulté du parcours… nous aimerions partager la découverte du lieu ave notre chien, d’après vous c possible ? Ou dangereux?
Bien joué Marie, vous n’allez pas regretter ! (jusqu’à présent, on n’a pas rencontré de déçus !)
Si vous parlez du Lago di Sorapis pour le parcours avec votre chien, le sentier n’est pas dangereux mais un petit chien comme un caniche souffrira plus qu’un border collie ! Il y a pas mal de pierres et ça monte quand même pas mal sur des sentiers étroits, des marches… Ca dépend donc de la race de votre chien. 🙂
Les photos sont superbes ! Elles font rêver et ne donnent, que l’envie d’y courir !!!!
Bravo !!
On est contents de vous donner l’envie d’aller découvrir ça de vos propres yeux car franchement, les photos ne rendent pas du tout justice aux paysages et à leur impression d’immensité !
Merci pour ce gentil retour ! 🙂
C’est tellement beau ! Mais votre récit me conforte aussi dans l’idée que les Dolomites sont malheureusement un peu trop touristiques pour moi… Enfin, des lieux touristiques j’en ai visité hein. Mais ceux à fort potentiel d’attardé du bulbe (je vous cite 😉 ), j’y suis de plus en plus allergique ! Bref, il y a pleins de beaux endroits en Italie, je ferai (peut être) l’impasse sur les Dolomites !
Merci pour ce beau récit et toutes ces photos
Franchement, ne te prive pas d’y aller juste parce que 2 lieux sont très fréquentés ! Les Dolomites, ce sont les Alpes et c’est IMMENSE comme terrain de jeu (c’est un terrain qui est beau partout sans exception) ! Nous n’avons parlé que des incontournables ici, ceux que l’on voit aujourd’hui partout sur Instagram. On ne voulait pas se priver d’aller les voir, à raison.;)
Pour le lago di Sorapis en plus, c’est plutôt faussé parce que nous avons cumulé : un dimanche, en août, nous sommes redescendus en pleine heure de pointe ! Par contre, on a fait l’ascension avec moins de 10 couples et on devait être une quinzaine de personnes à peine autour du lac à notre arrivée !
Va voir ça de tes propres yeux sinon tu risques de le regretter. On n’a jamais vu des paysages pareils et pourtant, on a pas mal bourlingué sur la planète !
Précision géographique et administrative.
Les Dolomites italiennes s’étalent, d’ouest en est, sur trois régions: la région autonome du Trentin-Haut-Adige, la Vénétie et la région autonome du Frioul-Vénétie Julienne.
Les Dolomites frioulanes sont les plus basses, les moins visitées, les moins chères, où l’on parle l’italien et le frioulan.
Merci pour ces précisions !
Toutefois, comme nous ne sommes pas allés dans les Dolomites frioulanes, nous n’avons pas pu en parler… 😉
Et bien pour la prochaine fois, avec les Alpes Carniques limitrophes avec l’Autriche et les Alpes Juliennes, limitrophes avec la Slovénie.
Pour quand les Dolomites frioulanes?
Pour quand j’irai ! 😉
Pour le moment, ce n’est pas à l’ordre du jour…
wooooh ça donne trop envie, c’est tellement beau ! bravo également pour ton blog, qui est vraiment chouette 🙂
Ça l’est vraiment ! Je ne suis pas suffisamment pointue en retouche photo pour créer des décors de rêve donc c’est une destination qui ne vend que de la réalité… 😉 Et merci beaucoup pour ton gentil commentaire ! 🙂
Le début de l’article est insupportable à lire, un telle intolérance et un tel mépris pour les touristes, alors que vous faites parti vous même de cet amas de personne.
Je crois que vous n’avez pas bien lu de quels touristes il était question : les touristes irrespectueux de la nature, des consignes de sécurité… Je suis désolée mais non, nous ne faisons pas partie de cet amas de personnes, ne vous en déplaise. Bonne journée !
j’adore !!!! franchement bravo pour votre super retour, hyper intéressant, et j’aime bcp le ton donné 😀
nous partons dans les dolomites 2 semaines cet été ( après avoir pleuré d’avoir annuler la Namibie ) je suis super enthousiaste quand je vois toutes ces pépites.
du coup, ça m’intrigue et je vais zieuter vos autres périples 😉
Tu ne vas pas être déçue, tu vas voir ! C’est incroyable comme coin du monde et c’est une très belle consolation à la Namibie ! 🙂
Je n’ai pas encore parlé des villages qui sont tout aussi chouettes à découvrir !
Merci pour ton gentil retour en tout cas et bonne préparation de vacances !
Bonjour !
Voilà, départ sur un coup de tête au vu de la situation ! grosse coïncidence, on part au mois d’août et également pour 4 jours ! On compte donc bien suivre vos conseils ! Petite question pratique pour le logement 🙂 Avez-vous posé vos valise à un seul endroit ? et si oui, dans quel coin ? Merci d’avance !
