HAUTE-GARONNE : vivre l’expérience du brame du cerf à l’automne

Voilà plusieurs années que j’entendais parler de l’expérience du brame du cerf à l’automne. Bien qu’ayant vécu et grandi à la campagne, je n’y avais pour autant jamais assisté. Je n’avais jamais vu un cerf bramer et je n’avais jamais entendu (ou fait le rapprochement avec) le son associé. Est-ce que c’est fort ? Guttural ? Est-ce que le son est bref ou dure dans le temps ? Est-ce que les intonations varient ? Franchement, aucune idée ! Je n’ai pas triché en regardant les vidéos qui circulent sur internet pour me laisser, un jour, la surprise totale de le vivre dans la réalité.

Cette année, une envie subite m’a pris d’aller assister à cet événement naturel de nos régions françaises et j’ai commencé à merenseigner courant septembre, la période du brame ayant déjà commencé. Je te livre ici tout ce que j’ai pu apprendre comme informations pratiques concernant les cerfs et leur brame  en Haute-Garonne et en Occitanie.

 

Le comportement des cerfs à l’automne

 

Généralités sur les cerfs

 

Les cerfs ont une longévité moyenne de 13 à 15 ans (jusqu’à 25) et vivent dans les profondeurs des forêts en journée pour sortir dans les prés et clairières une fois l’obscurité installée.
Ils n’ont pas une aussi bonne réputation que Bambi a voulu nous le faire croire toutes ces années. En effet, l’hiver, ils se nourrissent des écorces d’arbres et des jeunes pousses végétales donc les forestiers les considèrent comme des nuisibles…

Tu sais certainement que seul le cerf porte des bois (merci Disney). Ce que tu ne sais peut-être pas, c’est qu’il les perd tous les ans au mois de mars et qu’ils repoussent en 5 mois, d’abord recouverts de duvet, avant d’être complètement fonctionnels pour la période du brame.
Souvent, quand un bois tombe, l’autre tombe peu de temps après donc si tu en trouves un, tu sais qu’il faut chercher dans un rayon de 100 m pour trouver le second.
N’espère toutefois pas trop en trouver au sol car ils sont rapidement consommés par les rongeurs qui s’en servent comme d’une réserve de calcium ! C’est fou, la nature est un formidable garde-manger, rien ne se perd !

Ces mêmes bois sont un peu fragiles durant la période de reproduction : comme les cerfs cessent de s’alimenter, ils sont sujets à l’ostéoporose. Mais tout revient à la normale dès que l’alimentation reprend !

Cerfs et biches vivent en communauté mais dans deux clans séparés.

  • Les biches et les petits ensemble dans une société bien organisée avec une hiérarchie marquée. Par exemple, la biche dominante a un rôle de surveillance et d’alerte. Ce troupeau de femelles se nomme une harde.
  • Chez les mâles, c’est le boxon ! Pas de hiérarchie (même s’il y a quand même un dominant) et en cas d’attaque, c’est « chacun pour ses bois » et ils laissent Darwin décider de qui vivra ou mourra !

Bien sûr, ce système de clans est totalement perturbé lors de la période d’accouplement des cerfs…

Ecouter le brame du cerf dans les Pyrénées en Haute-Garonne
©ian froome – Unsplash

 

A quoi sert le brame pour les cerfs et comment se comportent-ils durant cette période ?

 

Durant la période de reproduction au début de l’automne, les mâles deviennent solitaires. Ils se dispersent pour couvrir chacun un territoire qui sera le leur pour la parade nuptiale. Leur but est de retenir le plus de femelles dessus. Une sorte de jeu de ballon-prisonnier en somme !
Un cerf peut avoir une harde de 30 biches !
Le brame du cerf lui sert donc à délimiter son territoire.

Les cerfs les plus vieux sont les premiers à entrer en rut.
Ce sont aussi les premiers à craquer de fatigue : entre le fait d’éloigner les rivaux, de retenir les femelles sur leur territoire et de vivre leur désir,  les pauvrets n’ont plus le temps de se nourrir ! Ils vont donc s’affaiblir et finir par se faire chasser par des cerfs plus jeunes (au taquet, tu penses bien ^^). Qui s’affaibliront à leur tour un peu plus tard. Les plus vieux reviendront alors récupérer leur place après avoir repris leurs forces.

