Pourquoi avoir choisi « Il est temps de vivre la vie que tu t’es imaginée » ? Parce que le personnage principal porte le même prénom que moi ! Il est suffisamment inexistant en littérature pour que cela attire mon attention ! La Corinne du roman a perdu sa grand-mère adorée comme moi il y a quelques années, se retrouve un peu perdue à un tournant important de sa vie et doit se questionner vraiment sur ses aspirations. Mon année 2020 en roman en somme.
J’étais donc (forcément) curieuse de découvrir ce que pourrait être ma vie dans l’existence parallèle de ce récit !
Résumé
Corinne vient de perdre sa grand-mère Frannie, personnage flamboyant et exubérant qui vivait selon ses propres règles. Pour exorciser sa peine, elle se résout à partir pour la Floride où elle videra la maison qu’occupait son aïeule depuis quelques années.
Mais, dans cette villa qui tient de la caverne d’Ali Baba, Corinne va de surprise en surprise, et ce qui devait n’être qu’un court séjour se transforme en véritable quête de soi ! D’abord, ce sont ces songes dans lesquels sa grand-mère lui prodigue de bien curieux conseils : « Ton coeur a besoin d’être recousu », « Tu as des pouvoirs magiques, utilise-les ! »
Ensuite, c’est la découverte de la fascination de Frannie pour le mysticisme et l’invisible. D’après ses voisins et ses amis, la vieille dame était une véritable sage des temps modernes. Elle avait même fondé un réseau oeuvrant à la « manifestation du rêvé » !
De révélation en révélation, la journaliste hyperactive prend conscience que pour atteindre sa vie de rêve, celle qu’elle s’est imaginée sans l’accomplir, elle devra guérir ses blessures et se libérer des lourdeurs qui l’entravent. Et surtout, il faudra qu’elle accepte ses pouvoirs magiques et apprenne à les utiliser…
Mon avis de lecteur sur « Il est temps de vivre la vie que tu t’es imaginée »
Ce récit ne se lit pas comme un roman classique. Son but est de te faire évoluer sur ton propre bien-être et pas de faire s’évader ton imaginaire. L’histoire romancée n’a vraiment rien de transcendant et le style romanesque n’est pas spécialement élaboré. On ne s’encombre pas de détails ni de péripéties.
Chaque chapitre commence par une jolie citation ou un joli mantra qui plante le décor : il va t’apprendre une leçon de vie. Certaines sont d’ailleurs plus intéressantes que d’autres selon les sensibilités ou les expériences de chacun. Je n’ai pas du tout été réceptive à certaines qui m’ont paru complètement illuminées alors que d’autres m’ont beaucoup parlé ou m’ont ouvert l’esprit à autre chose.
L’avantage c’est que le livre peut se lire facilement en parallèle d’un autre car les chapitres sont presque indépendants tellement le fil rouge est facile à suivre.
J’ai bien apprécié de voir que le dernier chapitre du roman était un chapitre récapitulatif des apprentissages de développement personnel qui regroupe les grands principes pour vivre vraiment la vie que tu t’es imaginée. Ça m’a rendu un fier service car j’avais oublié de marquer les pages importantes lors de la lecture de la première moitié du récit ! Oups !
Au final, vais-je vivre la vie que je me suis imaginée grâce à ce livre ?
Grâce à ce livre, non. Mais il m’a rappelé qu’il était important de ne pas perdre de vue ses rêves et de ne pas tous les oublier dans un coin à côté du sac à regrets.
Il m’a aussi permis de découvrir un outil qui me plaît bien tant pour son esthétisme que pour son utilité : le « spiwish ». Inutile d’ailleurs de chercher sa signification dans d’autres ouvrages ou sur le web, c’est un mélange de techniques et il n’existe en tant que tel que dans ce roman ! A toi la découverte lors de la lecture !
Ma note : 15 / 20
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