Bonsoir,
Oui nous avions posé nos bagages dans une auberge de jeunesse : la Youth Hostel de Dobbiacco.
Excellent séjour dans ces paysages fabuleux ! 🙂
Des francophones ont-ils visité récemment les Dolomites frioulanes?
Bonjour, nous habitons Rome et partons dans quelques jours pour le Sud Tyrol. Je viens de découvrir votre blog, il est excellent, j’ai tout noté sur la carte … papier, et oui , c’est bien plus facile dans la voiture car on ne dépend pas du roaming. Je cherche des randonnées sans trop de forêts de sapins car mon autre moitié préfère les horizons lointains, les vues dégagées ; j’ai l’impression que 2 des 3 randos sont exactement ce qu’il nous faut.
Je pensais que Trotamundo était un chien hahaha
J’adore ton style et vais passer le reste de la journée à lire les articles sur les autres pays. En 2011 j’avais aussi commencé un blog mais je suis d’une paresse et je n’écris plus. ppffffff. Ton site me motive à reprendre la plume (pas la vraie, celle avec des touches) , merci.
Au fait, pour l’accent belge, essaye encore, ca pourrait être marrant 🙂
Bonjour, aucune inquiétude, il y a plein de randonnées qui sont dégagées, notamment celles qui se rapprochent des cols. Mais il y en a tellement qu’il faudrait vivre dans le coin pour toutes les tester régulièrement ! 🙂
Merci beaucoup pour ton retour et au plaisir de te recroiser par ici ou sur les réseaux sociaux alors ! 😉
Le blog, ça demande un temps fou, on ne va pas se mentir ! Mais c’est une passion tellement enrichissante ! Je suis heureuse en tout cas de t’avoir redonné l’envie d’écrire.
Pour l’accent belge, je crois qu’il vaut mieux que j’arrête tout maintenant, pour le bien de l’Humanité ! 😀
Bon voyage dans le Sud Tyrol ! Prenez-en bien plein les yeux !
Je prépare un voyage en Italie avec passage par les Dolomites la semaine prochaine et je tombe par hasard sur cet article. J’ai envie de dire merci pour tous ces excellents conseils qui me font saliver, et bravo pour l’écriture très chouette à parcourir et pour les photos magnifiques ! C’était passionnant à lire ! 🙂
Merci beaucoup pour ce très gentil commentaire ! Bon séjour à vous dans cette partie de pays enchanteresse ! 🙂
Quelle est la situation sanitaire actuelle?
Bonjour,
Je n’en ai pas la moindre idée n’étant pas une agence de voyage.
Je vous invite à vous rapprocher des informations gouvernementales italiennes ou peut-être du site des assurances européennes…
Un très chouette article ! On va s’en servir dans les prochains jours pour nos balades !
Merci beaucoup pour ce gentil retour ! 😉 Bonnes balades alors !
Du nouveau depuis le dernier automne 2020?
Je n’en sais rien, j’ai juste retracé mon voyage de 2018 le plus précisément possible pour la partie nature. Je suis spécialiste de la région Occitanie en France, pas des Dolomites. 😉
bonjour,
pensez vous que la rando vers le lac sorapis soit faisable avec des jeunes enfants (2ans en porte bébé) et 5 ans?
merci, Sarah
Bonjour, pour le porte-bébé, je pense que c’est possible du moment que le parent porteur est endurant ! 😀
Pour l’enfant de 5 ans, je ne recommande pas par contre. Il y a des passages vraiment vertigineux et j’aurais peur qu’un accident n’arrive…
Je découvre votre blog , photos magnifiques. Vous avez séjourné pendant tout votre séjour dans la même auberge ? Faut il prévoir plusieurs hébergements ? Vous m’avez donné envie de programmer un voyage dans les dolomites. Printemps ou Automne ?
Merci pour votre retour !
Oui, j’ai séjourné dans la même auberge tout le séjour car elle était idéalement placée pour rayonner ensuite sur les divers centres d’intérêt. Je ne pense donc pas qu’il soit nécessaire d’en prévoir plusieurs.
Pour la saison, je ne saurais pas trop vous conseiller. J’ai choisi l’été pour ne pas avoir de neige. Mais il paraît que les paysages de feu à l’automne sont de toute beauté. Mais je me remette : attention à la neige qui arrive assez tôt dans l’année ! 😉
Merci pour ce magnifique reportage. Décidés d’aller dans les Dolomites en septembre prochain nous allons suivre vos précieux conseils. Nous avons randonné dans les Dolomites Autrichiennes il y a déjà longtemps mais c’est un souvenir inoubliable pour nous amoureux de nature et de montagne. Par contre nous avançons dans l’âge et bien que marcheurs nous espérons pouvoir profiter au maximum des plus beaux sites. Pour revenir sur un de vos derniers commentaires vous dites avoir séjourné dans le même endroit. Pouvez-vous nous situer le lieu afin de commencer à programmer notre séjour. Nous partirons du sud de la France avec notre voiture et prévoyons une semaine dans la région des Dolomites. Qu’en pensez-vous ? Je vous remercie pour votre retour.