Bon, il faut quand même que tu saches qu’il existe 5 brames différents qui n’ont pas la même finalité. Parmi eux,  on peut bien sûr trouver les brames de séduction mais aussi les brames de triomphe, de défi, de poursuite, de présence. A l’oreille, on perçoit la différence : certains sonnent comme des rots ou des hurlements uniques, alors que d’autres sont longs ou saccadés. Une belle cacophonie dans les forêts, tiens !

 

Le roi de la forêt, ce trouillard !

En cas d’attaque lors de la période de rut, le cerf va défendre ses biches et assurer son rôle de protecteur patriarcal, non ? PAS DU TOUT. Le cerf va se sauver comme un enfant de 3 ans face au monstre du dessous de lit ! Les biches, par contre, restent calmes et s’enfuient de manière organisée en respectant la hiérarchie.

 

écouter le brame du cerf dans les Pyrénées de Haute-Garonne
©stag-red-deer – Unsplash

 

Quelle est la période du brame ?

 

Le brame du cerf s’observe et s’écoute à l’automne, aux mois de septembre et octobre.
Pour avoir le plus de chance de le voir et de l’entendre, il faut privilégier l’aurore et la tombée de la nuit. Même si à l’apogée du rut, le cerf brame jour et nuit, pour la plus grande joie des habitants des chalets voisins ! ^^

 

Où et quand assister au brame du cerf dans les Pyrénées de Haute-Garonne ?

 

Où et comment observer le brame du cerf en Haute-Garonne ? Avec qui ?

 

Il faut savoir que l’observation et l’écoute du brame du cerf possède « ses coins » qui sont des valeurs sûres. MAIS. Au même titre que les coins à champignons, ça ne se révèle pas à n’importe qui, n’importe comment.
Les forêts se transmettent dans le creux de l’oreille des personnes patientes et aimant profondément la nature. Les autres devront soit chercher par leurs propres moyens au petit bonheur la chance soit… ouvrir Youtube pour avoir une idée de quoi il retourne sans trop se briser la moelle. Soit payer un guide.

De mon côté, j’aime profondément la nature (je fais des câlins aux arbres, surtout ceux qui ressemblent à Grand-Mère Feuillage ^^) mais je ne suis pas toujours patiente (c’est physiologique^^). Je n’ai pas non plus trouvé d’indic’ suffisamment calé sur une localisation géographique précise. Mais j’ai tout de même noté sérieusement les suggestions et j’ai complété le tout par quelques recherches personnelles !

AVEC LA LPO, ASSOCIATION GRATUITE
La LPO, c’est la Ligue pour la Protection des Oiseaux. Pas grand chose à voir avec la choucroute à priori. Et pourtant, fervents militants de la connaissance et de la préservation de la biodiversité, équipés d’un matériel d’observation bien pointu, ils proposent une sortie par an en Haute-Garonne pour aller observer et écouter le brame du cerf.
C’est la solution que j’ai choisie car la sortie avait lieu le week-end suivant (le timing parfait) et elle était gratuite, avec un animateur pour nous apporter ses connaissances.
Il faut surveiller la date de la sortie qui a lieu fin septembre sur le compte Facebook (donné juste en-dessous) puis s’inscrire à l’adresse suivante : haute-garonne@lpo.fr.

Le compte Facebook de la LPO de Haute-Garonne
Le site internet national de la LPO

AVEC DES GUIDES PRIVÉS
Je n’ai pas testé cette option mais lors de mes recherches, deux guides ont retenu mon attention :
– Michel de Pyrénées-Oc dans le secteur Aspet – Cagire : 20€/personne pour une sortie de plusieurs heures à dates fixes ;
– Marc de Pyrénées-Exploration en Comminges : 30€/personne (tarif indicatif) pour une sortie de plusieurs heures à dates fixes mais aussi à d’autres dates selon les disponibilités.

Il est également à noter que le Comité Départemental du Tourisme de Haute-Garonne peut réserver pour toi un guide dans le secteur du Mourtis dans les Pyrénées pour un tarif de 23€/personne. Il suffit de les contacter pour obtenir davantage d’informations à propos de cette activité incontournable à l’automne dans notre département.

AILLEURS EN OCCITANIE
NJ’ai trouvé une agence de voyages, Sud France, qui propose une sortie accompagnée d’un guide :
– en Ariège dans le Parc Naturel Régional des Pyrénées Ariégeoises, de septembre à octobre. Le séjour est de 2 jours et une nuit, incluant un repas de terroir et une nuit en roulotte de charme au tarif indicatif de 101€ pour 2 personnes.
Honnêtement, si je n’avais pas trouvé in-extremis la sortie avec la LPO, j’aurais choisi cette option !

