J’ai découvert le roman « Profite du chemin »sur les réseaux sociaux en faisant ma veille sur le secteur toulousain car figure-toi que son autrice, Ludivine Labbé, est originaire de la ville rose ! Entre ses nombreux déplacements, elle y organise régulièrement des ateliers pour faire découvrir le tarot de Marseille ou pour accompagner celles et ceux qui ont des projets autour de l’écriture. Tu pourras la retrouver par exemple dans l’agenda du café « Mintaka and Co » et je t’avoue que c’est ce dernier qui m’a donné envie de poser son premier roman sur ma table de chevet !
Résumé
Lou Vargas est professeure de français dans un prestigieux collège parisien. Conditionnée par son syndrome de la bonne élève, elle travaille dur et entretient une relation sans surprises avec Sébastien, qui envisage pour eux mariage et enfants. Mais une petite erreur d’inattention suffit pour que cette vie toute tracée bascule. Du jour au lendemain, la jeune femme doit choisir entre la mutation en Guyane, ou bien le renvoi.
Contrainte et forcée, Lou s’exile outre-Atlantique. Son objectif : rentrer le plus vite possible à Paris. Pourtant, une petite voix lui dicte d’explorer les richesses de la luxuriante Amazonie…
Partez avec Lou pour un voyage d’une rare authenticité, entre péripéties captivantes et retour à l’essentiel !
En fin d’ouvrage, des exercices et un sublime tarot de Marseille revisité vous permettent de poursuivre votre propre quête de sens…
« Vous, les Occidentaux, vous passez votre temps à avoir peur de la mort. Mais pas seulement votre mort physique. Vous repoussez toutes les fins. Les fins de relation, de travail, de cycles. Vous ne comprenez pas que ces fins et ces débuts sont vitaux à notre évolution. »
Mon avis de lecteur sur Profite du chemin
De prime abord, j’ai été attirée par le mélange d’une promesse de lecture autour du développement personnel et du voyage sur le continent sud-américain, en Guyane plus précisément.
Je ne connais rien de la Guyane en dehors de ce que j’ai pu en entendre dire de personnes originaires de cette région d’Outre-Mer.
Alors je dois bien l’avouer : l’une des grandes forces de ce roman, c’est de nous embarquer en Guyane ! On a réellement l’impression d’y être tant l’autrice sait décrire les paysages, les odeurs, les bruits, les ambiances colorées et animées… On sent à travers sa plume tout l’amour sincère qu’elle porte à ce coin du monde. D’ailleurs, je n’ai jamais inscrit la Guyane à ma liste d’envies voyages jusqu’à présent mais ce récit est à un poil de kiwi de me faire changer d’avis ! En plus, on y parle français, ce qui rendra l’expérience bien plus simple qu’au Brésil ! 😉
Je suis très vite entrée dans l’histoire car dans une autre vie, j’étais enseignante, comme Lou, le personnage principal. J’ai facilement pu m’identifier à elle puisque, comme elle également, j’ai subi des injustices dans le cadre de mon métier qui ont pu impacter (fortement) ma vie personnelle. Mais toutefois moins qu’elle qui se voit contrainte de muter en Guyane pour un motif disciplinaire (je ne sais pas si ce type de sanction existe réellement mais plus rien ne m’étonnerait avec l’Education Nationale)… C’était le déménagement ou le renvoi.
J’ai aimé découvrir les débuts de Lou sur cette terre à la culture si éloignée de la nôtre en métropole, avec curiosité et humilité, notamment dans les liens qu’elle tisse avec ses élèves au collège. Elle a su créer des ponts entre la culture traditionnelle guyanaise et l’Education Nationale aux exigences très européennes, sans tenir réellement compte des spécificités locales.
La partie qui m’a le plus intéressée est celle liée au développement personnel de notre protagoniste : on comprend pleinement que le bonheur ne se trouve pas uniquement au bout du chemin mais qu’il EST le chemin ! Aidée de ses 2 colocataires enjouées, Viv’ et Carmen, Lou va s’interroger sur le sens de la vie, de l’amitié, de l’amour, de la connaissance de soi et elle va repousser ses pensées limitantes pour s’envoler vers la plus belle version d’elle-même. A chaque fin de chapitre, elle envoie une lettre à une personne de son entourage afin de formaliser un apprentissage dispensé par sa vie en Guyane, actant son rééquilibrage personnel (ça ne fonctionne donc pas que pour les voitures !). Ses écrits nous permettent de formaliser les apprentissages de Lou pour nous aussi et de nous questionner sur nos propres expériences de vie.
Le style est simple et ça fonctionne : on a l’impression de suivre les aventures d’une copine à l’autre bout du monde sur les réseaux sociaux (les photos en moins) ! Quand arrive le dernier chapitre, on a du mal à laisser partir tous ces personnages auxquels on s’est attachés au fil des pages.
Profite du chemin se termine par la découverte d’un jeu de cartes de tarot dont la signification de chacune correspond à un chapitre du roman. Ludivine Labbé en profite pour proposer au lecteur des exercices d’introspection pour chaque carte. Je trouve l’idée géniale mais ne connaissant rien à l’univers de la tarologie, je n’ai pas su prendre en main cet outil ludique et je suis passée à côté de son potentiel. C’est dommage car je suis certaine que j’y aurais pris beaucoup de plaisir… Ce n’était peut-être pas le moment non plus et mon inconscient aurait décidé que je ne comprenais rien ?
Alors, est-ce que j'ai profité du chemin ?
Je t’engage à venir profiter de ce chemin hors des sentiers battus en Guyane. L’avantage de se perdre, c’est qu’on peut aussi se retrouver en route. La seule condition est d’être prêt à embarquer pour un petit voyage intérieur et d’être réceptif aux exercices et aux signes que t’envoie le livre…
Un livre de développement personnel doit toujours arriver au bon moment pour être pleinement efficace.
Ma note : 17/20
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