Merci beaucoup pour votre gentil commentaire !
Je pense qu’une semaine sera suffisante pour voir les essentiels que j’ai listés dans cet article si le temps est de la partie.
Je ne suis pas une randonneuse aguerrie et tout ce qui figure dans cet article est accessible à des personnes un minimum habituées aux randonnées en montagne.
Prévoyez un peu de temps pour découvrir les villages qui ne déméritent pas et sont aussi très mignons. 🙂
Nous avions séjourné dans un bel établissement de type auberge de jeunesse à Dobbiaco qui possède des chambres individuelles : Guesthouse – Cultural Center Gustav Mahler. Lien de réservation ici : https://www.booking.com/hotel/it/gastehaus-euregio-kulturzentrum-gustav-mahler-toblach-dolomiten.en.html?aid=1622598&no_rooms=1&group_adults=2
Je vous souhaite un excellent séjour dans ce cadre enchanteur !
Super blog que voila, merci Corinne pour toutes ces infos, ca fait depuis avant la covid que j’aimerai les faires ces 3 Cimes mais plus c’est long meilleurs c’est ! J’avais fait une superbe rando de 7 jours dans les Dolomites en novembre 2018 (voir sur page facebook https://www.facebook.com/francis.idelon/) Depart de Canazey, Sassolungo, Gruppo del Catinaccio et retour par massif de la Marmolada, que du bonheur !
Bonjour Francis, merci pour ce retour enthousiaste ! 🙂
Je ne connais pas la rando dont tu parles même si je situe où elle doit se dérouler. Je ne doute donc absolument pas de sa beauté et tu illustres parfaitement le fait qu’il est possible de s’émerveiller absolument partout dans les Dolomites, même en dehors des incontournables. Je te souhaite de faire prochainement les 3 Cimes ! 😉
Enfin, depuis 2022, deux guides touristiques francophones:
« Dolomites Alpes italiennes » chez Petit Futé,
« Dolomites » chez Lonely Planet.
Merci pour cette précision afin de guider encore davantage les futurs voyageurs dans cette région italienne ! 🙂
Bonjour
Merci pour ce super aperçu de votre voyage dans les dolomites c’est extra.
Je compte y aller prochainement avec ma femme et ma fille
J’adore me baigner dans les eaux froides et j’aurai aimé savoir s’il était autorisé de se baigner dans le lac de Carezza?
Bonjour Pierre !
Merci pour votre gentil retour !
Malheureusement non, il n’est pas permis de se baigner dans le lac de Carezza. Il n’est même pas permis de s’approcher des berges comme en attestent les barrières de bois. C’est la seule façon de préserver ce petit joyau émeraude… (en dépit de ce que peuvent montrer certains influenceurs peu scrupuleux qui s’affranchissent des règles de préservation).
Quels paysages!J’y pense depuis un moment et maintenant que mes filles sont plus grandes, il est temps de se lancer et d’en prendre plein les yeux!Mais comme vous, j’appréhende les bidochons qui arrivent en claquettes, avec la glacière bleue en hurlant… Petite question: Où logiez vous? camping? les différents départs de randos sont-ils éloignés les uns des autres?
Merci pour votre réponse et vos photos!
Emilie
Bonjour,
Vous avez les renseignements aux 2 questions dans l’article avec une carte pour situer les différents lieux ainsi que le lien de l’hébergement que j’avais choisi : une auberge de jeunesse. 😉
Pour éviter les Bidochon sur les sites incontournables mentionnés dans cet article, une seule solution : se lever aux aurores ! 🙂
Bonjour,
J’ai vu un peu plus haut que des personnes s’inquiéter de la situation sanitaire, je viens vous rassurer que tous est rentrée dans l’ordre. La randonne montre d’innombrable point d’observation incroyable. Seul bémol je dirais, le manque d’indication a certain passage comme pour prendre de la hauteur, vous pouvez vous retrouver avec 3 chemins par exemple mais aucune indication sur l’altitude ou la finalité de celle-ci. Il est préférable de le faire avec un guide si possible.
Ca donne sacrément envie de promener, à ajouter a mon prochain parcours aha ! Merci pour les infos !
Les Dolomites sont une destination extraordinaire ! Je suis sûre que depuis mon passage, de nouveaux atouts et de nouvelles infrastructures ont vu le jour.
Certainement aussi de nouveaux sentiers de randonnées afin de désengorger ces incontournables-ci.
En tout cas, c’est la promesse d’un futur voyage que tu ne regretteras pas ! 😉