Pour ce qui suit, il s’agit du fruit de mes recherches dans mon cercle de connaissances, essentiellement. Les indications ne sont malheureusement pas très précises et il faudra certainement investiguer finement une fois sur place, mon cher Sherlock !
– En Aveyron : sur le plateau de l’Aubrac, très réputé pour le cri du cerf, pépouze avec un petit aligot dans un tupp’ !
– Dans les Pyrénées-Orientales : au lac des Bouillouses.

 

Où et quand assister au brame du cerf dans les Pyrénées de Haute-Garonne ?

 

Mon expérience du brame du cerf dans les Pyrénées

 

J’ai retrouvé Gwenaël, notre animateur pour la sortie de l’association LPO sur le parking d’un village des Pyrénées. Nous étions une vingtaine de personnes, certains mieux équipés que d’autres au niveau du matériel d’observation.

Nous avons commencé par observer quelques oiseaux endémiques en attendant que le jour décline puisque les cervidés se montrent surtout une fois l’obscurité installée ou en cours d’installation. Ça nous a permis également de nous familiariser avec l’utilisation des jumelles (j’avais un peu oublié quelques manipulations de base). C’est quand même pratique de faire une sortie avec une association ornithologique !!

Où écouter le brame du cerf dans les Pyrénées ?
Le terrain de jeu de nombreux cervidés ce soir-là !

 

Informations pratiques et connaissances sur les cerfs

 

Gwenaël nous rassemble alors pour nous apporter quelques connaissances culturelles importantes à propos des animaux majestueux des bois.
En premier lieu, il nous fait écouter l’enregistrement du cri d’amour de notre bestiau du jour. J’avais fait exprès de ne pas l’écouter à l’avance pour me laisser cette surprise le jour J. Eh ben, je n’ai pas été déçue ! Ça ne ressemblait en rien à ce que j’avais pu imaginer ! Imagine un mix entre le grognement que tu pousses le vendredi matin quand le réveil sonne à 6h du mat’ et le cri d’un ours. Chelou, non ? Ben voilà, c’est à peu près ça le brame du cerf !!
Tu veux te rendre compte par toi-même si cette description sonore n’est pas passée par Marseille niveau exagération ? Écoute plutôt ce son du brame :

 

Il nous explique ensuite tout ce que l’on doit savoir concernant les bois du cerf. On n’imaginait vraiment pas que tout ça était si complexe. Il nous en fait observer et soupeser. On comprend mieux pourquoi leur cou semble si épais : ça muscle d’avoir autant de poids sur la tête ! En regardant d’un peu plus près, on remarque des nervures, comme sur le vrai bois des troncs d’arbres. Gwenaël nous explique qu’il s’agit des veines qui irriguent les bois de l’animal.
(si tu es perdu entre les divers homonymes du mot « bois », je décline toute responsabilité…)

 

Le point coolture WTF !

Savais-tu que les biches ne sont fécondables qu’un seul jour par an (voire moins) ? Il ne faut donc pas que notre fier cervidé rate son coup car il n’y a pas de repêche possible !

 

Avec qui aller écouter le brame du cerf dans les Pyrénées ?

 

Familiarisation en direct entre stupeur et émerveillement…

 

Ensuite nous avons pris la voiture pour nous rapprocher de notre but : le lieu du brame ! Nous montons de quelques centaines de mètres au même rythme que nous perdons quelques degrés. Je sens que cette sortie va se mériter et que j’aurais dû sortir l’attirail textile hivernal au grand complet !

Nous sommes quelque part dans le secteur de Saint-Béat et de la station du Mourtis.
J’ouvre la portière. J’entends les cloches des vaches. Ces fourbes mugissent encore sévèrement à cette heure avancée, c’est fou. Et puis je tends un peu mieux l’oreille, et mon œil a la pupille en forme de point d’interrogation. Il est bizarre ce mugissement, non ?
Clairement, oui. Au bout du troisième, j’en suis certaine : j’entends mes premiers cerfs !
D’ailleurs à écouter plus attentivement avec la mâchoire pendante, ça ressemble vachement à un ours qui a le hoquet par moments aussi !
Je ne tiens plus en place, je veux voir les animaux ! Vite le zoom, les jumelles et dès que le télescope de la LPO est en place, je me jette dessus !
Incroyable, on peut apercevoir deux cerfs avec leurs biches respectives dans des prairies proches. Majestueux Bambi.
Gwenaël souligne que nous avons une sacrée chance : il arrive fréquemment qu’on ne voie pas les cervidés au cours de ces sorties.

Petite pointe de déception quand on comprend qu’on ne s’approchera pas davantage des animaux de la forêt. Il aurait fallu arriver bien plus tôt, bien avant la tombée de la nuit pour pouvoir se mettre en planque, en étant vigilants au sens du vent.

observer le rut et l'accouplement du cerf dans les Pyrénées
Il faisait quasiment nuit, il a fallu pousser les ISO à fond et donc je n’ai pas pu zoomer davantage. On aperçoit ici un cerf et ses biches, en plissant les yeux façon test optique.

Et malheureusement, il faudra me croire sur parole pour cette observation lointaine car même mon zoom ne faisait pas aussi bien que mes pupilles pour te donner un résultat net.
J’en profite alors pour photographier les montagnes environnantes aux dernières lueurs du jour avec des traces d’avion pour maquillage éphémère…
Le cadre est comme l’ambiance sonore : féerique !

expérience du brame du cerf dans les Pyrénées de Haute-Garonne

 

Retieeeeens la nuiiiiiit…

Le froid tombe et le brame s’intensifie. Ce ne sont plus seulement deux cerfs que l’on entend mais quatre. Lumières éteintes, il fait aussi noir que dans un four jamais nettoyé. Nous n’avons pas d’autres choix que de nous concentrer sur notre ouïe. C’est destabilisant comme expérience !
La sensation est incroyable. On ressent l’immensité des espaces de montagnes par les sons qui sont amplifiés, comme s’ils rebondissaient plusieurs fois avant de monter chatouiller les étoiles.
On décontracte bien la plante des pieds avant de l’étaler au sol et on se concentre sur le moment présent. On s’amuse à reconnaître les bruits entendus : le cerf ; une chouette ou un hibou ; un truc qui vole en caquetant ; une branche qui craque ; le cerf encore ; tiens, le hibouchouette repasse ; le voisin inconnu qui se sent dans l’obligation de tout commenter ; le second cerf ; le voisin qui pète. D’ailleurs, il repète (ou il répète, dans ce cas, l’accent différent revient au même). Pour être sûr.
Ça casse net le délire. Il faudra un temps certain pour arriver à se concentrer à nouveau.

Quelle est la période du brame du cerf dans les Pyrénées de Haute-Garonne ?

guide pour écouter le brame du cerf dans les Pyrénées

 

On fait des photos d’étoiles sur la future BO 2020 des magasins Nature et Découvertes ! On pourrait l’appeler « Forrest’harmony ». Le terrain de jeu est parfait pour s’entraîner sans pollution lumineuse.
Le froid se fait à présent vraiment mordant et il s’attaque aux extrêmités de tous nos doigts. Il est presque 22h. On n’a pas vu le temps passer. D’ailleurs j’ai oublié de manger mon pique-nique !
On remballe le matériel et on retourne au parking avec une petite marche sous des milliers d’étoiles et des cris d’amour qui résonnent.

 

Avec qui écouter le brame du cerf en Haute-Garonne ?

 

Une fois dans la voiture et sur le chemin du retour, je pense l’expérience de l’écoute du brame du cerf terminée et déjà de l’ordre du souvenir.
Eh bien pas tout à fait. Dame Nature me fait un dernier cadeau en manquant de me défoncer la voiture ! Une harde de biches me passe juste derrière, à 2 cm du pare-choc !
Cinq minutes plus tard, rebelote, sur le bas-côté, voilà un joli duo, un cerf et sa biche, qui m’observe comme un couple pris la main dans le sac. Je ne les dérangerai pas plus et je continuerai tranquillement ma route. J’ai déjà été très gâtée ce soir. Il ne faut pas être trop gourmands de bonnes choses mais plutôt savoir  apprécier celles que l’on a déjà.

 

Où et quand assister au brame du cerf dans les Pyrénées de Haute-Garonne ?

Pour conclure sur cette expérience du brame du cerf dans les Pyrénées de Haute-Garonne

 

Je recommande totalement cette sortie au cœur de nos montagnes pyrénéennes !
On ne s’imagine pas du tout combien l’expérience est forte, surtout quand c’est la première, dans un tel décor. Le cerf en rut, c’est quelque chose, tant à observer qu’à écouter ! Tout est impressionnant, majestueux et quelque part, apaisant.
Je ne sais pas comment les habitants vivent ça avec la force de l’habitude mais pour moi, comme ça reste de l’ordre de l’insolite, je n’en perds pas une miette.
Je rentre ravie d’en avoir appris davantage sur la vie des biches et des cerfs, notamment pendant les périodes de rut et d’accouplement.

 

Tu souhaites assister comme moi au brame du cerf à l’automne dans les Pyrénées de Haute-Garonne ? Garde cet article bien au chaud sur Pinterest

 

10 réponses

  1. Merci pour votre article. Un régal à lire et les souvenirs de cette magnifique soirée qui reviennent.
    C’était une de nos plus belles soirées, vous avez été chanceux 😉
    Au plaisir de vous revoir sur une de nos sorties.

    1. Merci à vous surtout pour les connaissances apportées, ainsi que pour le prêt de matériel afin d’observer dans les meilleures conditions possibles. 🙂
      Nous savourons pleinement notre chance de débutants ! 😉
      Nous suivons vos actualités pour, pourquoi pas, expérimenter une autre sortie !

  2. Quelle superbe expérience, tellement bien retranscrite 🙂
    Voilà des années que je me dis aussi « cette année, je veux aller écouter le brame du cerf… » et que je n’y vais pas…
    C’est une expérience que j’ai très envie de vivre, le genre de micro-aventure qu’on peut vivre dans nos départements, c’est une chance !
    Super article en tout cas, très documenté 🙂 Les biches fécondes une seule journée, c’est juste incroyable !

    Par contre, j’ai déjà eu l’occasion d’entendre un brame lors d’un retour de randonnée au crépuscule. Mais honnêtement, j’étais seule sur le sentier, il allait bientôt faire nuit, alors je n’en menais vraiment pas large… J’ai accéléré le pas pour rentrer au plus vite, car c’était impressionnant !

    1. Oh, il faut absolument que tu vives ça ! C’est vraiment un inratable de nos contrées ! On te le recommande +++, te connaissant, tu vas adorer. Mais on partage ton avis : le brame est tellement impressionnant qu’on ne se sent pas guillerets sur les sentiers. Voilà aussi pourquoi on préférait être accompagnés lors de cette première expérience. 😉

      Merci d’avoir pris le temps de nous laisser ce petit commentaire. 🙂

  3. Une expérience unique que j’ai vécu avec mes parents il y a maintenant 15 ans mais qui m’a profondément marqué. Merci pour les photos, le bruit du brame, que de souvenirs !! 🙂 Le faire dans les montagnes pyrénéennes a du être extraordinaire

    1. C’était incroyable oui !
      Je n’ai pas connu à la campagne mais avec l’écho des montagnes, c’est spectaculaire ! On a l’impression d’être au milieu des cerfs en fermant les yeux…

  4. Merci pour cet article qui change de ce qu’on peut avoir l’habitude de trouver sur les blogs ! J’ai adoré « le ballon-prisonnier » ! J’avais l’habitude d’aller écouter le brame du cerf tous les automnes quand j’étais petite car on vivait près de grandes forêts de Bourgogne. C’était vraiment chouette mais je n’y suis pas retournée depuis. En tout cas j’ai appris beaucoup de choses dans cet article. Par contre, je ne sais pas si c’est mon navigateur mais le son ne marchait pas. Dommage !

    1. Merci beaucoup pour ton retour. Franchement, essaie d’y retourner ! Même à l’âge adulte, c’est vraiment magique !
      Effectivement, le son ne marche plus. Je vais tenter de retrouver une bande-son qui fonctionne et éviter de me lancer dans l’imitation ! 😀

  5. En lisant cette article, je ressens bien l’expérience incontournable à ne pas rater. C’est une aventure à ne pas rater que je retiens dans ma « To Do List » que je ferai peut-être à la rentrée si mon emploi du temps le veut bien

    1. C’est vraiment une expérience géniale surtout si tu vois les cerfs en plus de les entendre !
      Les organismes pour écouter le brame évoluent beaucoup au fil des années. Je t’invite à te rapprocher des offices de tourisme des Pyrénées dans le 31 et le 65 pour savoir avec certitude. Et puis à te renseigner ensuite par toi-même sur ces organismes pour que ça reste une sortie respectueuse de la nature et de l’animal pour qui cette période d’accouplement est extrêmement importante. Il est inopportun pour lui de se faire déranger par des hordes de touristes bruyants. Notre groupe était limité en nombre à 10 et on nous a imposé le silence ou au max les chuchotements, pas de flash, etc.

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